Sortie du 4 septembre 2020 par valverco Refuge du Soreiller (2730m), en boucle par la Combe d’en Bas

Excellente conditions météo. Un ciel pur, aucun nuage à l’horizon. Sentier suffisamment marqué et tracé.

REFUGE DU SOREILLER EN BOUCLE

8h35, enfin nous suivons la petite route en direction de St-Christophe-en-Oisans pour rejoindre le départ, ou l’arrivée cela dépend du sens de la rando. Nous la suivons environ 700 mètres, et gagnons le point 1572 après le pont sur le Ruisseau d’Amont se jetant dans le Vénéon. Le ciel est bien clair d’un bleu azur, la température est douce, nous nous dirigeons vers la combe où coule le Ruisseau d’en Bas.

Nous accédons aux passages qui demandent de l’attention, en dominant la Vallée du Vénéon. En face se dresse la Tête de la Marsare, nous débouchons sur un replat dominant une cabane d’alpage et la Combe du Ruisseau d’Amont qui sera notre descente. Nous pénétrons dans la combe sur un sentier en balcon au-dessus d’une barre vers le nord. Cette fois-ci, c’est l’Aiguille du Plat de la Selle qui se dresse à l’horizon au fond du vallon. Quelques brebis paissent sur le chemin, nous avançons tranquillement pour ne pas les faire fuir et trop les déranger.

Nous voilà sur le vaste replat au pied du cirque des Pointes de Burlan, et à l’est l’arête dernière ascension pour découvrir le Refuge du Soreiller sous l’Aiguille Dibona. Le coin est fantastique. La ligne de cairns nous dirige vers le nord, l’itinéraire plonge à droite pour effectuer une traversée dans la caillasse, j’adore. Nous dévalons un petit couloir rocheux, des marques vertes nous accompagnent dans les blocs sous l’Aiguille Dibona jusqu’au Refuge du Soreiller.

12h30 devant le refuge, nous cherchons un coin pour casser la croûte. Derrière ce dernier nous nous posons là adossés contre des rochers sur une pelouse. A quelques mètres, coule un petit ruisseau alimentant une petite gouille, fermée par un petit barrage avec un tuyau scellé pour le trop-plein. D’ailleurs étant déchaussés, nous ne nous faisons pas priés pour un bain de pied après le casse-croûte.

14h35 nous entamons la longue descente. Nous nous retournons souvent pour des photos tant que l’Aiguille Dibona est visible. Nous plongeons dans la gorge fantastique où parfois le sentier est en balcon. Nous croiserons quelques couples, dont un à qui je recommanderai d’être prudent avec un porte-bébé. Bref je ne sais s’il m’a compris, étant d’origine lointaine.

16h20 de retour aux Étages, nous sommes ravis de cette boucle, et nous dîmes « nous n’y venons pas assez souvent dans cette vallée ». Nous prenons bien sûr notre mousse habituelle sur la terrasse rustique derrière un petit café d’un autre âge, à St-Christophe-en-Oisans.