Sortie du 17 mai 2024 par Dyn’s Tête des Vautes (2188m) par le Lac du Lauzon

Un petit tour au Lauzon pour aller voir l'avancée du dégel.

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Guide 50 randonnées vers les lacs
Guide : 50 randonnées vers les lacs

Une sélection de 50 randonnées vers les lacs de montagne dans les Alpes et les Pyrénées. Coécrit par un collectif d’auteurs du site web Altituderando.

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Conditions météo

Dégagé le matin, nuages bourgeonnant en cours de journée.

Récit de la sortie

Départ à 6h15 du fond du vallon, j’entame la montée par le sentier du col de la Croix. Cela fait belle lurette que je n’ai pas emprunté la portion entre ce dernier et le col des Aurias, puis la suite jusqu’en haut de la combe du Lauzon, préférant la directe par la cabane du Fleyrard lorsque le lac ne constitue qu’une approche pour s’élever plus haut.
Un petit gôut de renouveau donc !

À cette heure des plus matinales, dans l’ombre des parois, je n’ai que pour seule compagnie, celle des chamois. Ils broutaient paisiblement avant que je ne les dérange.
« Vous voyez la piste qui va au lac du Lauzon ? À l’endroit où elle traverse les prés à chamois en pente très raide [...] Paysage minéral, parfaitement tellurique : gneiss, porphyre, grès, serpentinite, schistes pourris. » écrivait Giono dans Un roi sans divertissement. Visiblement l’écrivain n’était pas trop géologue... Ici, à part différents étages de calcaires et de marnes, on ne trouvera pas grand chose d’autre.

En une heure et demi, me voilà au sommet de la combe. Les falaises déchiquetées s’imposent telles des cathédrales de pierre. Certains croient en un dieu dont l’existence reste à prouver, je préfère vénérer ce qui existe sur cette Terre, ce qu’elle nous offre de plus beau comme la Montagne, ultime refuge du sauvage dans nos contrées civilisées et bétonnées.

Je reste presque deux heures à profiter des lieux, à faire et refaire le tour du lac. Puis, j’entame une descente directe sur la cabane du Fleyrard au côté de la cascade du Lauzon qui débite fort en cette saison.
Cette fois-ci, je reviens par le sentier des Prés de Ferrand et l’alpage de Beau Serret, balcons panoramiques sur le vallon de la Jarjatte.
Une belle balade à la maison, rien de tel en ces jours mitigés !

. Randonnée réalisée le 17 mai

. Dernière modification : 18 mai 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Que c’est beau par là-haut !

    Le 19 mai à 19h23
  • Oui ! Je profite des jours mitigés pour balader à la maison ! Suis monté à Chamousset aujourd’hui !

    Le 19 mai à 19h42
  • Veinard !
    Hâte de voir les photos !

    Le 19 mai à 20h06
  • Le lac du Lauzon avec la fonte des neiges, c’est magique ! Belles vues sur les sommets .

    Le 23 mai à 05h46
  • Non, Giono n’était pas géologue... Il est vrai qu’Un roi sans divertissement’ est un roman, dans lequel l’auteur peut s’octroyer toutes les libertés créatives. Pour ma part j’ai encore plus de mal avec un texte de présentation de la Provence, initialement écrit pour un guide touristique, dans lequel on peut lire "le Ferrand, l’Obiou, le mont Aiguille (...) ces montagnes de granit rose".

    Mais qui sait ? Giono lui-même se définissait comme un affabulateur...

    Le 23 mai à 13h16
  • Dani, oui, cette période du dégel est la plus propice pour le contempler, les lieux sont encore calmes, et il y a de l’eau !

    CourtePatte, du granite rose ?! Ils sont pas sérieux haha !

    Le 23 mai à 14h10
  • À chaque évocation, Giono joue avec la géographie et distille des indices sur des lieux que l’on pense reconnaître mais qui ne sont ni tout à fait différents ni tout à fait les mêmes que ceux que l’on croit deviner. « Il n’y a pas une miette de réalité objective dans ce que j’écris, j’invente ma carte de géographie physique et politique, mon hydrographie et ma rose des vents » (Virgile, 1947).

    Le 23 mai à 14h32
  • Dyn’s, je n’ai pas été claire : la présentation en question est également de Giono ! et cette fois, sans l’excuse du romancier...

    Galipette, moi aussi j’ai vu l’article de l’Eléphant (https://lelephant-larevue.fr/formats/la-montagne-de-lure-terre-dinspiration-pour-jean-giono/). Mais en ce qui concerne la capacité affabulatrice de Giono, je recommande les écrits de Pierre Magnan (en particulier Pour saluer Giono).

    Le 23 mai à 14h56
  • Ah d’accord, je comprends mieux le lien avec ta dernière phrase ! Dans tous les cas, il a fait fort, fabulateur ou pas !

    Le 23 mai à 18h04
  • Affabulateur sans aucun doute, oui... Mais à la décharge de Giono, il faut bien avouer que gneiss, porphyre, serpentinite et schistes (même pourris) sonnent tellement mieux à l’oreille que marne et calcaire... 😉

    Le 28 mai à 07h49
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