Sortie du 21 août 2022 par jean331 Le Grand Galibier (3228m), par Plan Lachat et le col de la Ponsonnière

Beau temps, chaud.

Un classique à la réputation complètement justifiée

Ce sommet du Grand Galibier n’était pas dans ma liste prioritaire au début de mon séjour à Valloire. Malgré la réputation flatteuse de cette montagne, j’avais un peu peur de me retrouver sur un itinéraire très (trop) fréquenté. Mais à force de la voir sous toutes ses coutures lors des différentes balades réalisées dans le coin, j’ai fini par y aller, non pas à reculons, mais (disons-le comme ça), avec un enthousiasme modéré.

La montée vers le Lac des Cerces au départ de Plan Lachat était comme je l’imaginais bien fréquentée. En revanche, une fois le Col de la Ponsonnière atteint, l’affluence devenait tout à fait raisonnable (même si ce n’est pas le désert de Gobi non plus, surtout un jour de grand beau temps au mois d’août).

Surtout, la suite n’est qu’enchantement : embrasement de couleurs aux abords du Lac Blanc, éclat de lumières presque aveuglantes dans les rochers, panorama immense qui s’ouvre progressivement dévoilant les massifs à perte de vue. La montée vers le Grand Galibier se singularise la formidable variété des paysages qu’elle offre au randonneur.

La monotonie n’ayant pas sa place ici, on aura finalement l’impression de déboucher très vite au sommet, l’occasion de s’étourdir une nouvelle fois avec la vue monumentale vers les Écrins, les Cerces, la chaine des Aiguilles d’Arves, etc.

S’ensuivait alors une longue séance de contemplation, les nuages venaient caresser les cimes et les glaciers, c’était magnifique.
J’étais tellement bien par là-haut que j’ai retardé au maximum le retour vers Plan Lachat. Aux abords du Col Termier, comme l’envie était toujours là, je me suis ainsi mis en tête d’aller voir comment ça se passait vers le Roc éponyme.

Tentative au Roc Termier, vite abandonnée

En descendant du Galibier, ce sommet est bien visible et semble offrir une rampe de caillasses facile jusqu’à sa plateforme sommitale. Au niveau du petit lac du Col Termier, j’ai donc quitté l’itinéraire de retour pour entamer la montée dans le pierrier de droite qui amène sur une épaule au pied de la rampe en question.

Celle-ci se remonte aisément même si c’est raide jusque sous la ligne de crête barrée par des rochers en piles d’assiettes où absolument rien ne tient. On se trouve alors juste au-dessus de falaises impressionnantes sur un terrain ultra instable. Il semble possible de contourner cet obstacle en longeant le rebord du précipice vers la gauche mais là-aussi, le terrain est horrible (pentes en dévers très raides archi pourries et très exposées).

N’ayant aucune envie de gâcher une journée jusque-là idyllique, je renonce sagement après avoir pris quelques photos et redescends vers Plan Lachat pour de bon cette fois.