Sortie du 1er août 2019 par Jérémy Pointe Percée (2750m) par le col des Annes

Ensoleillé jusqu’en milieu d’après-midi, quelques nuages ensuite. Températures agréables, pas de vent, même au sommet.

La Pointe Percée est un sommet qui me fait de l’œil depuis longtemps. Une visite s’impose !

Je quitte le col des Annes à 09h40.

La montée jusqu’au refuge de Gramusset n’est pas trop difficile. C’est après que les choses sérieuses commencent.

En effet, il faut tout d’abord cheminer au milieu des lapiaz, avant de remonter un pierrier qui m’a l’air d’être bien glissant, en voyant les nombreux dérapages des personnes qui descendent.

D’ailleurs, un imprudent va choisir d’éviter ce dernier en se laissant glisser sur le grand névé voisin. Un pied en avant, l’autre en arrière, avec un bâton pour se retenir. Il ne faut pas avoir peur de se louper, vu la forte pente...

Après, c’est la partie escalade du parcours qui m’attend. Ce n’est pas trop difficile en soi, il faut surtout faire attention aux rochers très patinés par les nombreux passages. Et il y en a du monde aujourd’hui...

Le nouveau balisage permet de facilement trouver les bons passages. Comme c’est la première fois que je viens ici, je n’ai jamais suivi l’ancien balisage, mais ce dernier semble beaucoup moins précis.

Par la suite, je débouche sur la crête, de laquelle le Mont Blanc et la vallée de l’Arve se dévoilent. Aucun nuage ne perturbe la vue sur les différents massifs, c’est prometteur ! Encore un effort, le sommet n’est plus très loin.

Il reste à passer l’antécime, avant de trouver l’arête courte, mais aérienne, puis le sommet.

12h50, la Pointe Percée est atteinte. Et là-haut, c’est juste magnifique ! Entre le massif du Mont Blanc juste en face, la vallée de l’Arve en contrebas, les Fiz, le Beaufortain, le Chablais, le reste de la chaîne des Aravis bien évidemment, les Bornes, le lac Léman, le Jura, le Mont du Chat, les Bauges, etc, et même le Pilat, il y a de quoi profiter.

Il y a un peu de monde, fait courant pour toute grande classique. Mais ce n’est pas trop gênant. Je serai même seul pendant un petit moment avec un autre randonneur.

14h00. Les yeux ont du mal à décrocher des paysages mais il faut commencer à descendre, d’autant plus qu’au loin, des cellules orageuses commencent à se former au-dessus du Beaufortain.

La descente n’est pas très compliquée, il faut cependant être concentré et se méfier des rochers patinés.

J’arrive ensuite au niveau du névé, où les rochers laissent place au pierrier qui m’avait donné l’impression d’être glissant ce matin. Et bien même si c’est raide, avec les bâtons et les pieds en travers, ça passe bien ! Comme quoi...

15h55, je retrouve le refuge de Gramusset, à côté duquel je fais une pause jusqu’à 16h30.

Il me reste alors à regagner le col des Annes, que j’atteindrai à 18h00, avec la fierté d’avoir fait ce magnifique sommet qu’est la Pointe Percée.