predateurs

lacher d'ourses dans les pyrénées Le 8 octobre 2018 à 13h54

un lacher de deux ourses femelles gestantes par l’hélico de la gendarmerie dans le béarn , ce n’est donc pas un retour naturel comme on le claironne pour le loup
celui qui a ouvert la cage n’est pas resté a coté ! il etait suspendu au filin et tirait sur un cordage donc pas téméraire face a une bestiole de 200 kg inoffensive
la majorité des bergers sont contre cette réintroduction même le député du béarn ancien berger
cela va encore générer des attaques sur les troupeaux : cet été un jeune randonneur sur un GR s’est fait poursuivre par un ours alors qu’il était sur le sentier , quel est le coût d’une telle opération ?

Réponses

  • par Le 8 octobre 2018 à 14h45
  • par Le 8 octobre 2018 à 19h56

    Le coût de la réintroduction est de 350 000 €
    (https://www.valeursactuelles.com/politique/pyrenees-une-reintroduction-des-ours-350-000-euros-99267)

    Pour mémoire :
    En 2016, Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avait fait voter une subvention de 3 millions d’euros en faveur des chasseurs.
    (Donc de sa seule région.)

  • par Le 8 octobre 2018 à 20h48

    Chaque année on a un lâcher de types à fusils bien plus néfaste que n’importe quel autre prédateur de la création. Le super prédateur humain a cessé d’être intelligent et se complet dans son œuvre de destruction ! La mauvaise santé de l’écosystème n’est pas naturelle, pas plus pas moins que la réintroduction et la réparation de nos actes. Il me semble que ce site est de plus en plus pollué par des messages peu enthousiasmants pour notre belle nature.

  • par tanguyLe 8 octobre 2018 à 21h03

    ça ne coute rien aux contribuables c’est gratuit ! ils vont en mettre en corse le terrain montagneux est propice au retour

  • par jeanneLe 9 octobre 2018 à 06h47

    lucas poursuivi par un ours sur le gr la peur au ventre

    Le père et le frère, qui ont assisté la confrontation de loin, préviennent les secours espagnols, qui interviennent rapidement. Seul problème : le jeune homme est introuvable, tapi dans son buisson. Depuis sa cachette, il finit par envoyer un SMS à son frère pour lui donner sa position. La famille se retrouve enfin.

    "DIGNE D’UN FILM D’HORREUR"

    "J’avais les jambes qui flageolaient. J’ai commencé à voir ma vie défiler", a raconté le jeune homme au micro de France Bleu. "Elle m’a chargé deux fois. La troisième fois, elle a ouvert la gueule. Du coup, je me suis avancé face à elle pour lui montrer que j’avais envie de vivre. J’ai crié de toutes mes forces. Et là, l’ourse a reculé et pris la fuite", poursuit-il. "C’est une image digne d’un film d’horreur. Face à un ours avec ses pattes aussi larges que vos cuisses, ça fait flipper

  • par tanguyLe 9 octobre 2018 à 06h56

    sauvé par l’hélico espagnol

    Impuissants, son père et son frère l’ont entendu crier

    Dans le même temps, le père et le frère, sur l’autre versant montagneux, ne peuvent pas voir la scène, et n’ont pu qu’entendre les cris de Lucas. Ils voient alors l’ourse revenir sur ses pas et se diriger vers eux à vive allure. Ils s’enfuient à leur tour.

    Une fois l’animal hors de vue, en proie à une terrible angoisse, ils appellent le 112. Trois hélicoptères de secours espagnols sont mobilisés. Un hélicoptère prend à son bord Arthur. Les secours tentent alors de repérer Lucas, sans succès.

    Puis, Henri et Arthur sont conduits au refuge de Montgarri. Celui-ci reçoit alors un SMS de son frère lui signalant : « Je suis sur la crête ». Secouru par les airs, Lucas retrouve père et frère au refuge, tous très secoués. Complètement perdus et hagards, ils empruntent tant bien que mal le chemin du retour vers Sentein, où leur véhicule est stationné. C’est alors qu’ils croisent deux randonneuses, qui les raccompagnent vers le refuge d’Eylie.

  • par maxLe 9 octobre 2018 à 08h18

    Vivement qu’ils aillent au bout de la démarche et ré-introduisent l’ours dans le vercors. Ça fait à peine plus d’un siècle que le dernier a été abattu, il n’est pas trop tard pour corriger ses erreurs !!

  • par Le 9 octobre 2018 à 08h48

    Tanguy, Jeanne : autre version
    https://www.altitude.news/nature/2018/08/23/jeune-touriste-attaque-ours-pyrenees/
    « Comme le garçon l’a expliqué, l’ours a gardé une attitude défensive jusqu’à ce que ses oursons soient suffisamment loin et elle les a suivis. Il n’a pas montré d’agressivité ni attaqué le garçon mais elle a maintenu en respect le garçon jusqu’à ce qu’il fasse des gestes et crie, ce qui a éloigné les oursons » explique le communiqué officiel des autorités d’Aran (Espagne)."

  • par Le 9 octobre 2018 à 14h55
  • par momoLe 10 octobre 2018 à 14h17

    bonjour, selon le canard enchainé du 10/10 le plan ours 2018-2028 représente 35 millions d’euros sur 10 ans, soit 3,5 millions par an. C’est déjà bien loin des 350 000 annoncés par le ministère de l’environnement. Tout ça pour dire le cout exhorbitant de ces introductions dans un pays ou il y a des coupes budgétaires dans de nombreux domaines.

  • par Le 10 octobre 2018 à 14h58
  • par Le 10 octobre 2018 à 15h03

    Il ne faut pas mélanger le coût du Plan ours et le coût d’une réintroduction.
    Dans le second cas cela correspond au lâcher des ours.
    dans le 1er, il y aussi tout ce qu’il y a autour.
    Soutien à l’emploi des bergers, subventions pour les chiens de protection, pour les clôtures, amélioration des cabanes pastorales etc.

  • par momoLe 10 octobre 2018 à 16h59

    toujours selon le canard enchainé du 26/09, la reintroduction des deux nounours a été estimée à 1 millions d’euros. Comme pour les manifs, il y a les chiffres des manifestants et ceux de la police.

  • par jeanneLe 10 octobre 2018 à 19h33

    tout a fait d’accord avec toi les bergers tous les petits qui galèrent on "s’en fou royalement" les ourses , les loups cela va amener les "curieux" qui se baladent et en réalité ne verront rien , j’ai de jeunes amis éleveurs ils se débrouillent seuls c’est vers tous ces laborieux que l’on devrait consacrer cette somme dispendieuse mais on peut réver écoutons un homme de terrain jean Lasalle

  • par Le 10 octobre 2018 à 20h38

    Quelle intolerance envers la faune sauvage ! Le cerveau reptilien qui s’exprime ! Tout ce qui touche à la biodiversité n’a pas de prix et vous publiez vos messages délétères sur un site qui a une conscience environnementale et qui souhaite la partager. Vive la diversité ! Vive les loups les ours les Lynxs et tous les opprimés. Je m’associe à mountain wilderness la buvette des alpages wwf et tous ceux qui aujourd’hui oeuvrent à sauvegarder ce patrimoine naturel inestimable et en péril. Puisque vous semblez être soucieux des coûts je dirai que, aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien. À méditer

  • par Le 10 octobre 2018 à 21h15

    Ce serait intéressant de savoir ce que coûte aux autres laborieux (et clients) non subventionnés la filière élevage !?

    Ah tiens une p’tite anecdote ; il y a quelques semaines j’ai vu un chouette docu sur Arte : "Les hyènes de Harar" ... des hyènes !? M’enfin Jipé c’est quoi le rapport ?...

    • Ben il ce trouve que les hyènes ne sont pas que des charognards, ce sont aussi des prédateurs féroces, et partout en Afrique, dans des villes et des villages de brousse il y a des attaques de bétails et parfois de personnes "faibles", enfants, vieillards sont tuer.
    • Non partout t’es sûr !?
    • Ah ben non il y a une petite ville où la cohabitation ce passe bien, il s’agit d’Harar en Éthiopie !
    • Ben ça alors !
    • Eh ouais il y a plusieurs siècles les habitants ce sont rendu compte que de tirer dans l’tas (des hyènes) ne résolvait rien ! Ils ont donc passé un "pacte de non agression" avec les affreuses bestioles !
      Ils nourrissent les hyènes avec leurs déchets de boucherie, animaux de réforme et malades etc etc ... les bestioles rentent dans les rues, casse la graine et repartent sans toucher au bétail ...
    • Ben c’est pas con ça !!
    • Tu l’as dit bouffit ! Et en plus depuis des siècles il n’y a plus aucunes attaques ni de gens ni de bétail !
    • Eh ben quand je pense que nous les civilisés nous les prenions pour des sauvages !

    Bien sûr je ne prétends pas que ce modèle soit adaptable tel quel, mais ça nous montre à nous autres bourrins qu’avec sagesse et intelligence il est possible d’avoir d’autres politiques, d’autres approches que de flinguer à tous va !

  • par Le 11 octobre 2018 à 10h44

    @ michel : tu es dur avec le myopes
    @ jeanne : vous vous fichez du monde ! L’élevage vit des subventions, principalement de l’UE.
    Un témoignage :

    M. XXX, non syndiqué, évoque son cas personnel. Sur une exploitation de 96 hectares, il possède un troupeau de 80 vaches allaitantes charolaises qui produisent des veaux, 15 vaches de réforme (destinées à l’abattage) et un cheptel de 80 brebis. ll cultive des céréales et des oléagineux pour l’alimentation de ses animaux. Selon ses calculs, il produit l’équivalent de plus de 9 200 kg de viande par an.
    En 2016, année où les prix ont été particulièrement déprimés, cette activité d’élevage lui a rapporté un revenu mensuel net de 105 euros. Parallèlement, il a touché un volume d’aide global de 35 000 euros.

    Il y a 250 000 élevages en France. Donc, si vous vous partager les 350 000 € consacrés à la réintroduction des ours, ça fait ... euh... ça fait... 1,4 € par élevage... par an... c’est sûr ça vous changerait la vie....

    Je rappelle que le budget du plan ours est bien supérieur aux 350 000€ (côut de la réintroduction) la différence étant... étant ... mais oui ! des subventions aux éleveurs...

    Et vous pleurez encore.

    Il y a quelques chose que vous ne voulez pas voir ou que vous êtes incapable de voir.

    On dit que la planète est en danger à cause du réchauffement climatique. C’EST FAUX !
    La planète n’est pas en danger. C’est l’espèce humaine qui est en danger.

    Comment voulez-vous qu’on fasse comprendre à tous que l’avenir de notre espèce passe par la biodiversité si nous ne sommes pas capable de sauver nos ours.

    Et ne nous parlez pas ici de Jean Lassalle, grand défenseur des chasseurs et s’il n’est pas chasseurs lui-même, il est perpétuellement à la "chasse" aux voix électorales des chasseurs.
    "Je ne suis pas chasseur, mon père et mon grand-père ne l’étaient pas, mais je suis maire (de 1977 à 2017) d’un petit village où 80 % des habitants sont des chasseurs."

  • par Le 11 octobre 2018 à 10h48

    Encore une info
    On a pu voir sur le net, ces derniers jours, une vidéo montrant un ours attaquant un veau. Dans les Pyrénées nous disait-on. On nous donnait même le nom de l’ours : Goïat.
    Mais la supercherie a été découverte : la vidéo a été tournée en Russie.

  • par Le 11 octobre 2018 à 10h52

    Et puis, si tout cela pouvait accélérer la Transition alimentaire...
    (La transition alimentaire désigne le processus qui voit une substitution croissante des calories d’origine animale aux calories d’origine végétale dans les régimes alimentaires des populations dont le niveau économique augmente.)

  • par momoLe 11 octobre 2018 à 10h52

    Quelle intolérance envers les gens qui vivent de l’elevage en montagne. Bien sur que la cohabitation pourrait etre possible mais l’arrivée des loups, lynxs, ours,... c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
    Pour finir, et si on reintroduisait les dinosaures, finalement ils étaient sur terre avant l’homme. Bonne journée a tous

  • par Le 11 octobre 2018 à 11h47

    Les dinausores c’est vous car le monde d’aujourd’hui a évolué et se soucie de l’environnement.

  • par Le 11 octobre 2018 à 16h19

    Et toc !

  • par jeanneLe 11 octobre 2018 à 16h34

    entièrement d’accord avec momo on pourrait aussi réintroduire des lions , des tigres ils étaient là avant nos randonneurs qu veulent une nature débarassée d’éleveurs de brebis de vaches subventionnés
    vu le coût cela ferait de l’argent pour nos amis africains au lieu d’aller au kénya les fauves seraient dans l’hexagone

  • par momoLe 11 octobre 2018 à 17h40

    Comment Michel pouvez savoir et dire que je ne me soucie pas d’environnement ? juste parce que je m’inquiète pour les éleveurs victime de prédations sur leur troupeau ?
    En ce qui concerne les subventions, petit retour rapide sur l’histoire de la pac (politique agricole commune) :
    Mise en route dans les années 60 avec pour objectif nourriture pas chère pour avoir 1 voiture et 1 cuisine en formica par foyer. Ca continue aujourd’hui pour avoir 1 maison de lotissement, deux 4x4 pardon "suv"et des vacances le plus loin possible. Ca a été et ça reste une volonté politique. Le système n’est pas bon, mais sa disparition entrainerait un prix de l’alimentation à sa réelle valeur.
    Maintenant sur la question biodiversité, tout le monde a sa part de responsabilité : toujours plus de route, zones commerciales, travail très loin de son domicile, data center très énergivores....Allez aussi faire des randos dans les grandes zones céréalières pour vous rendre compte du problème.
    S’il n’y a plus d’élevage comme préconisé par Michel ou Alain, ça veut dire abandon d’une grosse partie sud de la France laissée en jachère. Difficile de faire pousser du quinoa ou du soja a plus de 1000 m d’altitude, peut être du cannabis ça en détendrait certain.
    Un dernier conseil lecture "ravage" de René Barjavel pour vous aider à méditer
    C’était mon dernier message bonne soirée a tous j’ai des brebis a traire

  • par Le 11 octobre 2018 à 18h25

    "Maintenant sur la question biodiversité, tout le monde a sa part de responsabilité." Voilà un point sur lequel je suis d’accord.
    Il devient de plus en plus impératif d’aller vers une économie responsable. Les dinosaures ont eu leur chance et c’est une vulgaire météorite qui les a anéantis. Essayons d’être un peu plus subtil qu’un cailloux !
    Car la disparition des prédateurs n’est qu’un des multiples signaux d’alarme.
    Je pense que c’est une perte de temps d’instruire certaines personnes et qu’il vaut mieux agir avec les enfants qui conservent leur capacité d’émerveillement.
    "Livrés à eux-mêmes, les moutons appauvrissent la flore des alpages, en accentuent l’érosion et en évincent la faune sauvage. Le sort du paysage rural traditionnel est aujourd’hui entre les mains des éleveurs. Pour le meilleur et pour le pire, car les magnifiques prairies de fauche proches des villages ne constituent que l’un des aspects de cet élevage. Le revers de la médaille peut être observé à plus haute altitude : végétation appauvrie, érosion, éviction de la faune sauvage."
    C’est une réalité à prendre en compte, et c’est de celle-là qu’il est question puisque ce post en parle et le confirme.

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