Sortie du 26 octobre 2023 par Hugo Lmt Mourre Nègre (1125m) par le versant nord - Grand Luberon

Nuageux, mais doux.

En ce matin d’automne, l’air est frais et vivifiant, et les feuilles des arbres se teintent de nuances flamboyantes. C’est le moment idéal pour partir à l’assaut du Mourre Nègre, le toit du Luberon culminant à 1125 mètres d’altitude. Chaque sortie à ce sommet est différente. Mon sac à dos bien chargé, je quitte le charmant village d’Auribeau, impatient de découvrir les merveilles que la nature automnale m’a réservées.

Le sentier serpente paisiblement à travers les bois, offrant des vues féériques sur les villages perchés et les vallées enchanteresses. Les chênes se parent de leurs habits de feu, créant une symphonie de couleurs qui me laisse sans voix. Je marche d’un bon pas, profitant pleinement de ce spectacle féerique.

Au fur et à mesure que je prends de la hauteur, la végétation se transforme. Les arbres laissent place aux garrigues odorantes et aux pelouses sèches où je peux observer une flore et une faune typiques du Luberon. Le sentier s’élève progressivement, me menant vers des panoramas de plus en plus spectaculaires.

Enfin, après une ascension revigorante, j’atteins le sommet tant attendu du Mourre Nègre. Une immense table d’orientation m’attend, me permettant d’identifier les nombreux sommets qui s’offrent à mes yeux. Par temps clair, je peux apercevoir la Durance, les Alpes, le Ventoux et même les Monts d’Ardèche. Un panorama à couper le souffle qui me laisse sans voix.

Je prends un moment pour savourer cette vue imprenable, un véritable trésor d’automne. Je me sens petit face à la grandeur de la nature, et pourtant, je me sens aussi incroyablement connecté à elle. C’est un sentiment de plénitude absolue qui m’envahit.

Pour la descente, j’emprunte un sentier différent, qui me conduit à travers des paysages tout aussi spectaculaires. Je découvre des combes sauvages, des grottes cachées et des points de vue imprenables sur les villages du Luberon. Je respire l’air pur de la montagne et me laisse bercer par le chant des oiseaux.

Le retour vers Auribeau se fait tranquillement, par des chemins ombragés et bucoliques.