Pointe d’Andey (1877m) par Dometta et La Revenne

Glières-Val-de-Borne - Termine - chez Bernard
GPS : 46.03081 6.40212

Vous aurez le choix soit de vous arrêter à l’extrémité de la route de Domptaz, soit de continuer jusqu’à l’extrémité de la piste un peu raide et caillouteuse qui prolonge cette route.
Nous avons choisi la première option.

Selon les critères de la FFRandonnée, cette randonnée peut être cotée ainsi :

Effort : 108 HKG E5 Difficile
Difficultés et engagement physique importants.
Randonnée pédestre très soutenue.

Technicité : T5 Difficile
Au moins un obstacle d’une taille supérieure à la hauteur de la hanche.
Les franchissements nécessitent l’utilisation des mains.
Les passages peuvent être ou sont sécurisés par des équipements.
Les bâtons peuvent être une gêne à la progression.

Risque : E4 Assez difficile
Exposition au danger forte.
Les possibilités de blessures graves sont réelles et multiples.
Le danger de mort est possible (Exemples : itinéraire de randonnée de montagne présentant des passages délicats à fort dévers, pentes raides exposées multiples, équipement possible, présence de barres rocheuses...).

Montée par Dometta

Au départ, à une bifurcation (panneau indicateur), nous avons pris la direction « Pointe d’Andey », qui mène à la croupe de Dometta.
L’indication « Solaison » correspond à la descente par La Revenne.
C’est donc la direction que vous emprunterez si vous suivez mes conseils 🙂.

Cette montée raide (qui sera une descente pour vous…) est très agréable et offre de jolis panoramas sur la vallée du Borne et sur la vallée de l’Arve (depuis La Torche).
Des chalets parsèment étonnamment le parcours… leur approvisionnement et leur accès ne sont en effet pas faciles. Ils semblent néanmoins utilisés.

Il n’y a pas de souci pour trouver le sentier bien marqué au sol et balisé par des traces bleues.

Une raide montée permet d’accéder au col (1 759 m).
Le sommet est proche mais nécessitera encore un peu de crapahut.

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La Pointe d’Andey (1 877 m)

Cette Pointe très connue est parcourue d’habitude depuis le Plateau de Solaison.
Elle offre un magnifique panorama à 360°.

Depuis son double sommet, sur l’un desquels est érigée la statue d’une Vierge, on peut admirer tous les massifs environnants et même au-delà (Lac Léman, Mont-Blanc, Haut-Giffre, Chablais, Jura, Bornes, Aravis, Bauges et même Chartreuse, …).

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Le Plateau de Solaison

Le Plateau de Solaison, entre la Pointe d’Andey et les Rochers de Leschaux, est un havre de verdure en alpage, très apaisant et où il est bon de flâner.

Vous pourrez y faire une pause gustative, comme nous l’avons fait, avant d’entamer la délicate descente de La Revenne (ou la montée à la Pointe d’Andey si, comme je le conseille, vous faites la boucle dans l’autre sens).

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La Revenne

Depuis Solaison, prendre l’un des nombreux chemins d’alpage qui mènent au Col de Solaison et aux Rochers de Leschaux.
Aux Berriers (1 510 m), un panneau indique La Revenne, avec tous les avertissements qui s’imposent et qui sont justifiés (voir photo).
Suivre la direction de La Revenne et passer à proximité d’un abreuvoir circulaire (voir photo).

Ensuite, il faudra avoir le pied sûr et montagnard ainsi que le sens de l’itinéraire…
Nous avions des crampons forestiers et nous n’avons pas hésité à les chausser pour la descente.

Au sommet du couloir de La Revenne, un point rouge est marqué au sol.
Vous pouvez avoir envie de vous diriger vers les rochers (sur la gauche quand on regarde la vallée)… c’est un cul de sac.
Vous pouvez aussi avoir envie de continuer sur la croupe herbeuse qui semble accueillante (sur la droite quand on regarde la vallée)… c’est aussi un cul de sac.
Il faut descendre « dré dans l’pentu »… pente raide, caillouteuse, avec des éboulis, où chaque pas devra être assuré (des crampons forestiers offrent une plus grande sécurité et une meilleure aisance, même si ça peut passer sans…).

Plus bas (où c’est moins raide), une main-courante a été installée.
Son but est certainement d’aider à la montée.
Le passage raide qui vient d’être franchi et qui est délicat à la descente, pose moins de soucis à la montée en mettant les mains et ne nécessite pas de main-courante. Cela confirme qu’il faut faire la boucle dans l’autre sens…

Arrivé à un « dévaloir », il faut se garder de l’emprunter et remonter vers la gauche.
On trouve alors d’autres mains-courantes, bien ancrées aux rochers et qui permettent de sécuriser le chemin très étroit.

Après une descente toujours raide en forêt, on rejoint un chemin beaucoup plus large et le retour au point de départ n’est qu’une formalité si on suit l’itinéraire le plus accueillant (attention, des chemins peuvent vous sembler attractifs mais sont en fait d’anciens chemins forestiers qui ne mènent plus nulle-part…)