Cabane des Clots de Mirebel par le Bois des Faures, de Livet

• Randonnée effectuée le 19/11/2021.
• Participants : Vermatoiz et moi-même.

LA CABANE DES CLOTS DE MIRIBEL

Revenir dans la Rue des Écoles, et la suivre à droite jusqu’à l’angle avec le Chemin des Sources en passant devant l’École Communale. Suivre alors ce dernier bordé d’un mur enfermant la cour de la dite école. Arrivé au bout dans son premier coude à gauche, s’engager en face dans l’impasse entre deux murets de propriétés.

Elle débouche dans une prairie pratiquement sous les lignes électriques, partir alors à droite est, pratiquement à plat sur une large banquette. Elle s’oriente presque de suite vers le nord en légère montée, et pénètre sous la végétation. Elle laisse soudainement la place à un sentier, qui commence ici ses lacets côtoyant la rive gauche à distance, se rapprochant plus haut du Ruisseau de Mirebel. Peu après, le balisage apparaît sur les arbres.

Il dessine ses nombreux lacets sur ce versant sud du Bois des Faures, parfois raides, parmi les roches noires. Par un couloir rocheux doté d’un câble peu nécessaire il arrive sous les barres rocheuses, s’y faufilant intelligemment et astucieusement parmi les roches moussues. Il passe bientôt devant un superbe bassin taillé à même la roche, franchissant couloirs et vires exposées, il aboutit sur un replat en versant plutôt sud sud-est au niveau des ruines de Mirebel, l’altitude est de 1240 mètres.

Il poursuit l’ascension, alors que les pics de la Fare et de l’Homme surplombant la Combe de Vaudaine apparaissent, au loin c’est le Pic de l’Étendard et le Pic Bayle des Rousses. Il remonte désormais nord, et parvient devant une patte d’oie vers l’altitude de 1270 mètres. Prendre la branche de gauche, les Clots sont annoncés sur un panneau en bois fixé sur un arbre.

Parfois aérien, il débouche sur un vaste replat où la Cabane des Clots de Mirebel apparait soudain. L’altitude est d’environ 1510 mètres.

DESCENTE

Elle s’effectue par le même itinéraire.

JOURNÉE DU 19/11/2021.

Il y a déjà quelques temps que cette balade vers cette cabane m’est proposé. Un jour sans chasse, alors ce vendredi est fixé.

9h30, nous passons devant l’école communale, et prenons à droite le Chemin des Sources. Nous cherchons le départ dans une prairie sous les lignes électriques matérialisé par un panneau soi-disant nous indiquer « Mirebel – les Clots – Chamrousse » qui n’existe plus. Au-dessus, nous sommes sensés de trouver un panneau fléché « Mirebel » nous invitant à grimper dans une véritable jungle de hautes herbes. Il n’en est rien, aucun panneau, et la jungle n’existe plus non plus. La banquette a été débroussaillé sur 4/5m de large, et les panneaux ont disparus. Bref nous suivons le large chemin puis il redescend vers la droite, devient sentier, passe devant une réserve d’eau avec abri, et arrive au-dessus des maisons à l’est de Livet.

Nous revenons sur nos pas, nous demandons à un gars se promenant avec un petit, le seul que nous avons vu de la journée, s’il connait le sentier de départ pour la Cabane des Clots de Mirebel. La réponse est catégorique, c’est non, peut être chasseur lui-même, il n’a pas envie de dévoiler l’emplacement de sa cabane, et qu’elle ait la visite d’étranger à la chasse, j’ai déjà entendu ce raisonnement à plusieurs reprises, ils n’aiment pas que l’on vienne empiéter dans leur fief.

9h45, nous voilà sur le bon sentier, il grimpe en lacets, puis je tombe sur ce premier balisage comme fait exprès. C’est sans compter en notre expérience en la matière haha ! Le sentier est magnifiquement tracé et suffisamment balisé. Il serpente et franchit intelligemment et astucieusement les barres rocheuses par des couloirs et vires, où l’exposition demande surtout à la descente de garder la vigilance. Dans ce fabuleux décor forestier, nous atteignons les ruines de Mirebel témoignant d’une ruralité encore très active au début du siècle dernier.

Nous changeons de versant, la vue sur le Pic de la Fare et celui de l’Homme suivi du massif des Grandes Rousses au travers des arbres en grande partie dépourvus de leurs feuilles, et fantastiques par l’éclairage des rayons de soleil franchissant désormais par-dessus le Grand Galbert.

11h40, la découverte de la cabane sur son vaste plateau dominant la Vallée de la Romanche jusqu’au Grand Serre, Mont Aiguille et Grand Veymont fut un émerveillement. Nous nous posons sur des dalles en belvédère sur la vallée, face au Grand Galbert et sous le Petit Van pour casser la croûte plein sud s’il vous plait !. Nous n’irons pas plus haut pour essayer de dénicher la trace sensé monter vers le Pas des Escombailles, un dernier petit tour vers un autre belvédère plus bas et c’est la descente prudemment vers Livet.

Pendant la descente, nous bifurquons à gauche à la patte d’oie 1270m, par curiosité nous avançons sur une trace très déversante quelques minutes. Nous ne poursuivrons pas et faisons demi-tour. Passé les ruines de Mirebel, nous commençons la descente zigzaguant entre les barres rocheuses. D’un seul coup, mes yeux se portent sur un bassin creusé à même la roche, nécessairement alimenté par un petit dièdre sous la barre rocheuse, que je n’avais pas vu en montant. Nous descendons prudemment vers Livet, village où nous ne verrons personne curieusement il est 15h20.

N’oublions pas la mousse habituelle, qui sera prise à Vizille sur la place face à son château, merci à Vermatoiz de m’avoir proposé et donné l’idée de cette balade, et de me laisser topoter cet itinéraire à sa place.