Sortie du 6 août 2020 par patrick73 Ouille des Reys (3081m) - Traversée du col des Reys - Lac du Pys et Plan des Eaux sur le sentier balcon de Haute-Maurienne

Ouille des Reys arête O depuis le pont de l’Ouillettaz en aller-retour.

Grand beau temps, je crois qu’on appelle cela une tempête de ciel bleu.
Gelée blanche dans les alpages à 7h30, puis doux sans vent le matin, puis très chaud l’après-midi.

Présence de quelques beaux névés à partir de 2800m sur ce versant SE, et une belle langue de neige bien gelée sous le col des Reys.

L’arête O de l’Ouille est en bon schiste détritique Vanoise ! Les quelques passages grimpants sont en bon rocher franc (ça reste des schistes quand même !)

Depuis le Plan des Eaux, une sente cairnée amène au col puis au sommet (Je ne m’en souvenais plus !)

L’arête reste un terrain très alpin, haute montagne et aérien même s’il est facile.

Dénivelée : 700m.

Difficulté : PD inf, pas de 2 sur l’arête dont le gendarme gris juste avant le sommet qui est aérien (un «  bout  » de corde peut aider).

Distance : 11.5km AR.

Horaire : Montée 3h30, descente 2h15.

Ouille des Reys Arête O depuis le Pont de l’Ouillettaz et le col des Reys en aller-retour, jeudi 6 aout 2020.

« Beau »

Ça ne va pas être facile de décrire comment c’était beau cette balade.
Je pourrais énumérer les synonymes de cet adjectif, mais pour autant je ne suis pas sûr que ça rendrait l’ambiance !

C’était un mélange de grandiose, de douceur, de bien-être, de bienveillance cette journée.

Pas très long, au moins en dénivelée, pas difficile à part un pas aérien sur l’arête, donc c’était pas stressant.

Aéré et aérien, coloré et limpide, parfois raide mais tout en douceur, du vert du bleu du blanc. Des névés des glaciers, des lacs, des falaises des à-pic et des plateaux.

Et puis cet ocre brun si caractéristique des schistes au soleil, noirs le matin, luisants au soleil, presque rouges au couchant.

Et que dire du magnifique versant SE de la pointe des Arses et de l’Ouille Noire ! Ça n’a rien à voir avec les grandes parois chamoniardes ou du grand Oisans sauvage.
Mais c’est à-pic, c’est grandiose, c’est sauvage.

Alors on a pris notre temps, on en a profité. Le cadeau ce fut l’arête aérienne comme un fil tendu entre le ciel et la terre.