Sommet de la Cavale (2147m) et le Coiro (2607m) en boucle par la crête des Rochers du Serre et la combe ouest de la Teissonnière au départ d’Oris-en-Rattier

De Grenoble, prendre la direction de La Mure.
Au rond-point de la zone industrielle, avant La Mure, prendre la direction de Nantes-en-Ratier (D114d).
Monter au col de Malissol et descendre à La Valette.
Environ 300m après la sortie du village, prendre à droite pour descendre à Basse Valette.
Continuer, dépasser Les Everras pour arriver à Oris-en-Rattier.
À la sortie du village, prendre à gauche une petite route que l’on suit jusqu’à la colonie de vacances. (Cette bifurcation se situe après l’église que l’on aperçoit en contre-bas).
Se garer au parking herbeux matérialisé par un panneau bleu, deux lacets au dessus d’une grande baraque allongée.

Itinéraire en grande partie hors sentier, sens de l’itinéraire et capacité d’observation indispensables.
Parcours de crête débonnaire jusqu’au sommet de la Cavale.
Le début de la crête des Rochers du Serre est facile au début, bien qu’exposé sur son versant est. On met un peu les mains tout au plus.
Cela se complique après le replat. Les dalles sont raides du côté ouest et exposées du côté est, mais le cheminement sur le fil est peu pentu au début.
Puis cela devient beaucoup plus raide sur le fil, il y a une cinquantaine de mètres à grimper en II-, le premier tiers dans du mixte rocher/terre/herbe ou pas grand chose ne tient, puis plus rocheux et plus solide, sans être complètement fiable pour autant.
La descente du sommet sur l’arête sud demande de la vigilance sur sa première partie, puis désescalade en II+ ou III sur quelques mètres selon le cheminement choisi.
La remontée sur la crête pour sortir de la combe et basculer sur la croupe sud-ouest se fait en terrain très raide herbo-rocheux sur une trentaine de mètres de dénivelé.

Du parking, prendre la passerelle qui traverse le ruisseau de la Teissonnière et remonter le champ en bordure de forêt.
Si les clôtures sont en place on prendra la piste herbeuse qui longe le ruisseau, avant de le traverser un peu plus haut et on rejoindra le champ plus haut par une trace qui monte raide juste après avoir traversé.

On traversera un petit ruisseau vers la gauche puis on le longe plus ou moins en restant dans la partie herbeuse. On finira ainsi par rejoindre la piste balisée menant au Col du Plan Collet.

On prend alors le sentier qui part à gauche pour suivre la Crête de Côte Belle.

À l’altitude 1583 on trouve un poteau indicateur pour un sentier traversant la Combe de la Teissonnière : on reviendra par là pour boucler l’itinéraire.

Le sentier amorce un virage vers la droite et il faudra le quitter juste après (cairn) pour suivre la trace abondamment cairnée qui remonte la Crête de la Petite Côte jusqu’au Sommet de la Cavale.

De là, on descend d’une vingtaine de mètres en direction de la crête suivante.
Il n’y a plus vraiment de trace, mais des traces de passage parfois.

Il suffit de suivre la crête, soit sur le fil, soit sur le flanc est le plus souvent, parfois sur le flanc ouest, quand celui-ci est trop effilé.

On finit par arriver à une zone assez plane et large.
On voit alors que la suite est plus sérieuse :

D’abord des dalles bien lisses et inclinées et un fil de crête très fin, mais on peut facilement passer en versant est sur cette partie.

Puis le fil se redresse sérieusement et il faudra grimper sur environ 50m, d’abord en versant est en terrain un peu pourri (et exposé), puis sur le fil avec un rocher de meilleure qualité, sans être sûr pour autant, bien tester toutes les prises.

On arrive enfin peu en dessous du sommet de la crête et une traversée horizontale en bon rocher permet de rejoindre le sentier balisé au point 2537, que l’on suit jusqu’au collet qui donne accès au versant nord.

Il ne reste plus qu’à terminer l’ascension en suivant les cairns : légère descente, contournement d’une zone rocheuse par la droite pour aboutir au petit couloir ocre qui nous fait retrouver le versant sud et la dizaine de mètres à grimper en bon rocher nous séparant du sommet.

Descente :

On va d’abord rejoindre la belle zone ocre vif située à l’ouest du sommet.
Pour cela on empruntera la petite arête sud, d’abord par son flanc est (bien passer sur le flanc et ne pas rester sur le fil qui et trop instable), puis par son flanc ouest (quelques mètres à désescalader (II+) pour rejoindre un petit couloir nous amenant à la partie colorée).
Il est également possible de désescalader une petite cheminée centrale au lieu de basculer sur le flanc ouest, 3m en III.

Une fois sur le replat ocre, on suit une bonne trace vers l’ouest qui nous amène à l’extrémité de la crête sud-ouest en rive droite de la combe par laquelle on descendra.

La pente n’est pas trop raide, le terrain plutôt agréable en petit cailloux, plutôt meuble. On a l’impression qu’il y a des ruptures de pente, mais en réalité il n’en est rien (ce qu’on savait à la lecture de la carte, et dont on s’aperçoit au fur et à mesure de la descente).

On descend ainsi en restant plutôt rive droite de la combe, puis on vise plus à gauche un replat herbeux à l’altitude 2350, et un second 50m plus bas.
Il y a des traces de passage dans cette zone plus végétale.

Au second replat, on voit qu’on ne pourra pas continuer à descendre dans cette direction car on butte sur une arête rocheuse qui plonge sévèrement.

C’est alors qu’il faut trouver de l’autre côté du pierrier qui est à notre droite une trace qui va remonter sur la crête bordant la rive droite de la combe.
Cette trace se voit bien sur sa première partie, on la rejoint facilement en traversant le pierrier puis en empruntant une bonne vire.

Il n’y a plus qu’à monter au mieux, c’est raide, puis très raide. La trace part alors vers la droite pour éviter une partie trop raide et fait un crochet au-dessus pour revenir vers la gauche et par un petit couloir qui descend rejoindre un petit ravin que l’on traverse facilement pour finalement sortir sur la croupe.

On descend cette belle pente (trop) moelleuse jusqu’au niveau de la Baraque du Jas en restant sur le large fil, puis l’on tire à gauche pour rejoindre le sentier traversant la combe, qui nous ramène au poteau indicateur mentionné au début.