Sortie du 5 mars 2023 par Jicépé Mont Saint-Mury (2038m) par le col de Pré Long – à raquettes

Temps annoncé ensoleillé sur Belledonne.
Le matin, des nuages encore accrochés aux pentes jusqu’au Col du Pré du Mollard, puis soleil radieux.
Brume en vallée : il fallait être au-dessus pour profiter pleinement de la journée.

La neige se fait rare sur les versants exposés : les raquettes sont restées sur le sac pour la montée, mais la descente par les Sabottes a permis de les chausser, depuis la crête jusque sous le refuge.

La route est bien dégagée, sauf un virage à l’ombre sous le final. Quelques voitures au parking de Pré Long.

La montée s’effectue d’abord sous bois, agréable. À la Souille (panneau Pré Comté ?), je reconnais le site passé il y a longtemps pour aller au Lac Blanc. La montée jusqu’au Col du Pré du Molard est plus soutenue et surtout à l’ombre : neige et givre y persistent. Au Col, la vue s’ouvre dans les alpages vers le Grand Colon. Après une remontée en forêt, le refuge du Pré du Molard est atteint : apparemment ouvert, mais pas encore réveillé à l’heure où je passe.

La montée reprend derrière le refuge, sur une croupe herbeuse d’abord, puis dans des pentes plus soutenues où la neige impose parfois de perdre le sentier d’été. Le sommet que l’on a en point de mire depuis le refuge est en fait une antécime : on atteint un petit plateau où deux autres sommets se profilent : des couloirs neigeux permettent de les gravir directement de face, mais sans piolet, je préfère les contourner par la gauche, retournant une belle trace de ski venant des Sabottes.

La crête au-delà du sommet du Mont St-Mury est atteinte, d’où son ascension est facile à pied. La vue est étendue : versant ouest de Belledonne (Grand Replomb, les Trois Pics, Lances de Domène, Grand Colon), et en face : Vercors, Chartreuse, Bauges et Aravis.

Revenu au collet sur la crête, je peux chausser les raquettes pour revenir sous le sommet et descendre à droite vers le Sabottes. Il y a des traces, mais il ne faut pas rater sur la crête le basculement sur le versant du Habert des Sabottes. Ce versant est encore bien enneigé et la traversée est aisée avec les traces existantes. Je choisis de ne pas descendre au Habert mais de rester de niveau (sentier d’été) en direction du refuge, pour descende au dernier moment les pentes des alpages enneigés retombant sur la piste de desserte du Habert.

La suite est un retour par les chemins utilisés à la montée, avec nettement plus de monde vu l’heure moins matinale.
Une sortie pas très longue (840m de D+ en 6h), mais belle et agréable