Sortie du 25 juin 2019 par BA42 Crêts de la Perdrix (1430m) et de la Chèvre (1427m) par le Saut du Gier et la Scie du Bost

Malgré la beauté du site du Saut de Gier, je n’apprécie pas vraiment ce versant nord-ouest, trop sombre le matin.

Cependant, son intérêt croit proportionnellement avec la température ambiante.

J’ai appris que le sentier entre le saut du Gier et la Jasserie avait été débalisé et je voulais me rendre compte par moi-même.

Départ 8h15, il fait 22°C avec un peu de vent. Sentier très raide jusqu’à la cascade. Le site serait magnifique avec du soleil. Il me faudrait revenir et partir de la Jasserie, descendre et remonter.

Le sentier ! Effectivement, panneau enlevé, balisage effacé. Pas de panneau d’interdiction non plus.
Le circuit balisé passe par Pomey. Soit, du Saut du Gier à la Jasserie 5,6km.
Par le sentier direct, c’est 1,5 km...

Aucune explication ni par panneau, ni sur les sites du Parc du Pilat. Propriétaire qui interdit sa forêt, sentier trop raide et jugé dangereux ?
L’accès au pied de la cascade sur des rochers souvent humides, l’est davantage.

Au niveau de la bifurcation sentier du Saut du Gier et Sentier de Pomey, la balise indique "Saut du Gier 1 km Aller-Retour obligatoire".

Bien entendu, les familiers du Pilat n’ont pas besoin de marques de peinture...
Au cas où, le Chirat au pied de la cascade, se remonte. pas aisément, mais cela est possible, passage testé...

Après une pause au pied de la cascade, je monte donc par l’itinéraire direct puis par un sentier non cartographié qui va traverser le Gier en amont des cascades pour rejoindre le GR7.

Jasserie à 10h12, sans avoir eu trop chaud. Au contraire de la famille Masson. Eux, ils ont eu chaud ! La grange au nord, attenante aux bâtiments principaux, a entièrement brûlé.

Sur le plateau, le vent du sud est fort. Arrivé au crêt de la Perdrix, je sors le pull. C’est celui sans capuche, dommage...

Ciel de plomb, visibilité sur les lointains médiocre, les Trois Becs se devinent.

Pause casse-croûte dans un recoin abrité au crêt de la Chèvre.

Descente paresseuse par les sentiers qui traversent les prairies ; sous les crêtes, la température ressentie monte brutalement et le pull regagne le sac...

Retour dans la forêt par Pomey par une température agréable quand le vent souffle, étouffante à l’abri.