Sortie du 22 février 2020 par sugar mountain Chapelle du Mont Saint-Michel (895m) par la grotte des Fées et le Rocher Rousset

Grand beau sans vent, froid au petit matin puis se radoucissant rapidement. Terrain assez gras.

C’est en binôme, avec mon cousin qui connait le secteur comme sa poche, que nous partons affronter les pentes raides et austères de cette montagne dominant Challes-les-Eaux. Il parait que les environs de la Grotte des Fées sont infestés de tiques, d’où la décision d’y faire un tour en cette période où elles vivent au ralenti.

Histoire de bien se réchauffer en ce début de matinée frisquet (après tout, nous sommes au mois de février), nous décidons de grimper par le sentier dit "sportif" au lieu du chemin de la Gorge de Camelot situé plus au nord. Du débouché des deux itinéraires, l’accès à la Grotte des Fées n’est pas bien loin.

Le "sentier" est bien raide et par endroit glissant, mais finalement la progression est plutôt aisée. Cela devient un peu plus sérieux en grimpant le couloir rocheux partant à gauche de la cavité. Étant en tête de marche, je suis prêt à me fourvoyer une dizaine de mètres plus haut en voulant continuer tout droit par une trace bien raide et terreuse. Heureusement, mon acolyte m’indique la petite vire bien sournoise à suivre sur la gauche. Elle débouche sur l’escalade d’un lapiaz incliné qui, à mon goût, est bien trop courte. Et la suite se déroule sur du sentier plutôt pépère.

Arrivé sur la crête, les pelouses sèches sont vite rejointes, nous offrant un bluffant panorama dont on ne se lassera jamais. La Chapelle du Mont-Saint-Michel vaut, bien entendu, également le détour, où un banc récent placé à proximité nous permet de nous reposer sous une délicieuse douceur printanière.

Pour le retour, nous choisissons une autre option que celle du topo, le sentier après le Rocher Rousset ne m’ayant pas laissé d’agréables souvenirs dans le passé, le jugeant trop cassant. C’est donc dans le sens opposé, sur un chemin plus agréable ponctué de belles prairies, que nous filons en direction du Grand Joueret. Nous en profitons d’ailleurs pour gravir cette bosse débonnaire, histoire de mieux contempler les sommets environnants.

Enfin, le final de cette randonnée est on ne peut plus agréable, en descendant cette fois-ci la piste de la Gorge de Camelot.