Falaise Marie-Christine, histoire et escalade.

Vallée de la Maurienne jusqu’à Modane par A43 et ou D1006, ou le train
Depuis Modane, prendre la D215 jusqu’à Aussois.
À l’entrée d’Aussois, à droite suivre la D215f fort Marie-Christine (parking) et ou descente jusqu’au fort Charles Félix quelques lacets plus bas.

Dans les deux cas, on trouve le sentier qui fait le tour de la falaise par le haut et par le bas, (et qui conduit aux voies d’escalades éventuellement).

C’est une belle et longue falaise de plus de 70 voies de 1 à 5 longueurs, aux abords d’Aussois entre le Fort Marie-Christine (gîte) et le Fort Charles-Félix (ruines).
L’escalade y est variée. Bien équipée, pour tous niveaux.

Orientée plein ouest, cette longue falaise prend le soleil vers midi (très chaud en été, parfait en arrière saison). La falaise est toujours assez ventée l’après midi avec les fortes brises de vallée !

Accès par le haut et le bas. La falaise est sous les forts, quel que soit l’accès il faut d’abord descendre au pied, un sentier la contournant par le haut, un autre par le bas.

• L’accès du bas à partir du fort Charles-Félix est le plus pratique pour faire des couennes, il dessert le plus grand nombre de voies concentrées dans la première moitié de la falaise.
• L’accès par le fort Marie-Christine est intéressant lorsque l’on fait une "grande" voie qui sort au sommet et que l’on n’a pas besoin de repasser au pied de la voie, on descend d’abord et on termine à la voiture.

C’est un falaise ascendante avec une sente pas toujours pratique qui longe le pied des voies ( passages pentus en forêt ). La falaise commence petit par des couennes de 15 m de haut et prend de l’ampleur au fur et à mesure qu’on la remonte, la plus grande voie étant l’éperon des éperviers ( 5 longueurs assez courtes ) situé à peu près au milieu de la falaise.

Copier de l’introduction de ce site d’escalade sur Camp to Camp (merci à l’auteur) et complété par l’auteur ici présent 🙂

Comme il est indiqué sur le parcours, sur ce site vit une flore rare, exceptionnelle.
Il est donc demander de respecter les sentiers, de ne pas trop en sortir.

On respectera aussi les prés de fauches en lisière de fôret, et on évitera de s’amuser à balancer des pierres dans le vides au dessus de la falaise !!! (c’est du vécu...La connerie est de partout !)

FALAISE MARIE-CHRISTINE, du fort Charles-Félix à Marie-Christine, en boucle.

Itinéraire, montée par le haut et descente par le bas de la Falaise.

• Départ au parking dans le lacet face au fort Charles Félix, qu’il est sympa d’approcher et de visiter (même si c’est une ruine).

• Prendre le sentier du fort Marie-Christine. Celui-ci descend légèrement à la lisière d’un bois de pins et d’un champ pour venir au-dessus du début de la falaise.

• Atteindre le col de l’Esseillon (1330m,) puis remonter plein nord le sentier bien marqué en lisière de la falaise, au milieu des pins jusqu’au fort Marie-Christine (1500m), 30 à 45mn depuis le parking.

• Au fort Marie-Christine qu’on peut visiter, (on peut aussi faire une petite étape gastronomique) prendre le sentier découverte dans les pins jusqu’au point 1480m (magnifique vue sur la chaine frontière et la vallée de Modane), 10 à 15min depuis le fort.

• Revenir sur ces pas et descendre par le sentier chaotique au pied de la falaise, départ des voies pour l’escalade en tête.

• On rejoint le col de l’Esseillon et le parking Charles-Félix en 30min environ.

Le sentier est jalonné de panneau explicatif sur l’histoire et quelques faits remarquables advenus autour de la falaise, c’est très sympa, et ils sont très beaux !

Escalade :

• Les voies sont essentiellement équipées pour l’escalade en tête sur une ou plusieurs longueurs. (dont entre autres le pilier de l’Épervier en 5 longueurs -5c max)

• Les voies sur la partie sud de la falaise peuvent se faire en moulinettes (longueur 40m) avec relais intermédiaire à 25m. (voies 1 à 19 sur le topo, 4c à 7a)
  Il y a entre autre 4 voies très accessibles et super entre 4c et 5c (voie 10 à 13)

• J’ai aussi un coup de cœur pour la voie la plus au nord de la falaise (la dernière n°78 " Les seize ans de Sophie" qui part depuis l’enceinte de fort Marie-Christine, 30m 5a) et bien sur l’incontournable éperon de l’Épervier.

Le topo de Patrick Col Escalade en Haute Maurienne-Vanoise décrit très bien le site.

Escalade à Marie-Christine

On fait quoi aujourd’hui ?

Comment dire... Je dirai que, comme toujours dans cette Maurienne d’où je ne décolle pas, j’ai trouvé un site exceptionnel pour pratiquer une de mes passions.

Mais des sites exceptionnels... Ils le sont tous par là-haut pour moi ! Et des passions, hé bien je dirai que j’en ai trop pour les pratiquer à souhait, ou peut être que je n’ai pas assez de temps... Oui c’est ça, pas assez de temps, et trop de sites d’exception !

Alors je fais au feeling, à l’envie, à l’instinct et j’essaie de ne pas culpabiliser de ne pas avoir fait... d’autres choses.

Cette année 2022, année d’un été exceptionnellement long, qui aura mis à mal nos, glaciers, année qui aura vu mon sommeil s’envoler (moi j’aime bien dormir !), je n’aurai pas fait d’alpi ni même de randos. Et ça me manque.
Mais voilà cette année ça ne le fait pas.

Donc je fais autre chose. J’ai fait du VTTAE sur quelques sommets praticables et pour progresser en pilotage, je me suis lancé hors des pistes d’alpages, sur les sentiers... Et c’est excellent, casse-gueule, physique, mais super ludique.

Et puis je me suis remis à l’escalade que j’avais laissé tomber il y a trois ans, à cause... à cause... ben je sais plus vraiment, les genoux, la cheville, la vieillerie un peu de tout ça probablement.

J’ai alors passé mon été 2022 à grimper souvent à Marie-Christine, à la Madeleine, aux Drailles blanches. Sans prétention, dans des voies faciles en 5 parfois un 5c, avec les copains, souvent seul.

Dur au départ de s’y remettre. Mais la persévérance paye, paye toujours.

Fin septembre, quand il faudra bientôt penser à ranger le matos d’escalade, hé bien j’ai repris confiance, j’ai retrouvé le plaisir, mais surtout l’envie est revenue.

Et ça, ben je ne pouvais pas rêver mieux !

Quelle richesse de n’avoir que l’embarras du choix dans ce qui fait envie 🙂