Col du Couvercle (2296m) par le passage de la Charmette (2045m) et le mont des Acrays (2160m) départ du Mappaz (1270m)

Alberville => Beaufort par la D925 => Arêche par la D218a.
Dans Arêche, prendre la D218D (route du Cormet d’Arêche) jusqu’au hameau Le Mappaz fin de la route déneigée en hiver.

Peu de places pour se garer dans le hameau. On se gare le long de la route en aval. (Attention à une possible verbalisation)

Rando à ski peu difficile qui emprunte la piste d’alpage du passage de la Charmette à la montée après un passage plus raide dans la forêt, une douce crête pour passer le mont des Acrays, une pente plus raide avant d’arriver au col du Couvercle.

La descente du versant Ouest du col est plus raide et soutenue, 35°/150m avant de retrouver de doux alpages au chalet d’Arcenis et jusqu’à Saint-Guerin pour du ski plaisir.

• Difficulté : 2.3-PD-E1, 150m 35° dans la face Ouest du col du Couvercle.
• Dénivelée : 1100m
• Distance : 15km pour la boucle.

Col du Couvercle depuis le Mappaz, par le passage de la Charmette, le Mont des Acrays à ski.

ITINÉRAIRE :

Montée :

• Du Mappaz, suivre la route du Cormet d’Arêche sur 500m, puis prendre main gauche une piste évidente qui amène au chalet du Frassier.

• Traverser la clairière pour trouver un sentier (d’été) évident qui monte en de nombreux lacets au chalet Sainte-Barbe dans une deuxième clairière.

• La traverser et s’enfoncer de nouveau dans la forêt par le même sentier qui amène à une troisième clairière.

• La traverser et par une piste d’alpage peu visible rejoindre la Grange à Foin.

• Monter en ascendance Sud pour trouver la piste d’alpage qui en de nombreux lacets amène au passage des Charmettes.

L’ensemble semble peu évident, mais sur le terrain c’est d’une évidence absolue !

• Du passage des Charmettes, suivre l’évidente et facile croupe arrondie et par des bosses successives, dont le Mont des Acrays, arriver au passage du Miraillet.

• Remonter au plus près de l’arête, par une pente assez raide jusqu’au point 2296, col du Couvercle. (3 à 4h depuis le Mappaz)

Descente :

• Plonger à l’aplomb du sommet plein Ouest dans la pente raide au début (35°) et rejoindre le chalet Arcenis puis de la Côte. (ne pas se priver de descendre ces 200m jusqu’au-dessus d’une ravine qui selon l’enneigement peut se traverser. Si elle ne traverse pas il faut remonter les 200m, mais c’est vraiment plaisant à skier)

• Du chalet de la Côte, traverser Sud à iso altitude (1950) pour skier les pendes douces à l’aplomb du chalet des Daves et rejoindre la route du Cormet d’Arêche.

• Se laisser alors glisser (après une courte remontée) sur jusqu’au Mappaz.

Récit de la sortie

Col du Couvercle depuis le Mappaz, par le passage de la Charmette, le Mont des Acrays à ski, le 10 Janvier 2021.
"Je n’ai pas les mots pour le dire..."

Après la purée de pois du weekend dernier à la Roche Parstire, nous décidons de revenir dans le coin, pour avoir le plaisir de se régaler des panoramas grandioses vantés par les randonneurs de tout poil, qu’ils soient à pied, à ski, à raquette, ou comme ils veulent.

Alors on s’est dit pourquoi pas nous, hein ? Et bien on n’a pas été déçu !
C’est beau, vraiment c’est beau !
C’est grand, c’est aéré sans être aérien, quoiqu’un petit pas sur l’arête du Couvercle domine un bel a-pic.

C’est tranquille, facile, sans stress, évident, bien que l’on se soit perdu à la descente tellement c’était bon, jusqu’à se retrouver dans une ravine au-dessus du lac de Saint-Guerin, il a fallu repeauter et refaire la trace sur 200m de dénivelée.

C’est doux, c’est rond, un peu raide si on cherche bien, c’est feutré, poudreux c’est froid mais chaud aussi. A l’ombre et au soleil tant qu’on y est.

Ça crisse, ça vole sous les skis. Ça tourne, et tourne tout seul à en donner le tournis, à en perdre le nord, toujours face à un soleil, bas, jaune et pâle mais éclatant, de ces courtes journées d’hiver, où le froid pique, pince jusqu’à l’onglée.

C’est long, mais on ne s’en rend pas compte. Le temps file comme le sable fin qui s’écoule dans un sablier. Le temps passe file, repasse et s’en va en même temps que le plaisir augmente jusqu’à se dire que ce n’en n’est pas croyable.

Alors comment dire, comment dire quand les mots ne suffisent plus, quand l’esprit s’emballe et s’embrouille ?

Peut-être alors comme ça et comme le titre ne le dit pas....d’ailleurs...

...À fond dans les écouteurs, à fond sur les skis...Dingue....Un vrai gosse !!!!