Sortie du 24 août 2022 par Guilvosgien La Rhune (905m), Pays Basque

Les conditions météo peuvent varier très vite dans la région : brouillard le matin, canicule l’après-midi, orage le soir ! Du coup, mieux vaut s’aventurer sur la Rhune au printemps ou au début de l’automne si l’on peut.
Évitez à tout prix d’y aller avec la canicule, chaque année des groupes familiaux mal équipées finissent " en hot dogs ".
Compte-tenu des températures de cet été, le parcours n’était donc pas si facile.

Départ de Trabenea, juste avant d’accéder au parking, on peut admirer la belle maison labourdine " manttu baita ".
Début de la montée sous un soleil de plomb... petite pause à Lepoa, où les chevaux
qui eux aussi transpirent beaucoup se roulent sur le sol, offrant un spectacle original.
Encore quelques mètres à avancer sur le grill, jusqu’à Yesola. Je m’abrite à l’ombre, près d’un vieil abreuvoir en pierre : dans ces conditions particulières, on hallucinerait presque en voyant un jacuzzi !

La montée se poursuit sur un sentier basque caractéristique : au beau milieu des fougères. Gare aux tiques ! Arrivée aux premiers sommets, la vue à Subizia est magnifique. Côté mer, on voit facilement jusqu’au phare de Socoa.
La suite du chemin passe près d’un rocher, où une excavation est décorée d’un oiseau.
Cette céramique fait partie du site " les pierres réveillées de Zizkoitz ".
Peu avant le sommet de la Rhune, on retrouve une route bitumée.
Sur la droite, un bouc domine un groupe de rochers affleurant près du vide. Les chèvres ne semblent pas partager sa quiétude.

Le temps tourne à l’orage. Après un passage à la table ronde marquant le sommet officiel, et une brève discussion avec un trailer venu du col d’Ispéguy, il me faut rejoindre la lisière de la forêt en suivant le balisage à travers la caillasse.
En allant sur la gauche, on retrouve ensuite les panneaux d’indications du GR.
Ce carrefour me rappelle de bons souvenirs : je revois mon père en train d’essorer son pull en cachemire, la fois où nous étions montés en plein brouillard depuis Sare.

Fin d’itinéraire efficace, on se retrouve en un rien de temps à la fin de la boucle,
où une petite surprise nous attend : en effet, un poteau électrique en béton a été reconverti en pont afin de franchir le cours d’eau Larrungo Erreka. Ce passage est indiqué " dangereux ". En tout cas, c’est un excellent alcootest avant de reprendre le volant.