Sortie du 10 mai 2022 par vermatoiz Montagne de la Pale (1734m) par Cer du Vento et l’arête de Côte Rouge

Assez beau temps avec quelques nuages bourgeonnants qui n’ont pas crevé.
Terrain sans neige mais légèrement humide après une pluie la veille.
A signaler : sur la piste du retour, entre Cer du Vento et Audières, au niveau du ruisseau des Côtes de Farceyre (je pense), un très gros amoncellement d’arbres a coupé le chemin et il est difficile de le franchir, voire acrobatique....d’où le choix de ce topo plutôt que celui décrivant ce retour.

Sortie proposée à mes amis Uissans habitués à d’autres paysages et qui apprécient ces crêtes aux horizons lointains.

Nous montons tranquillement par le Cer du Vento (Serre du Vent sur la carte) par le sentier direct en forêt, avec l’idée de revenir par la piste, un peu plus longue mais plus sympathique pour les genoux.... Nous ne savions pas ce qui nous attendait !

Pour le moment, tout va bien, il fait beau bien que de gros nuages menacent d’exploser sur nos têtes, mais ça va ça vient et ils jouent surtout à cache-cache avec le soleil....

Arrivés au Pas du Serpaton nous partons à droite vers les crêtes menant à la Montagne de la Pale, rencontrant au passage un petit groupe de parapentistes sur l’aire d’envol.

La Cabane vers le Rocher du Cléton étant plus loin que dans mon souvenir, nous faisons la pause casse-croûte avant de l’atteindre, face à un paysage superbe.
Nous gagnons ensuite la cabane, puis retour jusqu’au Serpaton par le chemin d’en-dessous, à travers la prairie tapissée de jonquilles et autres fleurettes moins connues.

A Cer du Vento, nous empruntons donc la piste de droite passant près des gorges du Baconnet pour rejoindre Audières.
Et c’est en arrivant à une combe que nous tombons sur un enchevêtrement inextricable de branches, de troncs, d’arbres entiers, de souches renversées, bref un cataclysme a dû passer par là !

Dans le doute - nous sommes-nous trompés à un moment ? - on remonte le sentier pour chercher une marque, on descend un peu dans la combe pour chercher un passage, on tente encore une fois une traversée sanglier, et finalement on découvre un balisage sur un tronc, debout celui-là, qui montre bien que le chemin continue en face....ne reste qu’à forcer le passage !
Ce sera bientôt chose faite, et c’est avec soulagement que nous prenons pied sur le sentier retrouvé !

Je ne sais pas si c’est une tempête qui a causé ces dégâts, ou un effondrement de terrain (il y avait une faille profonde dans le sol au milieu du fatras), mais en tout cas il y aurait grand besoin d’un coup de bull !

La suite ne fut que douceur et enchantement (!) et c’est heureux de notre journée (et de nos exploits !) que nous arrivâmes à l’auto sagement garée....

Et avec tout ça, c’était trop tard pour la mousse ! Bouhhhh....