La Dalle de Mévonne (1680m) et la Tête Blanche (1670m) par les Chalets de la Buchille

Bonjour,

J’ai emmené, ce samedi 17 juin 2023, 8 randonneurs expérimentés au sommet de la dalle de Mévonne…
(Nota : ce serait bien de rectifier le titre de la rando en ajoutant un « n » à « MévonNe », elle sera ainsi plus facilement retrouvée par les outils de recherche 🙂).

En premier lieu, je tiens à confirmer que ce n’est pas une randonnée à mettre sous toutes les semelles 🥾…
Elle est réservée aux randonneurs ayant l’habitude de sortir des sentiers battus, ayant le sens de l’itinéraire, sachant grimper dans des pentes raides, herbeuses et caillouteuses et ayant une bonne condition physique…
Selon les critères de la FF de randonnée, je la classerais E5 T5 R5.

Un terrain sec est indispensable.

Ascension de la Plaque de Mévonne :
Jusqu’au hameau de Mévonne, il n’y a aucune difficulté. Ce sentier est magnifique et offre de jolis panoramas sur le lac Léman, le Mont Billiat et, in fine, sur les Rochers du Jotty, dont la dalle (ou plaque) de Mévonne et la Tête Blanche font partie.
La montée au col de l’Encrenaz se fait par un itinéraire peu marqué, envahi par la végétation et les orties… notre itinéraire remontait le fond du vallon et n’a pas fait le « crochet » vers le nord qui figure sur le tracé gpx de ce descriptif (peut-être plus rocheux ?).
Pour accéder sur la « tranche » de la plaque de Mévonne, il faudra remonter avec précautions des pentes herbeuses, caillouteuses et raides… et, surtout, penser qu’il faudra les redescendre…
Comme préconisé, l’usage d’un piolet offre un confort très appréciable…
La vue au sommet est magnifique et la dalle est impressionnante !

Tête Blanche :
Nous n’avons pas fait son ascension.
De retour au col de l’Encrenaz, nous avons suivi un sentier très peu marqué, en aval du pied des parois et du tracé gpx publié.
Il faut rechercher parfois la meilleure alternative et se frayer son chemin dans les arbres, arbustes, broussailles et éboulis.
Nous sommes arrivés directement au chalet en ruine du Tronc et nous avons décidé de « shunter » l’ascension de la Tête Blanche, même si des chamois nous invitaient à les suivre…

Retour aux chalets de la Buchille :
Il ne faut pas négliger la longueur de cet itinéraire qui nécessitera encore un effort non négligeable.
Le sentier jusqu’au hameau des Granges, malgré des traces rouges très pâles, nécessite de l’exploration, de l’attention, le franchissement de troncs d’arbres épars et des descentes raides et glissantes.
Les hameaux des Granges et des Chalets offrent des instants de répits dans un cadre magnifique et apaisé…
Pas d’eau, mais nous avons eu la chance qu’une sympathique occupante de l’un des chalets nous en offre…
La remontée au col de la Buchille, à travers prés, est très raide et il faut veiller à garder assez d’énergie pour cette fin de randonnée.
La redescente du col jusqu’à la Buchille est également raide et avait été rendue très lisse et glissante par le passage des trails de la vallée du Brevon, qui avaient eu lieu 2 semaines auparavant, le 28 mai.

Bref, une randonnée exigeante, qui vaut le coup d’être faite, mais en connaissance de cause… 🙂

pour le 2d "N", c’est fait...
merci.

Quel beau morceau que cette plaque de la Mévonne ! C’est l’aventure, on s’est bien amusé...
Temps sec indispensable les jours précédents. Le piolet a servit dès la montée au col de l’Encrennaz. Absence totale de sentier ou traces humaines entre la Mévonne et le Tronc, puis chemin abandonné difficile à suivre jusqu’au Granges. Bref, vous devez avoir confiance en vous dans cet environnement sauvage, tant pour votre aptitude à passer partout et qu’à vous orienter.

Attention au rocher qui se délite assez facilement. Même les gros morceaux peuvent partir.