Sortie du 1er avril 2021 par roycla Le Grand Mas antécime (2126m) – à raquettes

Météo :

• Grande tempête de ciel bleu en ce 1er Avril

Participants :

• Danny
• Sylvie

Du petit hameau du Mollaret, véritable belvédère sur les Aiguilles d’Arves les raquettes accrochées aux sacs à dos, nous quittons rapidement la petite route goudronnée pour prendre le sentier qui coupera plus haut celle-ci.

Nous débouchons sur le lac de la Léchère (1710m) endormi sous une couche de glace lui donnant un aspect laiteux, la neige bien présente libère par endroit quelques ilots herbeux où apparait le timide crocus.

Nous poursuivons sur la piste enneigée en direction de la croix du Grand Mas , les pas s’enfoncent dans cette neige déjà molle malgré l’heure matinale et nous préférons chausser les raquettes pour plus de confort.

Quelques courts passages soutenus s’enchainent avant d’arriver sur le grand espace blanc du Grand Praz où se tapit le minuscule abri-refuge solidement barricadé et cadenassé pour cause d’incivilité il y a quelques années, nous profitons de ces 2 petits bancs pour un court arrêt.

Notre objectif est en vue, ’’ dret’’ devant dans la rude montée qui traverse la forêt de sapins odorante et sa bienveillante fraicheur pour un final de haute montagne où l’on a peine de ne pas se laisser distraire par le magnifique cadre qui nous entoure.

Deux parapentistes nous survolent dans un ballet gracieux et silencieux dans ce ciel azuré.

À l’antécime du Grand Mas, nous profitons sur les rochers pleinement et longuement de la pause casse-croûte pour savourer le panorama grandiose avant les restrictions de libertés.

Retour dans la neige de printemps, glissade dans le pentu, puis un petit détour pour la Croix que nous n’atteindrons pas cette année, car mon frère Danny plus habitué à dévaler les pistes des stations de ski se prend quelques contractures aux cuisses, privé de tire-cul dans cette initiation à la force du mollet.

Nous atteignons les Cohendet rapidement en coupant à travers les prairies déneigées où l’herbe couchée n’a pas encore retrouvé sa verdeur de printemps.

Ces lieux magnifiques que je retrouve chaque année avec un réel plaisir nous offrent de très belles vues, nous les laissons avec regret au mythique Dahut dont nous avons aperçu les traces dans un goulet bordé de sapins sous l’antécime du Grand Mas.