Sortie du 4 février 2024 par Jicépé Lac Crintallia (2420m) et le Teurre (2364m) – à raquettes

Le brouillard persistant dans les vallées laisse place à un franc soleil en montagne.
Beau temps donc toute la journée, le regel nocturne n’était pas trop dur, la douceur commençait à ramollir la surface de la neige.

Au départ du Bettaix, je suis seul dans le parking, les remontées vont démarrer. Je suis heureusement surpris : il y a encore pas mal de neige dès le départ. Les raquettes ne resteront pas sur le sac cette fois.

Le début de la montée est assez rude, en suivant plus ou moins un chemin entre les arbres. N’ayant pas chaussé les crampons, je me décide assez rapidement à chausser les raquettes pour ne pas glisser.

L’itinéraire passe près de plusieurs chalets bien rénovés, suit le ruisseau des Yvôses, alterne des bosses et des replats, avec beaucoup de traces de ski de randonnée. Les talus après les chalets rencontrés sont avalés sans trop d’effort, les raquettes accrochant bien dans les traces de dérapage des skieurs.

Plus haut, j’oblique vers la droite pour aller rejoindre la Combe du Château Philibert dont les pentes me paraissent plus débonnaire. Je dois tout de même effectuer une petite traversée en dévers qui demande de l’effort. Mais la fin de la montée est douce jusqu’au Col du Teurre, d’où le versant Pointe de la Masse se découvre.

Là, je fais une boucle un peu plus loin vers ce que je crois être le Lac de Crintallia, mais en fait ce n’est qu’une tourbière en aval du Lac, ce dont je me suis aperçu plus tard : j’aurais donc raté le Lac.

De retour au Col, je gravis le sommet principal (2389m) mais ne pousse pas jusqu’au pylône, la flemme de multiplier descentes et remontées. Le tour d’horizon est étendu côté Cheval Noir, Beaufortain, Mont Blanc et Grand Combin, Péclet-Polset... ne manquent côté Vanoise apparemment que la Grande Casse, et bien sûr tout le versant sud (Oisans, Encombres,... il faudrait monter pour cela à la Gratte).

La descente est assez facile en raquettes dans une neige tantôt encore dure, tantôt souple mais n’enfonçant pas trop. Je descends bien plus droit dans la pente qu’à la montée, les variantes étant possibles tout le long et les traces de ski indiquant les itinéraires variés possibles.

Seul dans la montée et au sommet, juste quelques groupes de skieurs des Ménuires de passage au Col depuis la Pointe de la Masse, une bestiole type hermine levée au début de la montée.