Sortie du 29 mai 2022 par patrick73 Ouille Allegra (3130m) par la Frête

Brouillard le matin a 8h à la Buffaz, puis arrivée du soleil dans la matinée.
Frais avec un petit bisolet bien présent.
Mais presque pas de regel de la neige.
Il y a encore de beaux névés, mais ça ne va pas durer ! Mais quel plaisir à la descente...

On a passé le passage raide au-dessus du Clapier Vert en crampon, la pente sommitale était en court de dégel.

Accès : la piste d’alpage de la Buffaz est praticable en voiture jusqu’à Côte Rouge.

Itinéraire :
La Parise (2200m) => Côte Rouge (2320m) => Les Pars (2420m) => La Frète => Clapier Vert versant N (2890m) => Ouille Allegra (3130m) => Clapier vert versant S (2890m) => Vallon des Tufs (2700m) => Côte Rouge (2320m) => La Parise (2200m)

Horaire : 3h45 à la montée, 2h15 à la descente.

Distance : 8km AR

Difficulté : T3/F en neige (100m/ 30-35°)

L’Ouille Allegra 3131m, versant S, 29 Mai 2022.

"Passé simple"

Bessans... Enfin de retour, et jusque fin Septembre.
Mon havre de paix, là où j’ai posé mes valises, là où j’ai atterri il y a près de quarante ans maintenant !
Et même si je travaille toujours, c’est là-haut et nulle part ailleurs, c’est pas négociable !

Quand je suis devant mon ordi, mon regard ne cesse de se poser sur les sommets alentours, avec évidemment une monstre envie d’aller ravauder par là-haut.

Pourtant il faut bien travailler, alors je remets mes idées mes envies dans un petit coin de ma tête pour le weekend à venir, les prochaines vacances ou une longue et belle soirée d’été !

C’est finalement à se demander si ce n’est pas se faire du mal que d’ avoir une telle gourmandise sous le nez et de ne pas pouvoir en profiter à volonté ?
Oui peut être un peu "maso", non ?

Bref, pas le choix, on fait avec. Et cette année pour notre traditionnelle Ouille ce sera sans les skis, l’été arrivant très, trop en avance !

Peu importe l’ascension en fait. On en avait envie, point barre !

Mais surtout il y a ce que l’on vit avant, les envies, les rêves, les peurs parfois, ce que l’on vit pendant, toujours trop court, et puis peut-être et surtout ce que l’on vit après, les souvenirs, les sensations et comment on les interprète !

Et ce passé proche, ce passé simple construit l’avenir avec d’autres envies, d’autres projets. C’est une école de la patience, une école de la vie, c’est aussi et surtout une façon de la dévorer.

Comme j’aime à le dire, la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge !

Non ?