Nous avons eu le pire orage de nos vies! Jour 2 de la TMB

Le 2 novembre 2019 à 13h46

Nous avons eu le pire orage de nos vies ! | Jour 2.2 de la TMB du Col de Tricot aux Chalets de Miages

Regardez la vidéo complète ici : https://youtu.be/8OPZ0JbZHRg
N’oubliez pas de cliquer sur les sous-titres français dans la vidéo.

Nous étions presque au sommet lorsque les nuages ​​bas et sombres ont commencé à nous tomber dessus et nous avons entendu le tonnerre. C’était très effrayant car c’était très proche de nous. Nous avons donc essayé d’aller plus vite. Mais c’était difficile avec la fatigue que nous avions déjà. Nous espérions que cela disparaîtra bientôt et qu’il ne pleuvra pas beaucoup. Nous avons donc rapidement franchi la montagne, mais nous avons vite compris que les nuages ​​restaient en place, la situation s’aggravant avec le vent violent et la pluie torrentielle. Nous avons commencé à descendre en espérant arriver à temps, mais c’était trop tard.

Le vent a commencé à souffler extrêmement fort et ce n’était pas seulement une pluie battante, mais de la glace qui tombait sur nous. Nous sommes tous mouillés en quelques secondes. Nous avons donc simplement dû nous arrêter au bord du sentier rocheux et raide dans l’herbe mouillée et attendre qu’il se calme. Nous avons sorti nos imperméables, nous avons couvert la tête et les sacs à dos et nous avons été presque affolés de prier pour qu’ils s’arrêtent ou tout au moins se calment. Nous n’avions jamais été dans des conditions aussi difficiles et nous ne savions pas comment nous comporter. Le tonnerre et les éclairs étaient juste au-dessus de nos têtes et le vent essayait de nous emporter avec la glace qui nous broyait la tête. C’était les conditions météorologiques les plus effrayantes que nous ayons connues dans nos vies.

Plus tard, nous avons réalisé que si nous montions une tente sur la montagne, il aurait été préférable d’attendre que la tempête s’en aille. Mais nous n’avons tout simplement pas eu une bonne réaction dans l’instant. De plus, un morceau de feuille imperméable serait utile pour pouvoir l’installer rapidement partout dans la tête. De cette façon, nous nous sentirions moins stressés par les mauvaises conditions météorologiques. Mais c’est quelque chose à considérer pour l’avenir.

Lorsque le vent s’est calmé un peu et qu’il ne pleuvait pas de glace, nous avons commencé à descendre. Le sol était extrêmement glissant et nos jambes étaient déjà très douloureuses depuis la longue montée, elles tremblaient, alors nous avons vraiment essayé de ne pas perdre l’équilibre.
Nous avons fait la descente en 30 minutes environ et nous nous sommes dirigés directement vers la maison du refuge car nous avions très froid et humide et avions au moins besoin de sécher nos vêtements. Quand nous avons vu les prix à 25 euros par personne pour la nuit, nous avons été un peu choqués car nous nous attendions à ce que le nom de réfugié signifie pour tout le monde et qu’il soit bon marché ou même donateur. Parce que tout le monde a le droit de s’abriter de la tempête. Nous savions donc déjà que nous n’allions pas rester là-bas. Mais nous avons demandé du thé et un endroit pour sécher nos vêtements et heureusement, ils avaient une terrasse en verre couverte avec une cheminée. Nous y avons donc passé de bonnes heures et la pluie a persisté pendant tout ce temps.

Nous pouvions sécher nos pantalons et la plupart des vêtements, mais pas les chaussures, malheureusement, ils étaient encore complètement mouillés. Et nous avions tellement faim à cette époque que nos têtes tournaient. À un moment la pluie a presque cessé et nous avons dû sortir de cet endroit chaud.

Nous savions que nous ne le ferions pas avant le village prévu. Nous avons donc dû chercher un endroit pour camper ici, dans la banlieue. Nous avons donc récupéré de l’eau à la source et avons trouvé notre place au bord de la rivière, car elle semblait assez plate et les arbres nous protégeaient de la vue des autres. Heureusement, il nous restait encore du jour pour monter une tente et tout mettre en place pour la nuit. Nous avons donc préparé nos délicieuses céréales avec des champignons et des tomates, mangé autant que possible et sommes allés nous coucher.

Avez-vous déjà été dans des conditions météorologiques aussi extrêmes ? Comment vous êtes-vous comporté ?

Réponses

  • par Le 3 novembre 2019 à 08h34

    C’est une blague ? Vous trouvez que 25 euros c’est hors de prix, de surcroît dans un refuge de montage qu’il faut entretenir, faire vivre et maintenir ouvert !
    Que vient faire ici le statut de réfugié qui ne s’applique pas en montagne (!) ??
    En France, on peut vous porter secours si vous êtes en perdition, pour autant je trouve particulièrement déplacé de réclamer la quasi gratuité alors que vous êtes responsable de vos agissements. Il y avait un refuge ouvert, c’est déjà pas mal. ....c’est vous qui montez les cartons de thé que vous appréciez pour vous réchauffer ?! La prochaine fois, choisissez une meilleure saison pour faire le tmb, vous ne prendrez pas d’orage sur la tête !!

  • par OggyLe 3 novembre 2019 à 10h10

    Davai,ne soit pas si agressif, Google traduction fait pas mal d’approximations. En France on paye de partout avec le service qui va plus ou moins avec...dans certains pays (New Zélande par exemple), les refuges sont non gardés et il faut monter tout son matos , comme chez nous tu peux laisser ton obole dans un tronc. Leur compte rendu apporte un peu de fraîcheur sur ces forums ou la tolérance et la compréhension sont rares (reflet d’une tendance sociétale ?)
    Bonne randonnée dans ces conditions difficiles.

  • par Le 3 novembre 2019 à 10h55

    Oui, nous parlions des refuge comme par exemple dans les Pyrénées-Orientales, ils ont tout simple mais gratuit. Nous pensons qu’il doit y avoir un choix pour tout le monde et si vous n’avez tout simplement pas besoin de confort ou de nourriture, vous pouvez ne prendre qu’un toit sous votre tête.

    Également comparé au Camino de Santiago, les albergues ne sont pas gratuites, mais elles peuvent coûter 7 euros par personne. Et nous nous sentons comme en haute montagne avec des conditions météorologiques potentiellement difficiles et il est d’autant plus important que tout le monde puisse trouver un refuge.

    Merci, Oggy, de votre soutien et de votre compréhension.

  • par Le 3 novembre 2019 à 12h14

    Agressif ? Je veux bien admettre qu’il y a des vérités qui ne sont pas agréables à lire. ...
    Wwn vous étiez agréables à suivre sur le camino. Sur le tmb vous montrez clairement vos limites pour ne pas dire votre incompétence. On est dans la parodie de la randonnée !

  • par bellevieLe 4 novembre 2019 à 07h35

    Salut
    je visionne de temps en temps vos vidéos. Je confirme qu’en France tout est payant mais le service est là ! il y a aussi tout un tas de refuges (et non réfugié) non gardés et fermés aussi pour cause de dégradations. On est l’on de certains pays ou il y a une urne saturées de pièces de monnaies et qui reste des mois avant d être relevée par un garde !
    Mais de là à dire que c’est extrême ! c’est un bon orage sans plus... Peut être du aussi au manque d’expérience en montagne et surtout dans les Alpes. Je vous conseille une bonne tempête de neige aussi et là l’extrême peut être au rendez vous

  • par Le 5 novembre 2019 à 11h08

    A lire le récit, il y a de toute évidence une ambiguïté ou un contresens sémantique qui est fait sur le mot "refuge". Nous savons très bien ce qu’est un refuge au sens alpin, et ce que ça implique financièrement s’il est gardé et géré par une association type CAF ou STD, mais on peut comprendre qu’un étranger puisse être surpris qu’un "refuge" ne soit pas un simple abri de fortune (quatre murs et un toit). Même dépaysement en Suisse quand on voit ce qu’ils appellent "cabanes", assez loin du sens qu’on y donne en France, un jour j’ai dit à des suisses que pour nous la cabane c’est comme dans les trois petits cochons, ils ont semblé très vexés :D
    Idem encore sur le sens des mots qu’on donne à "abri" ou "bivouac".
    Par contre, faut quand même se préparer un minimum pour partir plusieurs jours en haute montagne, et repérer au cas où les hébergements possibles ! Regarder la météo c’est la base. Anticiper les passages délicats qu’on va rencontrer aussi ! Anticiper qu’on peut éventuellement dormir ici ou là, mais que c’est pas gratuit (même s’il pleut), ou même qu’on risque de trouver les lieux déjà complets, c’est aussi la base !
    Attention aussi à ne pas toujours considérer les choses comme un dû. S’il y a des abris ou refuge à tel ou tel endroit, c’est parce que des gens les ont montés, entretenus voire gardés. Dans un sens, la gratuité n’existe pas vraiment. Si c’est gratuit, c’est que d’autres ont donné pour vous (même si clairement certains refuges abusent parfois totalement sur les prix).
    Comme @davai ou @bellevie, je trouve aussi que vos récits traduisent beaucoup votre manque d’expérience en altitude, comme si vous ne saviez pas vraiment dans quoi vous mettez les pieds. Attention la limite est fine en haute montagne.

  • par Le 5 novembre 2019 à 11h10

    Et j’oubliais, c’est ultra-dangereux de bivouaquer au bord d’une rivière quand la météo est à la pluie ou pire à l’orage !
    C’est inconscient.

  • par Le 5 novembre 2019 à 17h56

    Si j’ai bien compris avec tout ce que j’ai pu voir, ce TMB a été effectué à partir de la mi-Juin, n’est-ce pas ?

  • par Le 5 novembre 2019 à 18h18

    Oui, exactement, nous avons commencé à la mi-juin et terminé à la fin du mois de juin.

  • par Le 7 novembre 2019 à 22h39

    Vous êtes dans la montagne, un milieu sauvage (plus ou moins), alors oui, la pluie mouille, le vent est froid....mais c’est un choix assumé, qu’il faut assumer en permanence, même quand il ne fait pas grand beau et que c’est difficile. Alors si on ne souhaite (peut) pas payer 25€ la nuit, oui il y a la tente, qui reviendra bien moins cher mais qui est moins royal qu’un chalet chauffé, ou alors on reste chez soi ou s’organise autrement. Les refuges gardés/ non gardés / abris / cabanes ne poussent et ne fonctionnent pas tous seuls, et on ne force personne à les utiliser.
    Je rejoins @Manu, ce n’est clairement pas un dû, plutôt une opportunité. Si les tarifs ne conviennent pas (généralement on peut les connaître après 3 clics avant une rando), on est libre de passer son chemin...

  • par Le 8 novembre 2019 à 13h55

    Bonjour, Guillaume,

    Nous convenons que les maisons de réfugiés doivent être et ne peuvent donc pas être totalement libres. Mais nous parlions d’avoir le choix. Si vous n’avez pas besoin de petit-déjeuner ni de luxe, vous pouvez choisir une option plus simple et moins chère. Le fait que nous ayons demandé si nous pouvions nous arrêter près de la maison sous notre tente nous a également suscité un « non » définitif, ce qui a également été très décevant. Et honnêtement, nous n’avons vu aucune raison pour que cela ne soit pas autorisé. Parce que nous utiliserions leur pelouse et leurs toilettes et en paierions le prix plus bas. Mais ce n’est toujours pas possible. Une réceptionniste du côté italien de la TMB a avoué qu’elle ne pouvait pas le permettre parce que ce n’était pas rentable et que les maisons de réfugiés étaient une entreprise privée après tout. Et comme nous n’avons pu trouver aucune autre explication, cela semble être la seule raison.

    Nous avons choisi de rester dans la tente, non seulement parce que c’est moins cher, mais surtout parce que nous l’aimons bien et que cela fait partie de la joie que nous vivons en randonnée. Mais les règles à ce sujet semblent rendre la tâche plus difficile qu’elle ne devrait être.

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