Sortie du 4 mars 2018 par aude Le Grand Rocher (1926m) – à raquettes

Soleil et douceur, le bonheur !

La fenêtre météo était le matin, et il fallait la saisir !
Départ 8h50 du parking du foyer de fond, où il y a déjà une 10aine de voitures.

Même s’il a neigé la veille, je commence le sentier raquettes au sac car la 1ère partie en forêt est bien tassée.
Un vrai régal de se retrouver enfin tranquille dans la nature silencieuse du petit matin, bercée par les scroutch scroutch de mes pas.

J’arrive au chalet Pierre Roubet et je chausse mes raquettes. La vue s’ouvre sur les massifs alentours (Vercors, Chartreuse et Bauges), et le soleil me réchauffe le visage, que c’est bon !

Ici je croise plus de monde qui arrivent par différents chemins, il y a déjà quelques traces de descente en skis et j’entame la portion que j’aime le moins, celle où tu montes tranquillou dans la forêt et où tu as la trouille de voir débouler un skieur fou droit sur toi !
Ouf, je n’en ai pas croisé un seul !

Me voilà bientôt sur la ligne de crête et les sommets de Belledonne se dévoilent enfin, que c’est beau ! Je poursuis jusqu’au Grand Rocher puis fait halte juste sur la "bosse" d’à côté, pour un peu plus de tranquillité. Ce fut bref car un groupe de skieurs déboule, papote bien fort et me gâche une partie de mon plaisir en squattant là 30 minutes.

Je grignote quelques graines et redescends dans la neige vierge et légère à souhait, en laissant de belles empreintes ! Le bonheur ! J’ai l’impression de planer dans de la chantilly !

Je croise énormément de monde qui montent, des skieurs mais aussi beaucoup de familles en raquettes, je les salue le sourire aux lèvres.

Deuxième longue pause à Pierre Roubet, j’ai pas eu ma dose de soleil...
Pratique le sac à dos pour se poser dans la neige, mais j’ai quand même hâte de pouvoir me rouler dans l’herbe !

J’arrive au parking noir de monde, un truc de malade, il y a des voitures sur plusieurs km garées le long de la route !! Alors que des voitures montent encore, je repars pour terminer ma journée sous la grisaille qui s’installe...