Mont Saint-Sauveur (2711m) par Ungruène et la Vacherie de Saint-Sauveur (arête sud-ouest)

De Nice, emprunter la M6202 jusqu’à passer les Gorges de la Mescla avant de rentrer dans la vallée de la Tinée (direction Saint-Sauveur-sur-Tinée et Isola).
Remonter la vallée un bon moment, dépasser Saint-Sauveur puis une dizaine de kilomètres plus loin, après avoir passé le Pont de Paule, et l’Usine hydroélectrique de Valabres, une piste part sur la droite. Se garer à cet endroit (balise 259).

• Cotation : T4 (randonnée alpine avec passages hors-sentier et pentes assez raides).
• Un dénivelé de plus de 2100m ! Être en grande conditions physique pour pouvoir effectuer cette randonnée exigeante !
• En début de saison, quelques névés peuvent subsister sur le final (voir photos), et rendre plus délicat certains passages. Dans ce cas là, les crampons peuvent être utiles !

Respect de la nature.
Ne pas dégrader les vestiges militaires, ils font partie de notre patrimoine !

Premières lignes

Le Mont Saint-Sauveur n’est assurément pas le sommet le plus attrayant : la proximité de la station d’Isola 2000 en est certainement la coupable. Cependant, lorsque l’on regarde tout autour, il y a cet audacieux itinéraire cheminant tout un éperon, du bas de la Tinée et aboutissant pile-poil au sommet, ce qui en fait un atout hyper intéressant.

Présentation de la voie d’ascension

• Première étape : jusqu’à la vacherie de Saint-Sauveur, 1400m D+

Démarrage plutôt calme par la piste menant au hameau de Mollières après avoir traversé la Tinée.

On côtoie ce chemin large sur 1 kilomètre, jusqu’à la balise 258.

D’ici, c’est le véritable départ de la randonnée !

On longe à plat une zone où le sentier est peu marqué puis au bout d’un moment, il commence à s’élever en versant sud, en lacets serrés.

Emprunter ce magnifique sentier, en pente raide mais régulière un très long moment. C’est simple, il mène jusqu’à la vacherie de Saint-Sauveur, 1400m au-dessus, sans croiser de véritables intersections avec d’autres sentiers.

On croise les différents étages végétatifs de la région : garrigue ; pinède ; mélézin ; sapinière puis alpages en haut.

Les alpages débutent véritablement qu’à partir de la vacherie.

Le sentier s’arrête d’ailleurs à ce point.

• Deuxième étape : objectif sommet du Saint-Sauveur, 700m D+

Après avoir atteint la vacherie, on s’élève nord-est par des alpages confortables jusqu’au point d’attache de la crête, au niveau d’une zone plate (2250m environ).

Maintenant, longer l’évidente et débonnaire crête cheminant en direction du Mont Saint-Sauveur. Des cairns et une légère sente y est dessinée.

Par cette configuration, on parviendra à une antécime (2679m), d’où le Saint-Sauveur s’aperçoit enfin et sa magnifique arête sommitale.

La crête s’avère ensuite plus escarpée : on enchaîne quelques montées et descentes, c’est casse-pattes mais pas vraiment long.

Cependant, cette partie peut s’avérer longue car l’on vient de se taper 2000 mètres de dénivelé dans les jambes, ce n’est pas négligeable !

Sous le sommet, un bunker militaire est placé : le contourner par la gauche.

Il ne reste plus qu’une dizaine de mètres herbeux pour enfin être rendu au sommet du Mont Saint-Sauveur (2711m), avec des nombreux vestiges militaires encore en place : on sent qu’il s’y est passé des choses….

Le panorama au sommet : une sublime vue sur la Côte d’Azur ; le Mercantour (Tinée et Vésubie réunis) ; le massif du Mont Mounier ; l’Ubaye et un bout de l’Italie. Un cadre idyllique.

• Troisième étape : refaire le chemin en sens inverse (descente)

Le chemin de retour est identique à celui de montée ! Rien à signaler…

Ps : c’est harassant dans la partie garrigue ; il peut faire chaud en pleine saison, être sûr de sa forme physique avant de s’engager dans cette randonnée !