Problème de sommeil
Bonjour,
J’ai fais 2 randonnée avec bivouac et dans les 2 j’ai eu le même problème, je n’arrive pas à m’endormir.
La 1er fois j’ai commis pas mal d’erreur, pas de vêtement de rechange, trop de poids ect... j’y suis aller avec ma couette c’était en septembre il fessait relativement chaud mais j’ai eu un peu froid et donc j’ai conclut que c’était à cause de ça que je n’arrivais pas à trouvé le sommeil, j’étais également assez stresse je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.
La 2e c’était il y a quelques jours j’étais bien prépare, poids du sac pas trop lourd, des vêtements de rechanger, j’ai mangé un peu plus à l’avance que d’habitude pas trop lourd, pas stresse j’ai passé un bon moment avec les gars que j’ai rencontré sur place. Cependant une fois au lit vers 21h au lieu de (22h en temps normale). j’ai essayé de dormir mais je n’ai à nouveau pas trouvé le sommeil. Alors à la différence de la 1er fois j’ai fais des petite sieste je dois avoir dormir 2h sur les 11h passer dans mon sac. Je n’avais pas particulièrement froid il fessait quand même frais mais j’étais bien équiper (confort -5 confort limite -11 pour une température minimale de -2).
Donc je n’arrive pas à trouver une réponse est-ce qu’il y a une période d’adaptation ? Est-ce que certains ont le mémé problème ?(ou bien à leur début). Je tiens quand même à préciser que j’ai une bonne hygiène de vie, je mange équilibre, je bois pas de café ou d’alcool, j’ai mes habitude de couchage et je n’utilise pas mon téléphone avant de dormir.
N’hésitez pas à me partager votre avis ! 🙂
Bonjour
Vous n’indiquez pas le lieu où vous avez dormi : bivouac en tente, à la belle étoile, refuge ? Saison ? Altitude ? Quelle activité physique avant de se coucher et le lendemain après le réveil ? (Programme : alpi ? Rando ?....)
Cordialement
Ah mince ! J’ai dormis dans une tente c’était y a quelques jours, altitude je ne pourrais pas vous le dire c’était dans une forêt donc pas très haut max 500m, j’ai fais de la marche sur 12km l’aller et le retour je dois être à 15km.
Dormir dans la nature en rompant avec le confort habituel demande un apprentissage + ou - long : rusticité, emplacement exposé au vent, humidité, matériel adapté ou pas (présence d’un matelas, qualité des vêtements, etc), bruits divers et variés, sensation de sécurité ou de vulnérabilité face à l’environnement, des paramètres qui peuvent influer, consciemment ou non, sur la qualité du sommeil. Une simple pleine lune peut provoquer une insomnie, générer de la nervosité, etc...
On peut aussi avoir l’impression de ne pas avoir dormi tout en cumulant des phases de sommeil réparatrices et suffisantes pour repartir du bon pied le lendemain. Parfois, la nuit peut être agitée avec un réveil la tête dans le cirage : si l’on a une bonne condition physique, cela n’altère pas la "performance" et contre toute attente, on a la forme au fil des heures qui passent....
De mon expérience, la nuit précédant une sortie, si elle n’est pas de bonne qualité, n’a pas de répercussions négatives sur la sortie. En revanche, si la nuit de l’avant-veille est perturbée (2 nuits avant la sortie donc), la fatigue se fera sentir avec moins d’énergie pour l’activité physique.
Je ne me lancerai pas dans les histoires de sommeil paradoxal, etc, ce n’est pas mon domaine.
En conclusion, nous ne sommes pas tous égaux dans la manière d’appréhender une nuit dehors. Ça s’apprend, ça réclame un entraînement et l’enchaînement des expériences devrait aboutir à une sérénité, une réduction du stress favorable à un sommeil de qualité.
PS : perso, j’ai accumulé de nombreuses nuits sur le terrain (pour raison professionnelle), je n’ai jamais trouvé le sommeil parfait sauf (très rarement) par très grande fatigue après une longue bambée. Mon témoignage peut vous rassurer ou vous décourager !
Penser à se réhydrater après l’effort et avant la nuit, sinon maux de tête, etc...
Bonjour
Très fréquent : la mauvaise perception du sommeil comme indiqué par Dino dans le 2e paragraphe de sa 2e réponse.
Si, le lendemain, pas de fatigue, pas de somnolence, pas de baisse de forme, alors, c’est le cas.
EX : j’ai faite Viso avec bivouac. Impression de nuit blanche. Pourtant, le lendemain : ascension, descente, retour au parking, et j’ai conduit ma voiture sans somnolences du Pian del Re à Briançon. Donc, j’avais dormi suffisamment.
Merci pour vos témoignages ! J’ai eu ça “ Parfois, la nuit peut être agitée avec un réveil la tête dans le cirage : si l’on a une bonne condition physique, cela n’altère pas la "performance" et contre toute attente, on a la forme au fil des heures qui passent....” une fois que je me suis mis à marcher je n’avais plus sommeil cependant vers la fin quand j’étais dans train et que mon corps a refroidit j’ai ressenti les effets du au manque de sommeil. Et j’ai ce problème du "sommeil paradoxal" dans ma vie quotidienne et au fil du temps j’ai appris à reconnaître quand est-ce que j’ai vraiment dormis dans le cas de la randonnée de l’autre jour je sais que ce n’était pas le cas.
Mais merci vraiment sachez que ça m’a rassuré. J’étais dans le doute totale du “est-ce que c’est normal ou est-ce que c’est moi” car je ne trouvais pas de témoignage de ce genre.
Bonjour,
Je vais paraphraser, les 1eres nuits ne sont pas les plus reposantes.
Avec un peu d’expérience on s’installe mieux et se rassure (ce n’est pas forcément évident d’être seul dans une tente au milieu de nul part), ce qui fait qu’on passe de meilleures nuits.
Alors dans ce cas je dois juste persister et patienter 🙂
Effectivement il y a beaucoup de paramètres qui peuvent déterminer la qualité du sommeil. Température, qualité du matelas de sol, bruit du vent ou de la pluie sur la tente, avoir trop mangé ou pas assez, avoir trop marché ou pas assez, "peur" des sons de la nature...
Pour ma part j’adore le bivouac, mais je me suis fait une raison, je dors mal. Je me réveille énormément, je tourne, je vire, je change de côté...
Une chose est sûre, les boules Quiès me font gagner 2-3 heures de sommeil en cas de vent ou de pluie !
Cela m’est arrivé une fois sur une randonnée toute plate, Margeride, à cause du froid.
J’ai du interrompre ma randonnée et retourner acheter un "vrai" sac de couchage. Ensuite plus de problèmes.
Si la température n’est pas en cause l’autre facteur d’inconfort peut être le stress, et particulièrement si on dort seul et dans la nature. Dans ce cas il n’y a que l’entrainement qui peut aider, après quelques nuits sans problèmes le stress diminue. Il faut évidemment prendre les précautions pour trouver un endroit "secure", ca aide.
Enfin dernier cas la nuit en gite d’étape, mais là quand on est vraiment fatigué on finit par s’endormir.
Et dans tous les cas essayez la relaxation : avec des techniques de respiration bien connues.
Il y a parfois besoin de quelques jours pour s’adapter mentalement à son environnement.
La solution ? peut être marcher un peu plus (pour être fatigué) ou attendre le moment du coup de barre pour aller dormir (toutes les 2 heures environ).
https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/sommeil/generalites-sur-sommeil/sommeil-avant-minuit-est-plus-reparateur#:~:text=La%20dur%C3%A9e%20moyenne%20d’endormissement,parle%20de%20latence%20d’endormissement.&text=Cette%20dur%C3%A9e%20varie%20selon%20les,qui%20a%20pr%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9%20le%20sommeil.
Merci beaucoup pour vos réponses ! 🙂