Sortie du 29 juillet 2018 par Jipé Montagne de l’Ubac - Sommet de Grisonnière (2010m)

Beau temps estival, ciel bleu.
14° au départ des Béliers, la température prendra +10° au Col de Grisonnière et continuera de monter en même temps que moi !
Heureusement une brise au sommet pour adoucir la traversée.

Les très belles images de Stéphanie avaient attiré mon attention sur cette rando et ses très beaux panoramas ...

Alors hop 8h00 aux Béliers et c’est parti, bien sûr je n’aurais pas ces couleurs chaudes et cette lumière douce de l’Automne, mais j’ai pu profiter de la vue et d’une verdure assez rare en Juillet dans notre département.

L’itinéraire par le Col de Mariaud se fait par une piste carrossable, des véhicules de tourisme étaient garés au col, dans un virage il y a une source captée qui coule dans un tronc d’arbre/abreuvoir, est-elle potable ? rien ne le dit !

La pause au Col est très agréable, de belles vues à contre-jour le matin sur le ravin de Rosé (rien que le nom est source d’inspiration ... )

La montée sur la Barre des Béliers se fait en partie à couvert et par une chaude journée on l’apprécie, la petite crête ouvre déjà sur les panoramas qui suivront. Les pâturages de la Montagne des Têtes sont d’une douceur qui contraste avec les Pics de la Blanche, la lumière n’est pas encore trop dure à cette heure de la journée, faut savourer !

Et puis le Col de Grisonnière, la belle pente qui mène au sommet ... Le sommet et la vue à 360° sublime, ça vaut l’effort !

Surprise du jour il y avait un congrès de fourmis volantes, avec démonstration en vol des dernières technologies et autres voltiges ... Je n’en avais jamais vu autant et un peu sans gène les bougresses ! En contrebas de la crête j’ai pu trouver un petit replat pour casser la croûte tranquille.

S’ensuit une agréable traversée des crêtes jusqu’au point 2002, tout en douceur et sans difficultés par temps sec. Et un retour par la variante proposée par Stéphanie, qui donne un point de vue en contre-plongée sur les crêtes plutôt sympa.

À la cabane du berger (La Grande plaine) il y a des moutons et deux patous, tout ce beau monde dans un enclos traversé par la piste.
Apparemment les deux compères ont été bien éduqués, un groupe de jeunes est rentré dans l’enclos, les chiens ont un peu aboyé, les ont écartés du chemin et du troupeau sans aucune agressivité, on aimerait que ça se passe toujours ainsi.

Moi j’ai contourné l’enclos pour traverser le Ravin de Prés Chastan en coupant au plus court, les chiens n’ont pas bronché, pas un bruit, tout c’est fait en douceur, et c’est bien plus cool !

Une très belle journée au final, avec l’envie de revenir à en Automne par le sud-est cette fois-ci.