Sortie du 13 août 2022 par Antoine Pointe de la Combe Neuve (2961m), tour de l’Aiguille de la Nova

Quelques nuages tôt le matin puis grand beau temps.

Départ à 6h du Cormet de Roselend. Quelques nuages traînent encore sur le massif du Mont-Blanc mais j’assiste malgré tout à un beau lever de soleil derrière ce dernier. Le spectacle est également au rendez-vous sur la brèche de Parozan qui s’illumine progressivement. J’atteins rapidement le col du Grand Fond puis poursuis facilement en direction du Passeur de Gargan grâce à une bonne sente pourvue d’un balisage bien visible. Celui-ci continue sur l’autre versant mais la trace est peu visible et le terrain plus croulant. Dans toute cette partie hors sentier jusqu’à l’épaule du col de la Nova, la principale difficulté est de ne pas se faire piéger par les nombreuses ravines parfois délicates à franchir.

L’arête sommitale se remonte facilement, y compris dans sa dernière partie plus raide, mais il faut être vigilant au rocher inégal. J’atteins le sommet à 9h et profite longuement de la vue magnifique qui porte du Cervin à la Barre des Écrins. Un gypaète barbu passe juste en dessous du sommet, me laissant le temps d’observer avec attention sa silhouette impressionnante. Je choisis ensuite de redescendre à l’épaule du col de la Nova pour me diriger tranquillement vers les lacs de Forclaz par le sentier. Dans la descente, un randonneur me demande si l’albinisme existe chez les bouquetins car il a aperçu un individu blanc au-dessus des lacs. Je lui réponds que je suppose que oui, l’albinisme pouvant toucher tous les mammifères. Je ne verrai toutefois pas le bouquetin en question malgré mes recherches.

Les cinq lacs de Forclaz sont magnifiques et incitent à la pause contemplative mais le chemin est encore long donc je continue en direction du passeur de Pralognan. Le dénivelé en dents de scie m’a fatigué, la montée est éprouvante. La pointe de la Terrasse semble néanmoins si proche que je décide d’y monter. L’effort en valait la peine, la vue sur le sommet gravi quelques heures plus tôt et sur le massif du Mont-Blanc est superbe.

Je m’octroie une pause bien méritée avant de redescendre longuement sur le Cormet de Roselend que je rejoins à 14h30. C’est la foule des grands jours, le parking est plein à craquer, je peine à m’en extraire sans accrocher un véhicule...