Questionnaire étudiant : nouveau concept de bâton de marche

SEGURA Le 9 novembre 2018 à 15h58

Bonjour à tous !

Etudiants en licence, nous avons un projet de produit à réaliser avec mon équipe. Je sais que ce forum n’est pas à ce but, mais j’aimerai l’avis de randonneurs experts !
Est-ce que cela vous intéresserait de nous aider ? Explication du produit ("Rando’Charge") et détails dans l’introduction du questionnaire.

En lien ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfwY_wumLUtx0hjlUhonsCb7AFdjoBpwQkmW3Pcus2EFhc6vg/viewform?usp=sf_link
(temps de réponse : 2 min maximum)

Merci d’avance à ceux qui prendront ce petit temps pour nous répondre et nous aider dans notre projet !
Cordialement. Claire

Réponses

  • par Le 10 novembre 2018 à 13h13

    Fait ! Projet sympa, j’espère qu’il aboutira !

  • par Le 16 novembre 2018 à 17h16

    Bonjour,
    Suite à ma rando de hier 15/11, je rebondis sur votre bâton.
    S’il produit de l’énergie il pourrait alimenter un lecteur Mp3 intégré dans une poignée de bâton. Quelques chose de puissant, qui porte loin. Utilisable en automne et en hiver ce dispositif effaroucherait nos amis animaux mais il ferait surtout comprendre à nos ennemis irréductibles, les chasseurs, d’aller exercer leur morbide activité un peu plus loin.

  • par Le 16 novembre 2018 à 20h09

    Alain, il serait préférable d’effaroucher les chasseurs et non les animaux qui sont suffisamment stressés en période de chasse !
    Pour les bâtons, j’ai des Leki, un peu chers à l’achat, mais vu ce que je leur mets dans la tronche, semblent indestructibles.
    La purification et le filtrage de l’eau (que l’on ne peux pas boire lorsqu’elle a été contaminée par les moutons) me semble être plus intéressant à développer. Cela me semble aussi s’inscrire dans les projets d’avenir (si je puis dire).

  • par Le 17 novembre 2018 à 08h32

    Michel, je ne sais pas ce que les brebis vous ont fait, mais vous leur en voulez, et pour un rien visiblement. Je reste 4 mois en alpage, et je ne bois que l’eau des ruisseaux où pâturent mes brebis, sans même la filtrer. Je n’ai jamais été malade, et je ne suis pas la seule à fonctionner comme cela. La purification de l’eau est bien une invention pour touriste ! Les vrais montagnards boivent l’eau de la montagne depuis des siècles !

  • par Le 17 novembre 2018 à 10h06

    Hééé salut Nikita !
    Alain blaguait j’imagine, et je me suis dit qu’il y a surement des progrès à faire dans d’autres domaines.
    A oui les vrais, les faux etc… on connait la ritournelle simpliste.
    Hé bien, ce sont des montagnards qui m’ont appris à ne pas boire l’eau lorsqu’il y a des moutons dans les parages.
    Rien avoir avec le tourisme qui par ailleurs contribue à faire vivre les régions.
    En plus, j’y suis assez sensible en règle générale et je préfère la faire bouillir… au cas ou !
    Si je devais faire un distinguo clivant comme vous le faites, je dirais que les occidentaux sont plus fragiles que d’autres.
    Il ne suffit pas d’énoncer les choses avec un ton véhément pour en faire une vérité !
    Beaucoup de personnes travaillent sur la purification de l’eau, et cela dépasse largement la contamination des moutons. On imagine bien qu’avec les sécheresses à répétition et les diverses pollutions, l’intérêt grandissant de ces recherches.
    Allez, c’est l’invention des médias, des faux montagnards, des touristes, des scientifiques, des écologues et peut-être même des extra-terrestres ? : http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=105
    Il y a un paragraphe concernant l’eau !

  • par Le 18 novembre 2018 à 13h24

    Nikita il y a qqs années j’habitais un village il se trouve que la source l’alimentant se situait sur une autre commune, sur un terrain privé où paissaient des vaches, je ne pense pas que leurs excréments soient plus porteurs de bactéries que ceux des brebis, mais il s’avère que l’eau est devenue impropre à la consommation et il s’en est suivi un imbroglio judiciaire qui a abouti au rachat du terrain par la commune et une modification territoriale...

  • par Le 18 novembre 2018 à 13h29

    Oubli pour ce qui est des vrais et faux montagnards on peut se demander qui est le plus respectueux des lieux ! On peut se poser qqs questions quant aux rapports des bergers et leur "amour" de leurs bêtes https://www.altituderando.com/Circuit-Combe-Rousse-Col-des

  • par Le 18 novembre 2018 à 18h35

    Seules les sources sont potables. Comme il y a des animaux, sauvages ou autres, les ruisseaux sont plus ou moins pollués par des coliformes fécaux.
    Peut-être que les "Vrais" montagnards supportent mieux que les "Faux" montagnards.

  • par Le 20 novembre 2018 à 00h13

    On est loin du sujet d’origine, les bâtons de marche........

  • par Le 20 novembre 2018 à 10h38

    Bonjour,
    @ Nikita73 « …et je n’ai jamais été malade ». Tant mieux, mais pas la peine de « klaxonner » ça, car à boire n’importe où et n’importe comment par là-haut, on peut avaler de véritables bombes bactériologiques à retardement. Et ça risquera alors de ne pas être seulement comique. Et alors bon courage !
    La meilleure eau en montagne, c’est, comme a dit Alain, celle des sources. Moi ça fait plus de 40 ans que je me désaltère avec (Bon, d’accord, des fois j’ai aussi un « Côtes du Rhône » dans le sac). Mais il faut quand même respecter certains critères et se méfier des résurgences.
    Pour en revenir à nos moutons, heu, pardon, à nos bâtons. (MDR. On commence avec les bâtons de marche et on se retrouve dans les sources avec les moutons. C’est un peu comme ce débat politique dont le sujet principal est le prix du kilo de sardines, et qui finit sur la suppression de l’arrêt du train à Ste Babelle-les-Vignes).
    Bourrer d’électronique des bâtons de marche avec des prises USB et tout le tintouin pour fabriquer du courant en vue de recharger des appareils, alors là ça me met sur le toit. Avec tout ce que subissent les bâtons, personnellement je les vois très mal avec une telle sophistication.
    J’ai eu des bâtons avec des systèmes antichocs aux poignées, amélioration plutôt simple au regard de la sophistication proposée ici. Il n’a fallu qu’un peu plus d’une saison pour que ça ne marche plus. La pluie, la poussière, les chocs et tout s’est grippé.
    La dernière paire de bâtons, des Leki super techniques, qui m’ont coûté un bras (à ce sujet j’aimerais toucher deux mots au concepteur pour qu’il m’explique comment faire certains réglages quand il fait -15°C et que tout est gelé, y compris les doigts, et qu’on n’a pas la caisse à outils) a tenu 6 mois. Faut dire que j’avais fait un beau vol avec.
    Je fais un certain poids, plus toujours un sac dans les 10 kg, et dans les descentes d’éboulis ou pierriers pentus, carrément en appuis dessus, les bâtons me font vraiment office de 2 jambes supplémentaires. Et avec la technique du « planter du bâton » ça envoie. Il faut ajouter entre autres, les flexions que les bâtons subissent lorsqu’on traverse assez vite un pierrier et qu’une extrémité se coince dans une cavité (j’y ai laissé pas mal de rondelles comme ça).
    Résultat de ce régime, une paire de bâtons, techniques ou pas, chers ou pas, me fait 3 ans max. Et malgré le blablabla commercial je me suis vite rendu compte que c’est tout du même tonneau et que les différences de durées de vie ne justifient absolument pas les différences de prix.
    Par conséquent, je considère donc les bâtons comme du consommable. Alors de là à mettre des milles et des cents pour les bâtons de Robocop, surement pas. Maxi 70 € la paire et basta !
    Pour moi les critères principaux sont la solidité, la simplicité et SURTOUT, SURTOUT, la fiabilité des systèmes de blocage des brins. C’est sur ce point qu’il faut bosser.

  • par Le 21 novembre 2018 à 12h35

    C’est très juste. Les bâtons décathlon font bien l’affaire, surtout ceux avec le réglage par clips plutôt que par rotation.

  • par Le 21 novembre 2018 à 21h33

    Je pense que ce projet de bâton intéresse une catégorie spécifique de randonneurs qui cherchent à optimiser les capacités de leur matériel à des fins d’allègement (les "fameux" ultra légers ou encore les randonneurs au long cours (traversée des Alpes, etc).
    Pour les randonneurs plus conventionnels, cette sophistication poussée à l’extrême ne s’impose pas. Comme cela a été dit précédemment, les bâtons sont très exposés aux torsions, chocs et diverses contraintes qui les rendent vulnérables (bris, déformation, etc). Je rêverais d’un concept de bâton où les différents segments sont remplaçables sans devoir changer le bâton complet. C’est pour cette raison que j’utilise des bâtons plutôt bas de gamme en termes de prix mais qui me donnent entière satisfaction et j’ai moins de scrupules à les changer quand j’en détruis un ! On trouve de l’excellent matos pour 20 euros la paire, (10 euros le bâton !) chez les grandes enseignes du matériel de randonnée.

  • par Le 22 novembre 2018 à 00h40

    davaï : "Je rêverais d’un concept de bâton où les différents segments sont remplaçables sans devoir changer le bâton complet."
    C’est déjà réalisé ! Cela m’est déjà arrivé de plier un brin du bas que j’ai pu recommandé, seul sans racheter une paire, via un magasin de montagne spécialisé.

    Je rajouterai dans les critères principaux : l’ergonomie de la poignée relative à la prise en main.

    Quant aux bâtons-chargeurs... Je n’ai ni smartphone, ni GPS... Je n’en vois pas l’intérêt pour ma propre utilisation, mais vu la tendance actuelle, ça pourrait intéresser pas mal de monde !

  • par Le 22 novembre 2018 à 14h54

    Je partage ce point de vue. Il faut aller vers une économie durable. Pouvoir changer ou réparer des pièces. Privilégier les embouts tungstène et la simplicité. J’avais attendu les soldes pour m’offrir ce modèle leki à gap (vertige) et j’ai pulvérisé tous mes anciens records de longévité. Quoi d’autre ?

  • par Le 22 novembre 2018 à 15h25

    Merci Dyn’s pour cette info.J’ignorais qu’on pouvait changer les segments indépendamment les uns des autres.

  • par Le 22 novembre 2018 à 22h51

    Par contre, je ne pense pas que cela se fait avec tous les bâtons et toutes les enseignes de magasins...

    Pour info, j’ai des bâtons Black Diamond Trail Trekking Pole que j’ai acheté également à Gap chez Approach (Vertige étant "l’annexe" location/cordonnerie), et en effet, j’ai pu leur commander uniquement un brin inférieur. Coût : une quinzaine d’euros ! C’est cher mais ça évite de réinvestir 70/80€ pour une nouvelle paire et surtout de jeter du matériel encore en bon état (les cinq autres brins).

  • par Le 23 novembre 2018 à 08h33

    Ok, merci pour ces précisions. Je me doutais qu’il y avait anguille sous roche:le tarif. La modularité a un prix ! Je resterai donc avec mes bâtons à vingt euros la paire (réglage par clips, double poignée en mousse, large dragonne). ...what else ?

  • par Le 23 novembre 2018 à 09h27

    Arnaud : la boutique qui n’existe plus se trouvait au centre ville sur la place.
    Davai : a contrario, c’est quand les prix sont très bas qu’il y a anguille sous roche.

  • par Le 23 novembre 2018 à 11h28

    En ce qui me concerne mes bâtons coûtent 20e la paire et j’en suis très satisfait. Aucun loup, pas de vice caché, on en a largement pour son argent ! Mais j’en conviens, il ne faut pas en faire une règle générale et rester vigilant sur les articles à prix très... "compétitifs"....

  • par Le 23 novembre 2018 à 12h21

    Michel, tu as tes bâtons depuis au moins 2014, je n’ai pas connu cette boutique...!

    davaï, les magasins de montagne spécialisés proposent tous des produits assez chers mais de bonne qualité en général.
    Perso, j’ai vite arrêté d’acheter du matos chez Décat’ qui ne s’inscrit pas dans le long terme d’une pratique assidue en montagne tout-terrain. J’en ai fais les frais à mes débuts, chaussures foutus au bout de quelques mois, de même pour des bâtons à une vingtaine d’euros, ils n’ont pas fait long feu. Les brins "vissables" sont clairement à éviter !
    Effectivement, c’est lorsque les prix sont bas qu’il faut se méfier... C’est bien souvent de la camelote... ou ça va bien si tu ne l’utilises que tous les 36 du mois sur des "autoroutes" bien tracées !
    Je préfère mettre un billet de plus et acheter de la bonne came, du matériel à pièce changeable (brin de bâton, embout de camelback, etc...), des chaussures solides et "ressemelables", à mon rythme, je bouffe une semelle vibram par an, les ressemeler sans les changer à chaque fois s’impose naturellement... pas question de jeter le reste de la chaussure en bon état !
    Il faut en finir avec le gaspillage et l’obsolescence.

  • par Le 23 novembre 2018 à 12h44

    C’est marrant nos ressentis et retours d’expérience respectifs. ...mon matériel pour l’essentiel c’est du D4.Y compris pour les chaussures : j’en suis à ma troisième paire de chaussures de rando, le même modèle. Le lendemain du jour de l’achat, je les mets sans protections préventives (ampoules)et fais d’emblée une sortie de 5 heures de marche effective sans la moindre ampoule ni échauffement ! C’est quand même exceptionnel ! Je n’ai jamais trouvé un tel confort et une telle sérénité d’utilisation avec des chaussures de magasins spécialisés avec des tarifs doubles voire triples, j’en suis vraiment revenu de ces boutiques. Idem pour les bâtons, les polaires, etc.....il n’y a que pour les pantalons pour la rando hivernale que je vais voir dans une boutique de sport spécialisé.

  • par Le 23 novembre 2018 à 12h57

    Mon matériel résiste très bien à un usage intensif à raison de deux sorties hebdomadaires toute l’année dans les Alpes-Maritimes, exigeantes pour le matériel : abrasion (sentiers très caillouteux), accrocs (végétation méditerranéenne).

  • par Le 23 novembre 2018 à 14h02

    Tu en es à trois paires de chaussures, mais en combien de temps ?
    Je dirais de même pour mes "grosses" (je ne marche qu’avec ça quelque soit le terrain), je n’ai pas eu de gros problème de confort dès le début. Pas besoin de "faire" les chaussures. De toutes façons, quelque soit la chaussure, après 8/10h de marche, tu as forcément des traces bénignes de frottements sur les pieds. Surtout quand tu enchaînes plus d’une semaine d’affilée...
    En tout cas, depuis 2015, soit 4 années de pratique assidue en tout terrain souvent hors sentier, énormément de pierriers en tout genre, dans du très raide qui demande d’être sur les pointes des pieds (où de bons bâtons sont nécessaires !), mes chaussures après chaque ressemelage paraissent comme neuves... Le chaussant ne bouge pas d’un poil ! Et je peux encore les garder plusieurs années en les réparant !
    Après, tout ce qui est vêtement, je m’en carre un peu. L’été, je marche en jogging, et l’hiver, j’ai un pantalon d’alpi Simond, justement acheté à Décat’ 60€ contre 200 à 300€ minimum pour un magasin spécialisé. Faut dire que les prix des vêtements y sont abominablement chers ! Je préfère avoir une veste "quelconque" en plus dans le sac au cas où qu’un seul truc high-tech à 500 balles !

  • par Le 24 novembre 2018 à 10h11

    Arnaud : en fait, je les ai depuis 2009 mais ce qui vaut pour les bâtons vaut aussi pour d’autres produits. Mon pantalon d’alpinisme Patagonia, je l’ai depuis bien plus longtemps.
    Je partage votre avis, selon l’utilisation, on peut se contenter de produits plus bas de gamme.
    La durabilité me semble être une notion importante de nos jours. (c’était le message que je voulais faire passer aux étudiants). Les produits peu chers sont souvent fabriqués dans des pays qui n’ont aucune charte environnementale et sociale ou au détriment des producteurs. La qualité a toujours un coût.

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