Montagne de Gresse (1686m) - Vire du Serpaton

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
200m
Durée :
2h30

Voici une randonnée du vertige pour le début de saison. – Auteur :

Accès

Par le côté ouest :
De Gresse-en-Vercors, monter en voiture la route qui mène au Pas du Serpaton
(au-delà de "Le Puits" -1361 m – route ouverte seulement du 15 avril au 15 novembre).
Aire de stationnement à 1510 m.
Aux 2h30 indiqués pour la vire proprement dite, ajouter 1h de plus.

Par le côté "est" :
Rejoindre Monestier-de-Clermont.
Par une rue qui commence dans le village, et qui longe le collège et la piscine, rejoindre le lieu-dit Bonnetaire (éviter le hameau Audières dont les routes goudronnées sont interdites aux étrangers !). Tourner vers le nord direction Gruère. Continuer en direction de Chabotte. Stationnement possible pour 1 ou 2 voitures au carrefour de la piste allant vers Garnaire.
Aux 2h30 indiqués pour la vire proprement dite, ajouter 3h de plus.

Précisions sur la difficulté

Randonnée du vertige majoritairement facile, sauf 4 passages courts (de 5 à 15 mètres chacun) dont 3 sont très exposés au vide, et 2 sont techniquement délicats.
1 Bâton rigide nécessaire pour l’équilibre et/ou un piolet.
Corde + baudrier pouvant être nécessaires (aucun point d’assurage vu, ni installé, lors du premier parcours)
Casque

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 3236 - Villard de Lans - Mont Aiguille
  • Altitude minimale : 1510 m
  • Altitude maximale : 1686 m
  • Distance (A/R) : 6 km
  • Balisage : aucun
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Côté ouest :
Du stationnement voiture à 1510 m d’altitude, marcher jusqu’à la croix de Gresse (1580 m) au Pas du Serpaton.

Côté "est" :
Du stationnement avant Garnaire, rejoindre les trois bâtiments du hameau.
Au bout du terre-plein on retrouve le sentier balisé "vert-jaune" qui conduit droit au Pas de Serpaton. Le suivre sans difficulté de balisage.

Du Pas de Serpaton :
De la croix, descendre en versant est pour rejoindre la vire. Il y a plusieurs étages de vire dans ce versant, et celle décrite dans ce topo se trouve sur l’étage le plus bas. Pour l’atteindre, aller d’abord en diagonale descendante vers le nord, jusqu’au sapin repéré n°2 sur la photo. Franchir une première barre rocheuse, juste derrière ce sapin (délicat).
Faire un crochet d’environ 20 mètres vers le nord afin d’éviter une petite barre rocheuse. Revenir vers le sud au bosquet de hêtres. Continuer la descente toujours direction sud jusque sous un gros surplomb. Franchir vers le bas la deuxième barre rocheuse, ici toute petite. Repartir en direction nord : vous êtes maintenant sur la bonne vire (il ne reste plus qu’une seule barre rocheuse en dessous de vous, avant la forêt).

Le cheminement est évident, car la trace est bien marquée.

Au premier tiers du parcours, un éperon herbeux fournit un magnifique point de vue. puis on traverse facilement un grand couloir.

A mi-parcours, un changement d’orientation des falaises permet de voir la suite de la vire. Nouveau promontoire sur un gros bloc carré (presque plat).

Pendant environ 200 m, la trace devient un peu moins marquée, ce qui rend la marche moins agréable.

On arrive à un deuxième couloir, celui-ci beaucoup plus étroit et plus raide. Descendre dans son fond (délicat et exposé sur une dizaine de mètres). Ici, le sol est sur un rebord exposé nord, ce qui rend le sol plus humide et gras. Le piolet est vraiment nécessaire, ou mieux encore un brin de corde permettant de descendre ces 15 mètres (prendre 30 m de corde pour pouvoir la rappeler).

Remonter ce couloir d’éboulis, et en sortir à droite.

La trace redevient nette et commode.

Une partie horizontale ; puis une partie en descente nette ; puis une autre partie horizontale : on arrive bientôt à la fin.

Traversée exposée sur une trace assez petite et terreuse (10 mètres).

Puis descendre droit vers le bas vers un promontoire, ce qui semble être une impasse. En fait cela passe. La trace est excellente, mais particulièrement exposée.

On est arrivé dans les grandes pentes sous "le Collet". Monter facilement au pied du rocher du Cléton, puis rebasculer en versant ouest pour atteindre la cabane qui se trouve sur ce col.
On peut prendre un petit raccourci en montant directement au lieu-dit "le Collet", juste au sud du Rocher du Cléton.

Le retour se fait dans les alpages du versant ouest, ou sur la crête elle-même.

. Randonnée réalisée le 23 mai 2019

. Dernière modification : 21 mars 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

Afficher les commentaires précédents (5).
  • Et bien François, voilà un topo inattendu ! Depuis le temps que j’arpente ce Pas du Serpaton et tout ce coin, je n’aurais jamais eu l’idée de passer par là ! Et d’ailleurs, je n’irai pas, je te rassure, c’est ....disons que j’ai passé l’âge ! Mais c’est une belle vire, et une belle virée....

    Le 24 janvier à 22h19
  • Bonsoir vermatoiz,

    Et bien oui, j’ai l’habitude (pour les randonnées - seulement !) d’aller regarder ce qu’il y a derrière les crêtes, et de vérifier si, des fois, il n’y aurait pas quelque chose d’intéressant...???
    Là, ce fut un ticket gagnant !

    Récit de la sortie à venir sous peu.

    Le 24 janvier à 23h17
  • Bravo en tout cas !

    Le 25 janvier à 00h34
  • sortie du 4 février 2024.
    itinéraire plus en sécurité en sens inverse du topo
    la sortie nord de la vire est décrite comme " Traversée exposée sur une trace assez petite et terreuse (passage peut-être (?) mieux commode un peu en dessous, au ras de la falaise, mais je ne l’ai pas essayé…). Puis descendre droit vers le bas, vers ce qui semble une impasse. En fait cela passe. La trace est excellente, mais particulièrement exposée".
    Si on inverse l’itinéraire, ça devient moins chichiteux, la rentrée dans la vire par le nord est facile à repérer après une grosse écaille dans laquelle on peut se faufiler. La partie expo terreuse et étroite se fait alors en montant permettant de mieux assurer les appuis et sans possibilité de se tromper de sente.
    Deuxième avantage de partir par le nord, le couloir décrit par F. Lannes " On arrive à un deuxième couloir, celui-ci plus étroit et plus raide. Descendre dans son fond (délicat et exposé)." Effectivement, les 2/3 mètres en descente terreuse sont à mon avis les plus exposés de l’itinéraire. Lorsqu’on on part du nord cette courte partie se fait en montant avec l’avantage de beaucoup mieux assurer ses appuis.
    Partir nord contraint à descendre ce couloir. Le couloir est évident sur le cheminement. Quand on arrive sur le haut, on aurait tendance à partir à droite pour continuer sur la raide partie herbeuse. Il n’y aucune sente sur cette partie donc ne pas s’y engager. Descendre le couloir. Cailloutis roulant mais le couloir n’était pas assez raide pour décrocher. En bas du couloir avant la barre, la sortie à droite vers la la partie terreuse décrite ci dessus est évidente et même visible du haut.
    La sortie de l’itinéraire vers le sud se fait en remontée entre les barres presque sous le serpaton. Ne pas remonter à droite trop tôt. Bien continuer la sente qui est descendante au plus près du serpaton.
    PS : La pioche (piolet de marche) est nécessaire sur ce genre d’itinéraire, je ne comprends pas la préconisation du bâton rigide

    Le 5 février à 12h40
  • Bonjour stank,
    .
    Effectivement, prendre la vire à l’inverse du topo (c’est à dire nord ==> sud) est plus commode pour les passages qui deviennent "montants". Sauf donc pour le couloir d’éboulis, qui lui devient descendant dans ce cas, mais qui doit bien se négocier quand même. Chacun fait suivant son goût.
    Pour les photos toutefois, il vaut mieux avoir le soleil dans le dos, donc faire sud ==> nord.
    .
    Pour le "bâton rigide", je m’explique.
    Au tout début, j’avais acheté une paire de bâtons de randonnée, ceux qui sont télescopiques. Et puis un jour, pour la descente bien acrobatique d’une petite partie rocheuse, dans laquelle je m’appuyais sérieusement sur le bâton aval, la partie télescopique dudit bâton s’est repliée sur elle-même... ! L’appui, censé être de sécurisation, faisait faux bond ! Un petit saut obligé a conclu le franchissement de ces petits rochers, mais ce fut très très chaud, parce que la vire sur laquelle je "tombais" était très très pentue et la falaise en dessous très très haute...!
    Depuis cette mésaventure, j’ai changé mes bâtons et ai choisi des bâtons qui ne se replient pas, donc rigides (de ski de fond), de façon à être certain que l’appui aval ne se dérobera plus.
    Or je constate que beaucoup de randonneurs - y compris ceux qui vont sur les randos du vertige - sont équipés de bâtons télescopiques. Ces bâtons sont commodes quand on veut les ranger contre le sac à dos, lorsqu’on n’a pas besoin d’eux. Mais ces bâtons télescopiques sont un danger potentiel dans les passages scabreux.
    C’est pour cela que je fais cette note dans les précautions de mes topos.
    .
    Par contre tu as raison aussi en notant qu’un piolet peut être utile sur cette vire. Je vais modifier le topo en conséquence.

    Le 5 février à 17h13
  • Bonsoir François, merci pour les précisions sur l’utilisation inappropriée des bâtons deux ou trois brins sur les itinéraires exposés que tu pratiques. Idem sur tes topos sur l’utilisation pertinente du (des)piolet(s) sur pentes herbeuses très raides. Pour la vire du serpaton c’est vrai que l’option nord sud n’est pas très confortable pour les photos avec le soleil souvent dans les yeux.
    La boucle peut se faire aussi par le bas à partir de St Paul les Monestier -romant. compter 700m D+

    Le 5 février à 21h54
  • Je confirme pour les bâtons. Après quelques mauvaises expériences, j’ai renoncé à utiliser des bâtons télescopiques dans des situations où je devais pouvoir compter sur leur solidité. D’ailleurs, j’ai une opinion plutôt mauvaise de ces bâtons qui deviennent inutilisables à la moindre déformation.

    Seul gros inconvénient des bâtons non-télescopiques : C’est embêtant à mettre sur le sac lorsqu’il faut franchir un passage technique avec les mains ou au piolet !

    Des bâtons de ski de rando iraient très bien, mais c’est important de pouvoir changer les rondelles : Eté, hiver pour la neige, ou pas de rondelles du tout lorsqu’il faut pouvoir enfoncer le bâton profondément dans la neige pour s’assurer dans un raide dévers.

    Le 5 février à 22h43
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