Pointe de Lavouet (2410m) par l’arête sud, au départ de la Ravoire.
- Randonnée
- Beaufortain / Savoie / La Bâthie
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 840m
- Durée :
- 4h30
Un grand mur "végétal et vertical" (600m de dénivelé) permet d'accéder à la Pointe de Lavouet par son arête sud. Une variante de montée très sportive avec un retour en boucle toujours hors sentiers, mais plus classique... – Auteur : Jicé
Accès
D’Albertville , se rendre à la Bathie.
Dans le village de la Bathie, direction Biorges et Gubigny par D65.
On va passer les villages du Fugier, puis Lachat et le Mondon.
Poursuivre vers la Ravoire, le dernier km se fait sur une piste carrossable.
Parking lieu-dit La Ravoire (1590m).
(A noter qu’il y a 14 km entre la Bathie et la Ravoire.)
Précisions sur la difficulté
Pas de difficultés techniques sur cette rando, mais progression sur des pentes très raides, hors sentier. Pourcentage moyen dans la montée de l’arête sud > 60%.
Retour également en partie hors sentier.
Les infos essentielles
Carte IGN : TOP25 3532 OT Massif du Beaufortain
Altitude départ : 1590m
Altitude Pointe de Lavouet : 2410m
Dénivelé cumulé : 840m
Distance : 7km environ
Durée : 4h30 à 5h00 (marche)
Balisage : Sentier présent jusqu’au chalet du Soufflet, hors sentier ensuite.
- Sortie du 18/08/2017
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Itinéraire
Montée
Du parking de la Ravoire (1590m), panneau, suivre Chalet de Soufflet. Le sentier fait un grand lacet pour entrer dans une partie boisée.
A noter que l’on pourra éviter ce premier lacet en montant (nord) directement depuis le panneau la Ravoire. Une sente remonte en limite de forêt pour rejoindre plus haut le sentier.
Après un passage en forêt on arrive dans l’alpage du Soufflet et vers son chalet (1790m), panneau.
A partir d’ici le regard se porte au nord, vers le sommet de la Pointe de Lavouet.
Devant nous un "mur" de 600m de dénivelé....y a plus qu’a !
La pente moyenne sera > 60%
On remonte dans les premières raides pentes pour rejoindre la crête au niveau de petits sapins. On trouvera plus haut des sentes qui seront présentes jusqu’au sommet....bien pratique parfois !
Montée très raide, mais sans difficultés techniques pour atteindre une première pointe vers 2220m sur l’arête.
La pente se radoucit (un peu !) et l’itinéraire devient évident sur une arête très esthétique.
Sous le sommet, un rognon rocheux pourra être contourné par la droite par une sente.
Dernière partie facile pour atteindre le sommet avec son cairn.
Vraiment gaté au niveau météo, le ciel est bien dégagé et il fait très bon, inutile de mettre la polaire.
Un tour d’horizon, comme d’hab, sur les principaux sommets et massifs :
Mont Blanc, Vanoise, Lauzière, Belledonne, Chartreuse, Bauges, Tournette, Aravis, Platé/ Fiz...et les sommets du Beaufortain bien sur.
Tout au loin le Pelvoux, les Ecrins et la Meije....
Retour
Plusieurs variantes (hors sentier) sont possibles pour descendre vers le lac de Lavouet, en voici une :
Suivre la crête vers la Pointe de la Grande Journée (nord) sur environ 150m, puis descendre dans un vallon à gauche, puis (sud-ouest) par l’éboulis.
On passera à gauche de la pointe cotée 2634m et en grande partie par l’éboulis (mais sans difficultés).
Par la petite combe, on rejoindra tout en bas le sentier en amont des lacs de Lavouet.
Petit crochet pour une pause fraîcheur au lac de Lavouet, puis on retrouve plus bas le sentier balisé du GRP.
Retour vers la piste d’alpage et vers le chalet de Soufflet pour terminer la boucle.
Descente vers la Ravoire par le chemin de montée.
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Diaporama de la sortie
Photos
Auteur : Jicé
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Bonjour Jicé.
Le 21 août 2017 à 19h15Ouah ! 600m de D+ à 60% de pente moyenne !!!
Tu as vraiment tout monté de face ? Ou tu as fait des lacets pour adoucir un peu la pente ?
En tout cas j’espère pour toi qu’il ne faisait pas trop chaud ce jour là, ou que tu ne transpires pas trop, ou alors que ça ne te gêne pas trop. En tout cas moi, même par temps frais, j’y laisserais plusieurs litres de sueur ;o)
Bonsoir Thierry,
Le 21 août 2017 à 21h12Oui pratiquement "dré dans l’pentu", c’est a la limite plus simple que des lacets en dévers...
Non il ne faisait pas trop chaud, même frais au sommet.
De près comme de loin, cette pente, je l’ai souvent regardée, évaluée, jaugée. Le topo Jicé m’a décidé. Et puis, après tout, 600 m, les pros du kmV avalent ça en 30mn. Bon, moi, j’ai mis plus d’une heure et demi. Mais uniquement parce que je ne suis pas pressé, j’ai un sac à dos et je profite des paysages. De plus, fin août, il y a plein de myrtilles.
Venant de Haute Savoie, j’avoue avoir flemmardement profité du télésiège du Piapolay. J’avoue aussi ne pas avoir de regrets.
Départ, donc, du col de la Bathie. Une sente en traversée ascendante vers la crête indique le chemin à suivre. Elle se perd petit à petit, mais la direction à suivre est évidente. On rejoint la crête au dessus des sapins du bas, au niveau d’un petit mamelon rocheux. Là, effectivement, on tombe sur une trace discrète. Elle est parfois confirmée par de très veilles marques de peinture vaguement rose, presque totalement effacées.
Elles seront toutefois présentes dans le mamelon rocheux à aborder par la droite un peu sous le sommet.
Finalement, ça se monte pas si mal.
Pour le retour, j’avais envie d’aller revoir le Lac sans Fond. Trois options semblent possibles :
La cuvette me tente. Mais, le pierrier, comment est-il ? Que vais-je trouver derrière le mamelon ?
Pour le savoir, le mieux, c’est d’aller voir. Donc, variante cuvette.
Descendre vers la crête, non pas de 100 m, mais de 250 à 300 m. Suivre son instinct montagnard pour descendre, au mieux, à gauche, dans la cuvette et rejoindre le pierrier du fond.
D’en haut, ce pierrier était impressionnant. Une fois engagé, il s’avère d’une facilité surprenante.
Ne pas serrer à gauche au plus court. Cela mène à la barre rocheuse qui domine le lac.
Laisser aller, en douceur, dans la petite pente, en visant l’herbe de l’autre côté un peu plus bas.
Dans l’herbe, suivre la pente vers la gauche. On domine la trace qui descend du col vers le lac. Négocier au mieux une petite pente rocheuse, un peu plus raide, mais facile. Encore quelques mètres et vous êtes dans la caillasse au bord du lac.
Si vous descendez direct vers le GR, vous risquez fort de rater le Lac Lavouet. Il est caché et niché dans sa combe, un peu plus bas et nettement à droite. Ce n’est presque pas un détours.