En rando, méfiez-vous des vaches paisibles...
Nos amies les vaches, qu’elles soient rousses, noires, grises ou multi-colores, peuvent être agressives de manière vraiment très imprévisible. Croyez-moi, c’est plutôt impressionnant de voir une de ces dames gratter le sol comme un taureau et vous charger à quelques mètres avec les cornes pointées vers vous.
Personnellement, après 15 jours de GR10 en arrivant sur le haut de Superbagnères, endroit hyper fréquenté juste avant la télécabine pour descendre sur Luchon, j’ai vécu cette expérience par temps de brouillard épais et mes bâtons de randonnée ont été mes seules et frêles armes de défense. Cela a été suffisant pour stopper la vache grise aux très très longues cornes bien pointues, avec mes deux bâtons sur son front, mais quand elle a essayé de s’y prendre une deuxième fois, je peux vous assurer que j’ai couru bien vite 😉 Et j’ai entendu d’autres personnes crier peu après. Une vache un peu folle probablement, et aucune clôture malgré la fréquentation...
Moralité, il vaut mieux ne pas passer trop près d’un troupeau et toujours rester sur ses gardes ! Regardez aussi sur le net, il y a quelques articles sur le sujet, et comment éviter ce genre d’accident, qui peuvent, rappelons-le, être mortels...
Je précise que la vache qui m’a attaquée n’était pas à proximité de veaux, que j’étais bien sur un sentier (GR10) avec une bonne trentaine de marcheurs sur le secteur environnant proche, mais qu’il y avait un fort brouillard. J’étais précisément en train de filmer la vache en marchant. Elle était environ à 10 mètres quand elle a commencé à charger.
Maintenant je sais ce qu’il faut faire et ne pas faire...
oui les vaches et les genisses sont parfois agressives un collegue s’est fait charger par une genisse vers le lac du clou en tarentaise il a appris que d’autres randonneurs avaient subi aussi le même sort et ont sauté dans le lac pour se protéger mon oncle qui etait commerçant en bestiaux s’était fait balancer comme un brin de paille par une vache alors qu’il allait voir chaque semaine ses voisins agriculteurs
En ce qui me concerne, quand je dois traverser un troupeau de bovins, c’est surtout la présence ou non d’un taureau qui me préoccupe. Eux et moi avons eu quelques différents par le passé. Bon, faut admettre que c’est quand même grâce à un coach cornu de quelques 700 – 800 kg que je détiens le record de la montée au Mirantin...
Après il y a les vaches et les génisses.
Les premières, les « mémères » allaitantes, sont en général paisibles, « dans leur monde ». Sauf quand elles ont leur veau, elles peuvent alors vite adopter une attitude de défense. Voire d’attaque si on vient de lui enlever sa progéniture.
Les génisses sont plus « space », plus fofolles. Elles peuvent vous arrivez dessus au grand galop, en faisant de grands bonds dans tous les sens, comme ça juste pour venir voir qu’est-ce que c’est que ces machins qui déambulent dans leur pré. J’admets que ça peut impressionner. Un « Ho » bien crié en général, les arrête, et si elles vous voient avec un bâton c’est encore mieux.
Ceci étant dit, compte tenu d’un sens de la vue assez spécial chez les bovidés, il est préférable de s’annoncer. Tout simplement en parlant, en sifflotant ou en chantant ; et surtout dans les périodes de brouillard ou orageuses, ou quand les mouches et les taons sont infernaux.
Quoiqu’il en soit, avant de traverser un troupeau il vaut mieux quand même humer l’atmosphère générale.
en montant au mont jovet dans la prairie au dessous du refuge j’ai croisé un troupeau de tarine dans le lot un gros taureau qui commençait à me regarder comme etant un intrus j’ai vite enclanché le turbo !
Cela m’est arrivé deux fois . (a) En Maurienne en descendant de l’Ouille du Midi mais là nous étions en groupe avec un guide qui lui nous accompagnait ( un jeune paysan possédant une ferme ) nous étions sur le sentier lorsque nous nous sommes fait entourer par une dizaine de ces dames en mal d’en-cornage ) et ce dernier nous à tiré de ce mauvais pas en hurlant et tapant sur ces dames !!!! (b) dans le Mercantour ( au lieu-dit chalet Vidron là c’était une de ces dames qui avait pris place sur la petite passerelle et elle ne voulait laisser passer personne donc j’ai pratiqué la mode Maurienne ainsi les jeunes qui étaient devant moi on pu passer mais ils n’en menaient pas large et moi-même une fois passé je me suis retourné plusieurs fois sur cette belliqueuse... il vaut mieux tenir que courir.
Dans les Pyrénées , et notamment au Pays Basque, vous pouvez rencontrer des troupeaux. Si une vache qui en est à son 3e ou plus été en estives est généralement inoffensive, les vaches avec des veaux et les génisses ne le sont pas.
De plus en plus, on peut aussi rencontrer des taureaux , ce ne sont pas des taureaux de combat, mais s’en méfier aussi.
Ces troupeaux-là ne passent que l’été en montagne (en principe de juin à octobre).
Dans le Labourd, le nord de la Navarre et le Gipuzkoa, vous pouvez rencontrer des Betizu (vaches semi-sauvages - voir wikipédia) qui vivent tout le temps en montagne. Ne pas s’en approcher et s’en méfier.
Si vous suivez les faits divers, vous verrez qu’il y a chaque année des personnes qui se font encorner.
Petit clin d’œil.
Et que dire des hommes qui une fois partis au travail ( ou en montagne !!! ) se font en-corner par le facteur ou le coiffeur de ces dames (( quoique pour les coiffeurs Un doute m’ha-bite !!! )
Quelquefois, quand deux élevages voisins sont en grande conversation, elles ne sont pas faciles à bouger. Il faut rester calme, ne pas provoquer celles qui comme la demoiselle du centre commencent à baisser les cornes.
https://www.altituderando.com/IMG/jpg/1/b/5/Pierre_sur_Haute_16_-5.jpg
C’est vrai que voir arriver sur nous des génisses qui galopent c’est impressionnant ! Mais je crains moins des génisses qui arrivent en courant qu’un taureau qui s’avance en meuglant sourdement.