Sortie du 22 juillet 2015 par Rapha06 Pic de Rochebrune (3321m)

Grand sommet 3000 du Queyras, passage obligé pour tout randonneur alpin qui se respecte !

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Grand beau le matin mais très vite se bouchant pour laisser place à un brouillard persistant à plus de 3000m, heureusement pas de pluie !

Récit de la sortie

Ouverture du sujet

Après la canicule de ce début juillet ayant duré plus de deux semaines, le temps à viré à l’orage les APM… Heureusement, le matin on peut se faire plaisir le temps de quelques heures…
Pour cette première ascension du Pic de Rochebrune, la vue n’était pas trop là puisque des nuages sont venus nous envelopper non loin du sommet mais on repassera, comme on dit souvent.

Récit de la sortie

Au départ, tout semblait parfait : une bonne condition physique ainsi qu’une météo parfaite : nous nous élançons donc à l’assaut du Pic de Rochebrune, un sommet qui nous faisait de l’œil et qui nous faisait peur jusqu’à présent.

Mais pour progresser, il est important de sortir de sa zone de confort... Puis c’est tellement motivant de partir à "l’aventure". En effet le Pic de Rochebrune s’avère être une aventure pour nous...

Passés rapidement le Col Vieux, nous redescendons la pente l’autre côté en suivant le discret sentier vers le Col des Portes.

Il n’est pas difficile de suivre le sentier, cela nous rassure puis on se rapproche vite du sommet.

Les nuages commencent à bourgeonner tout autour, ce qui nous fait légèrement douter mais pas question de rebrousser chemin, il nous fait trop envie celui-là !

Au Col des Portes quelques temps après, on s’octroie une belle pause car le ressaut d’éboulis d’accès au col nous a bien entamés.

Après le col, un joli et évident sentier s’élève au sein de pentes d’éboulis croulants et physiques.

On arrivera à gravir cette pente doucement mais surement jusqu’à atteindre le pied du couloir menant à la brèche sous le sommet.

D’autres cordées sont présentes, ce qui nous facilite la progression, car il est facile de se perdre dans ce dédale...

Nous enfilons alors le casque car les chutes de pierres deviennent très probables ici avec les autres cordées devant et la qualité du terrain.

Bien que pas difficile, une ambiance très austère et sauvage se trouve dans cet environnement minéral. La brèche sous le sommet nous accueillera quelques instants plus tard...

C’est alors que se découvre le passage clé de l’ascension qui est la fameuse faille à gravir avant d’emprunter une vire sur la droite.

J’avoue que j’ai longuement hésité avant de m’engager dans ce passage, moi qui n’ai pas encore l’habitude de la varappe...

J’avoue également m’être rabattu après avoir essayé de passer...

Je laisse donc Fredo partir tout seul vers le sommet en espérant le revoir rapidement car le brouillard commence à remonter et à envelopper le sommet...

Un quart d’heure plus tard, il est de retour et m’invite à le rejoindre. En effet, il m’avoue que le final n’est pas si difficile.

Alors sans plus attendre, je me lance, bien décidé à finir cette ascension tant voulue.

Contre toute attente, j’arrive enfin à passer la faille puis je découvre le final qui s’avère assez évident finalement même si le terrain est bien croulant et qu’il faut faire attention aux appuis. Mais je finirais par atteindre le relais se trouvant au sommet, et sous le brouillard... Je n’aurais pas le panorama mais au moins j’ai réussi à gravir ce Pic de Rochebrune dont je rêvais !

J’en suis assez fier, ce qui me remotive complètement !

On ne va pas traîner là-haut car on est conscient que le brouillard est signe d’averses en fin de journée, donc ni une ni deux on entame prudemment la descente.

Le passage clé s’avère finalement bien plus simple en descente, ce qui me rassure davantage puis l’on redescend les éboulis que l’on a monté avant de prendre la pause déjeuner sous le Col des Portes.

On a de la chance apparemment puisque les nuages bourgeonnent tout autour de nous mais jamais à notre niveau, ce qui nous laisse un créneau supplémentaire pour rentrer au sec.

Même si les difficultés sont derrière nous, la pluie ce n’est pas quelque chose dont nous rêvions.

Après 1h15 de retour vers le Col de l’Izoard, nous arrivons sous le soleil ! Mais la pluie n’est pas loin car ça bourgeonne grave tout autour et en effet, 30 minutes plus tard c’était la douche !

Timing parfait et bonnes conditions au final, de quoi nous ravir et de voir plus grand pour nos prochaines aventures...

Un sommet qui nous aura marqué tous deux par le déroulement de la journée avec des doutes et des réjouissances...

. Randonnée réalisée le 22 juillet 2015

. Dernière modification : 21 juillet 2020 (Avertissements et Droits d'auteur)

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