Projet d'une nouvelle chaussure de randonnée
Bonjour à tous !
Je désirerais avoir vos avis pour un projet pédagogique que nous sommes en train de développer mon groupe et moi même : Nous sommes en train de créer une nouvelle chaussure pour la randonnée et nous aimerions, avant tout, avoir l’avis de randonneurs puisqu’ils sont les principaux concernés.
Il s’agirait d’une chaussure piézoélectrique : elle transforme l’énergie mécanique des pas en énergie électrique qui irait dans une batterie et qui permettrait de recharger un portable par exemple. Ce serait donc très pratique pour retrouver son chemin en pleine randonnée ou bien passer un appel aux secours dans les cas les plus urgents. Que pensez vous de cette chaussure ? Avez vous des idées pour son amélioration ? Quel prix seriez-vous prêt à payer pour ces chaussures ? Vos commentaires nous aiderez beaucoup !
En vous remerciant d’avance 🙂
Bof, on nous a déjà proposé des bâtons-chargeur, à quand un slip ou un bonnet pour recharger. ...bientôt le randonneur pourra revendre son électricité aux pays européens !
Ça ne m’intéresse pas tant que j’aurais ces a priori :
C’est encore un système qui s’usera au bout de 10 randonnées hors sentiers, ça ne fonctionnera plus quand l’étanchéité sera naze (ce qui est rapide) et donc fera un poids mort.
Le passage du câble chaussure-batterie m’interroge, il risque d’être désagréable : à l’intérieur des vêtements le frottement contre la peau peut irriter (ou juste saoûler après 8-10h), à l’extérieur ça s’accrochera partout, donc risque de péter les embouts usb... Et si c’est du sans fil c’est par induction ?, donc en contact très proche avec la chaussure, sympa de marcher avec un bloc batterie sur les malléoles.
Je pense aussi que le système piézoélectrique sera sous le talon sous la semelle intérieure, ça risque de créer une gêne (une bosse ?) quand les semelles se feront (tasseront) ou s’useront, voire des lésions au talon sur la durée.
Pour le prix, je m’attends au pire de toute façon, quand on voit le tarif des chaussures standard de qualité.
Bonsoir
avec toute cette technologie plus d’évasion déja que je ne tolére pas les portables tablettes et autres quand je randonne je me déconnecte de tout une carte une boussole un altimétre et vive l’aventure
Ras le bol de cette société de clics
CHARLY
Bonsoir,
Tout d’abord la recharge de batterie ne peut servir qu’en cas d’urgence ( appel de secours, si vous vous perdez en chemin, personne nécessitant de soins médicaux ) et le but n’est évidement pas de gâcher la randonnée, ou de rester connecter en permanence. Si vous préférer la sensation d’être livré à vous-même, je peux comprendre.
Ensuite, nous essayons de travailler sur une chaussure tout aussi légère que des chaussures classiques et tout aussi étanche. Le cable ne gênera pas le pied et nous essayons de trouver une solution pour que la batterie fasse de même.
Je sais pas si ce que je vous dis vous fera changer d’avis mais en tout cas si vous avez d’autres commentaires n’hésitez pas, vous nous aidez beaucoup.
merci 🙂
Il est vrai que l’on peut se passer de bien des gadgets qui nous rendent dépendant de la technologie.
Cela dit, je trouve le concept piézoélectrique très intéressant.
Les piétons (par exemple) pourraient générer une énergie grâce à des pavés producteurs d’électricité. Et dire que lorsque j’étais gamin les vélos étaient équipés de dynamos !
Aujourd’hui, on utilise des piles (métaux lourds, déchets)... plus facile mais si peu durable.
C’est dans les applications spécifiquement dédiées à la rando que j’ai du mal à trouver un intérêt efficient.
Il y a déjà un chargeur solaire qui va très bien.
Qu’on commence déjà par nous faire une chaussure avec des matériaux solides et une semelle durable, qui ne soit pas bonne à jeter au bout d’une ou deux saisons, pour moi voilà l’essentiel !
Pour le soit disant "bénéfice écologique" de certains de ces petits gadgets, il faut également faire attention. Qui dit production d’énergie électrique dit aussi stockage, par l’intermédiaire de batteries, dont la durée de vie est limitée.
Pour en revenir aux chaussures, quel est l’énergie nécessaire à la fabrication d’une paire de chaussures de "haute technologie" ? Il y a plus a gagner en énergie à faire des chaussures durables qu’au vouloir en récupérer un peu ci est là par des débauches de technologie. Sans parler des problèmes de pollution...
La question à se poser : L’énergie dépensée à produire un gadget est elle vraiment inférieure à celle que le gadget en question aura permis de produire ou d’économiser durant sa durée de vie ?
Par exemple, j’utilise ma frontale guère plus qu’une heure par mois en moyenne. A ce train, un jeu de piles alcalines standard, qui tiennent très bien la charge dans le temps, me font facilement 3 ans ou plus. Par contre, une batterie perd une bonne partie de sa charge un quelques semaines, et est souvent bonne a jeter au bout d’une année surtout si par exemple on ne s’en sert pas durant longtemps et qu’on oublie de la recharger régulièrement. Et des piles classiques polluent beaucoup moins qu’une batterie...
Bonjour,
Ahhh ! Evidemment avec tous les Indiana Jones de Disneyland et les « Allo maman bobo ! » qui sillonnent aujourd’hui nos montagnes, faut ce qu’il faut...
Comme recharger des portables par exemple……
Un jour au Col de Mallemort au-dessus de Larche est arrivée une troupe de 15 – 20 randonneurs. A peine au col ils ont aussitôt laissé tomber leurs sacs et se sont mis à tourner dans tous les sens, le portable dirigé vers le ciel. Carrément comique. On aurait dit une bande d’hallucinés. Et tout à coup, le cri de ralliement : « Y a du réseau ! ». Et tout le monde de s’agglutiner sur un mamelon. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Le panorama sur la chaîne Séguret – Enchastraye était magnifique et La Meyna superbement imposante, mais ils n’en avaient strictement rien à foutre. Rendez-vous compte, ça faisait quand même 3 jours qu’ils étaient privés de portable et ils en avaient des choses importantes à dire ! Du genre « J’ai deux ampoules aux talons », « Je n’ai plus d’aspirine », « L’accompagnateur est beau garçon », « Les douches étaient froides », « ça n’arrête pas de ronfler », « J’ai vu un chamois », « On a marché dans de la neige »….!!!!
Quant à la part de sécurité qui serait induite par la présence du portable, dites-vous que ça reste aléatoire car il y a des milliers et des milliers d’endroits où ça ne passe pas. Et c’est tant mieux ! En montagne on y va, préparé physiquement, mentalement et avec le bon matériel. Et surtout en visant des objectifs à sa portée. On compte d’abord sur soi et après à la Grace de Dieu !
Bon résumons : pour l’instant on en est aux bâtons piézo et aux chaussures piézo. Je ne désespère pas de voir arriver dans les prochains projets, le sac à dos couvert de panneaux solaires et truffé de capteurs, le bob avec écouteurs et hérissé d’antennes et les lunettes avec GPS intégré. Le tout évidemment relié à un drone qui surveille la sortie. J’attends.
Hé, franchement, je me pose la question, mais comment osions-nous aller en montagne avant ?
PS1. Dites un peu, avec ces godasses de martiens, quand je voudrais changer les semelles, je les donne au réparateur d’électroménager ?
PS2. Je rejoins Pascal. La vraie recherche sur les chaussures ? C’est sur les semelles qu’il faut travailler pour une meilleure adhérence sur gadins mouillés et qu’elles durent plus qu’une ou deux saisons.
Excellent et tellement vrai !
Bonsoir
Tout a fait d’accord avec toi Nardino
La montagne la nature ,la rando se déconnecter ,vivre l’instant présent et cette part d’incertitude lié a cette immersion dans ces paysages grandioses que l’on déguste au fil de nos pas sans radios journaux et gadjets connectés et après une semaine ,deux semaines ou plus le retour a la" civilitation"
CHARLY
Nardino, ++++, vécu la même chose avec un proche ! Perso je marche encore avec la carte papier et un téléphone (pas smartphone !) au fond de la poche en cas, mais rien que parler connexion me donne des boutons......
Bonnes randos à tous en 2019 !
Nardino, +1000 ! !
Non mais sérieusement, marketeurs et vaseux communicants, vous êtes de grands malades...
Tenez une idée pour votre prochaine étude de marché : "l’air qu’on respire" ! Ça doit pouvoir se vendre bien cher, ce truc là !
Posez vous la question suivante, de temps à autre : "en quoi suis-je VRAIMENT utile à la société en faisant ce que je fais ?"