Sortie du 12 décembre 2021 par BA42 Le Pilat : la "Route des Crêtes"

3h30 de soleil et 30’ de brouillard. températures 0°C mais avec un petit "noroît" bien frisquet.

C’est dimanche, le ciel est bleu et il y a de la neige au-dessus de 1000 m. Un dimanche, il ne faut surtout pas aller au Bessat qui va être pris d’assaut.

Mais la météo est formelle seul le Pilat sera ensoleillé.

Je pars donc pour faire le circuit dit du Chemin de fer.

Montée au Bessat en roulant lentement au cas où un animal déboucherait de la vallée du Furan. Malgré la neige, il y a une chasse en cours.

J’ai un peu trop traîné pour me préparer et les parkings de la Croix de Chaubouret sont complets.
Pas de Chemin de fer...

Je prends la direction de la Jasserie. Il y a cinq parkings plus celui de la Jasserie. Seul ce dernier est en partie dégagé. En temps normal, on peut y garer cent véhicules. Là, avec seulement quinze, c’est complet...

Finalement je me gare sur le plateau, au bord de la route, je ne suis pas le seul...
Cet après-midi, ce sera folklorique quand la plupart descendront et que quelques-uns arriveront...

Le paysage est tout givré et c’est magique. La marche, elle, est pénible car la trace raquette est pleine des trous de ceux qui n’en ont pas.

Je commence par le crêt de l’Arnica et celui de la Chèvre avec un petit détour pour aller voir le sphinx. Il est midi, les Alpes sont encore à contrejour. Ce sera mieux dans 30’.

La météo avait raison. Les monts du Forez et le massif du Mézenc sont dans le brouillard. Les monts du Lyonnais sont dégagés mais la neige y est rare.

Je poursuis par les crêts de l’Étançon et du Rachat.

Je contourne le crêt de Botte par l’ouest et gagne le sommet pour faire une pause.
Je n’irais pas au crêt de l’Œillon.

Retour par la piste dite "Route des crêtes".

N’étant pas passé par le crêt de la Perdrix à l’aller, j’en prends le chemin.

C’est alors que le brouillard arrive de nulle part. Il se forme au-dessus de la ligne de crête et envahit les sommets en quelques minutes.

Pas d’arrêt au crêt de la Perdrix, descente directe.

Comme prévu le retour en voiture fut folklorique avec d’âpres négociation pour convaincre six véhicules montants de reculer pour laisser passer cinquante descendants. Nombre augmentant de minute en minute...