Quelques questions de débutant concernant le trekking

Le 6 janvier à 22h34

Bonjour à tous

Etant un novice des randonnées j’ai eu l’idée de poster ce sujet pour avoir quelques réponses à mes questions et savoir où m’orienter concernant le trekking dont je n’ai aucune notion pour l’instant.

J’ai fait pas mal de randos solo dans la vallée de l’arve comme le mont Buet ou la jonction pour les plus sportives. Par contre j’ai toujours suivi les sentiers et les cairns et je n’ai jamais utilisé de carte, boussole ou itinéraire gps.

Désormais je ne suis plus dans cette région et j’aimerai m’orienter sur des trek d’une semaine en solo pour mes vacances, j’ai regardé plusieurs vidéos YouTube pour avoir un peu d’infos mais beaucoup m’ont échappés donc je me demandais :

  • Comment s’organise un trek ? Faut il réserver les refuges à l’avance ou bien il y a toujours de la place au jour le jour ? ( hors saison en septembre ) Je préfère avoir la liberté d’avancer à mon rythme et ne pas faire une étape de quelques heures et me retrouver « bloqué » trop tôt dans la journée mais qu’en est il si pas de dispo en refuge avec bivouac interdit ? J’ai cru comprendre qu’en posant la tente à la nuit tombé avec un départ au matin on peut éviter d’avoir une amende… Je préférerai privilégier le bivouac aux refuges mais j’ai cru comprendre c’était autorisé ou pas en fonction des pays ou de l’altitude donc je suis un peu perdu là dessus…
  • J’imagine que c’est pas recommandé de partir sans aucune orientation comme je pouvais le faire pour des randos à la journée donc quelles sont les options de tracé gps ? Est il indispensable d’acheter une montre connectée où c’est possible avec des applications smartphone ? J’imagine que c’est mieux d’avoir une montre pour garder la batterie du téléphone mais je ne sais pas sur quoi m’orienter pour un bon budget rapport qualité/prix pour une montre.
  • Quels gr conseillerez vous pour une première expérience dans les Alpes ? Je compte mettre le gr20 de côté pour l’instant, il y a la possibilité du tour du mont blanc mais connaissant déjà un peu le secteur j’avais pensé à faire les écrins ou les dolomites ( j’ai regardé une vidéo apparemment c’est pas très bien balisé comme les randos classiques que j’ai pu faire, d’où l’initiative de ce topic )
  • Autrement quelle destinations étrangères seraient une bonne expérience en solo ? J’aimerai faire la Norvège mais apparemment les logements sont cher et le coût d’une location de voiture aussi pour une personne seule je le ferai certainement avec un ami plus tard. Je ne sais pas du tout quels sont les bons plans rapport qualité/prix pour partir seul

Pour ce qui est du matériel à préparer et du reste je m’en renseignerais par moi même mais je suis toujours preneur des sites recommandés, livres ou chaînes YouTube ( ou autre ) pour les bons conseils.

Merci par avance à ceux qui m’aideront un minimum pour m’orienter sur de bonnes bases.

Sportivement.

Réponses

  • par Le 7 janvier à 13h30

    Bonjour,
    En France il y a déjà beaucoup de possibilités, n’ayant pas la barrière de la langue l’organisation est plus facile. Le tour du Thabor c’est très bien pour te roder sur plusieurs jours, bien montagne sans être trop technique, plein de points d’eau et de bivouac. Après refuge vs bivouac...le bivouac apporte plus de liberté mais il faut porter donc accepter d’aller moins vite, ça demande aussi un investissement financier et c’est règlementé dans les parcs. Sur les gros intineraires type gr5 on mixe les 2 a moins d’avoir les moyens.
    Pour l’orientation, soit a l’ancienne carte/boussole/alti éventuellement ou moderne application genre IGN rando (très vite rentable vs prix les top25)/éventuellement montre connectée très chère avec carto intégrée en gérant l’autonomie suivant la durée (donc powerbank). Perso je ne regrette pas l’option moderne . Après ça reste sur des itinéraires balisés d’été, ce n’est pas non plus de l’orientation fine, je vois plein de gens qui n’ont aucun moyen d’orientation (donc qui demandent, c’est bien par la pour le lac ? )

  • par Le 7 janvier à 16h29

    Hello Kzw,
    Il est possible de télécharger les cartes que tu veux via l’application Altituderando
    Tout est expliqué ici : https://www.altituderando.com/Tes-cartes-de-randonnee-gratuites
    Bonnes randonnées !

  • par Le 8 janvier à 23h30

    Merci pour vos réponses !

  • par Le 9 janvier à 10h34

    Bonjour,

    Le bivouac est généralement autorisé entre 19h et 8h du matin.
    Lorsqu’il est interdit, tu as la possibilité de bivouaquer à coté d’un refuge.
    Quelques endroits sont formellement interdit.
    Si tu veux tester le bivouac, il suffit d’aller sur des parcours où c’est autorisé (généralement pas de problème sur les GR et GRP)

    Pour la préparation :

    • Tu trouvera plein de blog ou site sur des idées de tracés
    • On trouve facilement, pour les parcours fréquentés, des fichiers GPX. Il s’agit des enregistrements GPS d’une personnes que tu peux emporter dans ta montre ou ton téléphone (OSmand Map par ex.)
    • Certains sites (visigpx.com, gpstraces.net, etc.) permettent de créer ses GPX : sur des cartes IGN, tu traces ton itinéraire avec l’outil et il génère automatiquement un GPX que tu récupères sur ta montre ou téléphone.
    • Préparer sur une carte IGN : tu repères sur une carte les chemins que tu pourrais prendre.

    Un GRP que je pourrais conseiller est le GRP tour du lac d’Annecy.
    Où que tu sois, tu ne seras jamais à plus de 2h de marche d’un village et, en été, tu auras accès au service gratuit de bus (pour un retour si jamais)

    Mais pour commencer, tu devrais faire une rando qui se fait à la journée (8 à 10h) et commencer en début d’après midi, dormir sur place et retour le lendemain matin.
    Du coté de Samoens/Six fer à cheval, il y a pas mal de rando comme ça ou ça bivouac (lac d’Anterne par ex.)
    Une fois à l’aise, en voyant ce que tu emporte en trop ou les manques, tu seras mieux préparer à partir plusieurs jours.

    Concernant le matériel supplémentaire à avoir :
    Une tente légère, tu peux en avoir à partir de 150€ (naturehike)
    Un sac de couchage 0° en duvet, à partir de 180€ (decatlhon)
    Un matelas 3 saisons, à partir de 40€ (decathlon)
    Un kit léger pour la popote, moins de 50€ (Amazon)
    Une lampe frontal
    Une batterie externe (10 ou 20.000 Mah suffit pour recharger la montre, la lampe et le tél sur quelques jours)
    Tout ça pour un poids total inférieur à 2,5kg

    La carte est la boussole c’est bien si tu maitrises vraiment et par beau temps.
    Les montres connectés avec suivi de trace GPS se trouvent sur le bon coin pour des tarifs abordables.
    J’ai payé la mienne 40€ (Amazfit PACE... c’est un peu ancien mais on en trouve encore).
    Sans réseau, je n’ai jamais réussi à faire fonctionner mon tel avec le GPS (iphone)... mais attention, ça bouffe pas mal la batterie d’où l’utilité d’une montre.

  • par Le 9 janvier à 10h45

    PS : pour le matos à emporter, voici ma liste pour quelques jours (hors eau et nourriture
    https://lighterpack.com/r/ek55zb

    En sachant que l’eau et la nourriture ça peut vite peser très lourd.
    Les plats lyophilisées (y compris les soupes) permettent d’économiser pas mal de poids... mais c’est pas forcement la fête dans l’assiette (surtout avec les plats décathlon qui sont devenu infectent... avant c’était pas trop mal).
    En trek, avoir au moins un paquet, si tu n’atteins pas un refuge, c’est pas mal d’avoir un truc à manger.

  • par Le 9 janvier à 19h35

    Aka74, concernant le GPS sans réseau, je ne connais pas les différences Android/Iphone mais perso, j’ai déjà passé 5 jour de trek avec un Samsung en mode avion et à l’etranger sans problèmes et sans bouffer tant que ça de batterie (mon phone a tenu les 5 jours aidé de un ou deux rechargement avec une batterie externe ancienne génération).

  • par Le 9 janvier à 20h10

    Merci pour le retour Berlingo

  • par Le 12 janvier à 19h11

    Merci pour vos retours ça m’a donné de bonnes bases je donnerai des nouvelles si je réalise ce projet cette année

  • par Le 17 janvier à 11h23

    Bonjour,

    pour commencer, la marche en autonomie ou avec nuit en refuge/gîte sont 2 pratiques bien différentes.

    Pour la première tu as la totale liberté, tu t’arrêtes quand tu veux, lorsque tu en as plein les pattes ou que tu tombes sur un lieu qui te conviens. C’est merveilleux, tu n’as pas d’engagement, tu n’es pas obligé de rallier tel point pour telle heure donc éventuellement de presser ton pas, ce qui peux être dangereux, et tu ne pourras pas non plus être "bloqué" comme tu dis en cas d’arrivée prématurée. Et c’est gratuit, une fois que tu as acheté ton matos. Cela permet aussi d’être seul au monde, si c’est ce que tu recherches.
    Contrepartie, il faut tout porter. Cela fait du poids non négligeable en plus et qui dit poids, dit confort de marche. Personnellement je trouve que sur du plat cela ne pose pas de problème, mais dès qu’il y a du dénivelé tu te rends bien compte de ce que tu portes et des soucis que cela entraine. Combien de fois nous est-il arrivé en montée de se dire : "non mais pourquoi est-ce que j’ai pris tout ça ?!!!"
    Et aussi, cela implique de se retrouver seul le soir, la nuit, cela propose un rapport non négligeable avec la solitude. Il y a aussi le fait de devoir trouver un endroit approprié, relativement plat, pas trop de cailloux au sol, etc... Combien de fois ai-je rencontré un spot parfait en chemin, en plein milieu de journée, et lorsque le soir il devient urgent de planter la tente, aucun coin approprié, de la pente, des cailloux ou des arbres partout !!

    Deuxième solution la nuit en refuge ou en gîte. Ça se prépare à l’avance, ça implique de connaître tes étapes précisément, donc le nombre de kilomètres à parcourir. C’est sécurisant quelque part, tu sais que tu dors au chaud, que tu rencontreras d’autres humains du coup, donc du réconfort pour le soir, mais surtout, moins de poids à porter ! Moins d’eau et de nourriture (le plus lourd), puisqu’il y en aura au refuge, et moins de matériel, lourd et encombrant dans ton sac. Donc ton cheminement sera plus agréable, moins fatiguant, moins éprouvant pour ton organisme.
    Contrepartie, c’est payant, et cela enlève une partie de la magie de l’itinérance, du côté "aventure", puisque tu dois à l’avance connaître le départ et l’arrivée de chaque étape. Il y a des jours où l’on peut parcourir 25km, d’autres où l’on ne veut (ou peut) en faire que 15. Et si le jour où tu es en pleine forme, que tu as parcouru 20km et qu’il est 14 heures, peut-être sera-tu frustré d’arriver au refuge et de devoir t’arrêter. A l’inverse, le jour où tu es fatigué, que les étapes précédentes t’ont épuisé, que l’étape du jour est très compliquée, beaucoup de dénivelé, que tu rêves de t’arrêter, et que tu sais que tu as réservé un refuge 10/15km plus loin, ça peut devenir difficile psychologiquement et physiquement, augmente le risque de blessure, donc compromettre la suite du séjour etc...
    Ou si en chemin tu tombes sur l’endroit de rêve, le spot merveilleux, seul au monde avec une vue de malade, et que tu n’as pas de tente avec toi et que tu as réservé en refuge, la frustration peut être énorme également !

    Voilà pour les grandes lignes des différences entre autonomie et nuit en refuge. Cela s’adaptera à chacun, son niveau, ses souhaits, son pouvoir d’achat, son caractère, son âge etc...

    D’un point de vue pratique, effectivement il existe des endroits où le bivouac est interdit, mais dans l’ensemble, il n’y a aucun problème lorsque l’on suit un GR ou un GRP. Les règles sont simples, c’est juste du bon sens. Camper à proximité du sentier, ne pas s’installer à proximité d’habitation, dans le champ de quelqu’un, ne pas faire de bruit, ne pas faire de feu, ne pas laisser de déchet, ne pas planter la tente avant le coucher du soleil, et décamper tôt. Je n’ai jamais eu aucun souci en bivouac, que ce soit en parc naturel ou non.
    Comme on dit, le bivouac est toléré, le camping sauvage est interdit.

    Ensuite la question de la réservation des refuges, ça dépend. Ça dépend des saisons, de la fréquentation du sentier, du parc naturel en question, etc... Il faut se renseigner avant, téléphoner.
    De toute façon, toute rando se prépare ! Autonomie partielle ou totale, ne pas banaliser la marche, encore moins seul... Il s’agit de se retrouver seul dans des endroits où souvent le portable ne capte pas, à proximité de falaises, peu ou pas d’eau à disposition. Se retrouver perdu, sans eau, sans moyen de communication, avec la nuit qui tombe, peut arriver plus vite qu’on ne le croit.

    Ce qui nous amène à la question de l’orientation. D’expérience, même dans un parc naturel, sur une portion bien balisée, avec une carte, en ayant préparé son itinéraire, il est possible de se paumer. Alors sur une portion peu ou mal balisée (il y en a plein), dans des conditions météo difficiles, si l’on n’a pas de carte ou de moyen d’orientation, que le portable ne capte pas ou n’a plus de batterie, je te laisse imaginer la galère dans laquelle on peut se retrouver...

    Perso il m’est devenu indispensable, pour une rando à la journée ou sur plusieurs jours, d’avoir à portée de main le GPS sur mon smartphone. A chaque doute, intersection, un petit coup d’oeil sur le GPS permet de savoir où l’on est, d’être sûr d’être dans la bonne direction, ce qui rassure énormément et permet de cheminer l’esprit libre, économiser son énergie en évitant les détours inutiles, bref, le top. On peut également en profiter pour enregistrer son itinéraire, ce qui est toujours sympa, connaître la distance parcourue, le dénivelé, le temps de marche etc... Pleins d’applications permettent de le faire, on pourra en discuter plus tard ou en privé.
    Au niveau consommation de batterie, pareil je n’ai jamais eu de problème. Il faut télécharger les cartes à l’avance dans un endroit où ça capte, puis une fois en route, mode avion, et c’est parti !!
    Perso je me sers de mon smartphone pour l’orientation GPS, l’enregistrement de mes parcours, la prise de photos, les textos 2-3 fois par jour à l’entourage, et la batterie me dure plusieurs jours. Couplé à une batterie externe dans le sac dans les endroits très isolés, ou une recharge de temps en temps en traversant des villages, honnêtement avec un bon smartphone et une bonne utilisation je n’ai jamais eu de souci de batterie. On pourra également parler de matériel dans un autre sujet ou en privé.
    La montre connectée représente un achat supplémentaire (argent qui sera plus utile dans un bon sac ou une bonne tente, ou autre), l’écran est minuscule contrairement au smartphone, bref, pour ma part c’est loin d’être une priorité.

    Au niveau alimentation, pour ma part cela fait longtemps que je me passe de réchaud. Cela fait du poids à porter, de l’encombrement dans le sac, et le lyophilisé représente un non-sens puisqu’il est censé nous alléger le sac alors que pour le réhydrater, il faut de l’eau ! Le plus lourd ! Se coltiner de l’eau toute la journée juste pour réhydrater un plat, et au vu de la qualité finale gustative, c’est terminé pour moi !! Une bonne boîte de conserve, des plats sous vide (aucun poids d’emballage), où tu manges exactement ce que tu portes, je tourne comme cela depuis des années.
    Mais si tu persistes à vouloir un réchaud, pareil j’ai quelques conseils sur le matos le plus léger possible, encore un sujet à approfondir...

    La randonnée est une discipline passionnante mais à ne pas prendre à la légère !

    J’espère avoir été clair, si tu as des questions n’hésite pas.

  • par Le 17 janvier à 11h49

    Tout à fait d’accord en tous points avec Tomtom. Je rajouterai qu’un refuge n’est pas toujours un monde merveilleux ou l’on y croise de "belles personnes" pour reprendre ironiquement une expression qui me hérisse le poil !
    En cas d’affluence, c’est la porte ouverte à l’incivisme : bruit (nocturne), la saleté (ne pas ramener ses déchets, le jemenfoutisme (ne pas débarrasser et nettoyer sa table...), les mauvaises odeurs quand il fait chaud (individus qui urinent autour du refuge)...en période d’affluence voire d’hyperfréquentation, les bas-flancs (dortoirs) peuvent voir leur capacité doubler avec ses désagréments : promiscuité, odeurs, ronflements, chaleur étouffante, etc....et enfin, le pire....vols (piolets, crampons, etc...)
    J’ai volontairement dressé un tableau peu reluisant de la vie en montagne, ce n’est pas toujours le cas mais il convient de ne pas idéaliser non plus cet aspect de l’hébergement en montagne et de partir en ayant conscience de ces...dysfonctionnements.

  • par Le 17 janvier à 20h27

    Effectivement, ce n’est pas toujours le cas. Et le plus souvent. Même en plein mois d’aout.

  • par Le 18 janvier à 08h48
  • par Le 18 janvier à 11h04

    En refuge, il peut aussi y avoir des "échanges" de matériels, volontaires ou pas....il y a quelques années, au cours de la descente de la Vallée blanche à ski, je fais un arrêt casse-croûte au refuge du Requin.
    Je range mes skis sur les râteliers prévus à cet effet devant la terrasse du refuge. Une heure environ plus tard, je me dirige vers le râtelier à skis, récupère mes skis et constate que mes skis ont grandi de 3 cm en l’espace d’une heure !!! L’altitude a de drôles d’effets sur la croissance des skis ! J’inspecte aussitôt ma paire de skis : même modèle ! mêmes fixations ! Etat général top sheet et semelles identique !....mais une différence de 3cm, mes skis pour cette journée affichait 2m, ils font désormais 2,03 m !
    Seule angoisse : le réglage des fixations conviendra-t-il à mes chaussures ? Verdict : oui ! Je pourrai donc rejoindre la vallée avec mes "nouveaux" skis sans souci et sans devoir improviser ou devoir faire appel à l’hélico en dernier recours...
    Dans la vallée, je vérifie les numéros de série des skis qui ne correspondent pas à ceux de mes skis originels...
    Je terminerai la saison avec ces skis récupérés après un échange "probablement" (?) involontaire ...l’histoire ne le dit pas. C’est aussi ça la vie en refuge.

  • par Le 18 janvier à 11h19

    Je ne partage absolument pas le portrait fait de la randonnée avec bivouac.
    Je pense qu’il y a un manque d’expérience de ce côté là.

    Je ne cherche pas à démontrer que le bivouac est mieux je le refuge, c’est une histoire de goût.
    juste à démontrer qu’avec le matériel moderne et un minimum de préparation, le bivouac n’est pas plus contraignant.

    Le poids…
    Pour un budget relativement abordable (c’est mon sac de couchage D4 en duvet qui m’a coûté le plus), il est facile d’avoir un sac en dessous des 8kg (hors eau et nourriture).
    Avec un sac compris entre 6,5 et 7,5kg en fonction de la météo, j’ai une tente double paroi 2 places, un duvet 0°, un matelas mousse (donc pas le plus léger), tout le nécessaire pour préparer un repas chaud et une doudoune 5° pour le soir.
    Un sac optimisé se construit au fur et à mesure des sorties et des conseils sur la randonnée légère.

    Si on prépare sa rando, on repère les points de ravitaillement.
    Je ne porte jamais plus de 2,5l d’eau cr je me refuse à décontaminer de l’eau (filtre ou pastille).
    C’est le même poids que lorsque je fais une rando à la journée (au 1/2l prêt… la diff c’est le 1/2l pour cuisiner le soir).
    Quant à la nourriture, pour une nuit ou deux, ça ne sera pas si lourd que ça (-de 1,5kg) et pour de plus longues durées, il faut prendre du lyophilisé mixé avec un parcours optimisé pour le ravitaillement (et il est toujours possible de manger dans les refuges).

    Au final, dans cette config, on n’aura jamais à porter plus de 11kg (c’est pas énorme avec le confort des sacs modernes)… soit beaucoup moins que la plupart des randonneurs qui se posent en refuge.

    Le danger…
    Les accidents de randonnée arrivent pendant la randonnée, pas au bivouac (pas plus qu’en refuge).

    Le lieu de bivouac..
    Hors pierriers, on trouve facilement un carré pour poser sa tente.
    Et même là, avec un bon matelas protéger par un sitpad, on peut se poser (et il y a pleins de techniques pour arrimer les haubans dans ces conditions).
    Aussi, dans la dernière heure de marche, on commence à repérer les coins propices au bivouac, quitte à revenir sur ses pas si on ne trouve pas mieux.

    Sinon on ne trouve jaimais de terrain parfaitement plat pour bivouaquer… par contre on apprends à toujours monter sa tente perpendiculairement à la pente afin de caler son matelas avec son sac, son sitpad, ses vêtements de rechanges. Je ne roule jamais la nuit.

  • par Le 18 janvier à 14h32

    Dino le peintre ne sais pas trop quoi te répondre à part de repeter son 1er message qui mentionnait bien qu il pouvais arriver que les choses ne se passent pas bien en refuge mais que ce n était absolument la règle et loin de la.

  • par Le 18 janvier à 14h59

    Aka74, il ne me semble pas avoir brossé un mauvais portrait de la rando avec bivouac, au contraire, j’ai essayé de présenter les 2 types de marche avec leurs points forts et leurs points faibles, en essayant d’être impartial pour ne pas trop influencer l’auteur du sujet, puisque pour ma part, c’est bivouac bivouac bivouac !! Tu remarqueras que j’ai donné des avantages et des inconvénients pour les 2 cas de figure.

    J’ai juste dit que de fait, on sera + chargé.

    Nous ne savons pas grand chose sur ce garçon, hormis qu’il se présente comme débutant. Alors un débutant qui veut se lancer en solitaire, je pense important de lui rappeler quelques éléments de prudence !

    Nous sommes bien d’accord que la randonnée ça s’apprend, petit à petit, petite sortie sur petite sortie, que chaque sortie de prépare, que l’on essaie du matériel, et au fil des années nous affinons tous le contenu de notre sac.

    Cordialement.

  • par Le 18 janvier à 15h15

    Pour avoir relu les commentaires d’Aka74 et de Tomtom015, je les trouve complémentaires donc les deux ont raison 😂👍

  • par Le 19 janvier à 12h31

    Bonjour à tous et merci beaucoup pour vos retours !

    Effectivement je n’ai pas d’expérience de trek à ce jour mais si je préférée m’orienter sur le côté bivouac c’est que je travaille ma condition physique pour quotidiennement et le côté solitude me pose pas de problèmes car je recherche justement la liberté pour commencer ( j’aurai l’occasion de partager ces expériences avec un ami plus tard mais uniquement la possibilité de partir seul cette année )

    Pour ce qui est des refuges je n’en ai pas encore fait mais c’est comme partout il y aura toujours des exceptions…

    Je compte partir hors saison en septembre pour éviter la foule peut être pas la meilleure idée pour débuter mais j’imagine que je croiserai toujours un minimum de personnes et les refuges seront toujours accessibles pour avoir un repas et des infos.

    Après ça reste qu’un projet parmi d’autres je suis pas encore décidé sur ce que je vais faire cette année ( les autres projets montagne sont bien plus coûteux mais plus entourés )

    Je voulais essayer une sortie en alpinisme avec des guides mais au vu du prix de la location du matériel ça m’a pas l’air très rentable mais à l’achat c’est pas le même budget que pour du trekking et encore faut il être sûr que l’activité me plait vraiment. ( après oui je peux louer pour une sortie pour me faire une idée mais j’habite loin des Alpes le trajet représente déjà un budget donc pour ça que j’aurai sûrement combiner ça à un trek pour rentabiliser le déplacement )

    Deuxième projet partir faire un trek au Népal tout compris avec une agence ( grosse différence ce sera avec un groupe d’une dizaine de personnes pour une quinzaine de jours donc totalement différent des deux premiers projets que j’ai mais à l’inverse possibilité de faire une ou plusieurs rencontres et partager avec des gens qui auront probablement un minimum d’expérience sur toutes ces activités…

    J’essaie de m’informer via YouTube mais la plupart du temps ça des vlogs sans vraiment d’infos…

    Sportivement

  • par Le 21 janvier à 11h39

    @tomtom015
    Je pense que c’est la randonnée (durée et dénivelé choisis suivant le sac) qui rend un trek compliqué, pas la nuit au bivouac. Mais ce n’est que mon avis et j’entends et respecte qu’on puisse avoir une vision différente.

    @kzw
    Alpinisme, haute montagne, randonnée, bivouac… j’ai un peu de mal à cerner le projet ou l’envie à court terme.

    l’UCPA organise des treks avec bivouac sur 2/3 jours pour des tarifs très abordables (à partir de 250€)… Un week-end rallongé pour tester, ça lèvera toutes tes interrogations et peurs pour l’avenir. Et si jamais tu dépasses la limite d’âge affiché, il suffit d’appeler le centre visé (j’ai rencontré des retraités lors de mes séjours).

    Il y a d’autres organismes, mais je n’ai pas testé (même si je ne connais l’UCPA qu’aux travers d’autres activités).

  • par BibianeLe 7 mars à 16h45

    Salut

    Tu peux aussi venir en bivouac ou en trek sur les séjours que j’organise, ça fait moins de choses à penser et y a plus qu’à se laisser guider ;)
    https://www.cimes-ba.fr/
    À bientôt !

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