La Tourtisse (2546m), Petite Épervière (2778m), Grande Épervière (2884m), Tête de Maralouches (2886m), et Tête de Parapurc (2446m) en boucle par le grand Vallon et le bois du Tranchet

Après Savines, en direction d’Embrun, prendre la direction des Orres.
Peu après la bifurcation vers le Chef-lieu des Orres, la route traverse le torrent des Vachères en faisant une épingle.
Prendre à gauche juste après le pont, direction le Grand Vallon.
Suivre la piste jusqu’au parking des Tomples, terminus de la partie accessible au public en voiture.

• Raide montée en terrain un peu croulant aux deux Épervières
• Parcours de crêtes nécessitant parfois de sortir les mains des poches, mais ce n’est pas vraiment de l’escalade.
  Tout se passe sur le fil, moyennant deux ressauts plus techniques évitables (un de 2,5m en III, un de 4m en III), hormis une petite casquette surplombante et friable qui m’a obligée à descendre d’une dizaine de mètres en versant est.
• Terrain éboulé sous la Tête de Maralouches
• Recherche d’itinéraire en terrain parfois raide dans la forêt sur la fin de la descente

Cette sortie a germé dans mon esprit de la manière suivante :

Je voulais aller dans le secteur des Orres pour ne pas trop rouler car je n’avais que deux jours à ma disposition avant la pré-rentrée...
Je regarde la carte en cherchant quel sommet je n’ai pas encore fait dans le coin, en me concentrant sur le secteur autour du col de Girabeau car je ne l’ai jamais fait.
C’est alors que je vois un nom pour le moins loufoque : Tête de Maralouches !
Et en contrebas : Tête de Parapurc !
C’est décidé, c’est là-bas que j’irai !
Et comme il me manque entre autres la petite Epervière pour compléter ma collection ralliant le Morgon à la Pointe Fine, la boucle est toute trouvée.
Le sentier montant à l’alpage de la Tourtisse attire mon regard en montant, ça fera un sommet de plus, et m’évitera de repasser dans la partie haute du Grand Vallon que je connais déjà (d’une boucle faite l’an dernier montant par le Petit Vallon-Aupillon-Tête de l’Aupet-col des Orres par les crêtes).

Description de l’itinéraire :

Du parking des Tomples prendre la direction du col des Orres jusqu’à la cabane du Grand Vallon.

Peu après, repérer dans les pentes herbeuses à gauche une belle trace de sentier qui monte en direction de l’alpage de la Tourtisse.

Traverser le torrent du Grand Vallon et rejoindre cette trace.

On poursuit dans le vallon inférieur (à droite) de Tourtisse jusque sous la pente facile à droite donnant accès à la petite crête séparant les deux sommets de la Tourtisse .

Le point culminant est au sud, ce qui nous arrange puisque c’est par là que nous continuerons en direction de la Petite Épervière.

Du sommet de la Tourtisse descendre plein sud et prendre la pente en face qui nous mènera directement au sommet de la Petite Epervière.

De là suivre la crête vers l’est. On rencontre un petit ressaut qui se passe bien (II) et quand on butte sur une petite falaise sous la grande Epervière, la contourner par la gauche puis monter dans la petite combe qui est derrière pour accéder au sommet.

Il ne reste plus qu’à suivre maintenant la crête du Petit Parpaillon plein nord, puis après le petit crochet du point 2820, l’arête du Petit Parpaillon jusqu’à la Tête de Maralouches.

Du sommet on va descendre plein ouest jusqu’à la Tête de Parapurc
Attention, peu après le début de la descente on rencontre une zone d’effondrement/éboulement à négocier prudemment.
Je pense qu’il était tout récent des grosses dernières pluies quand je suis passée car la terre était encore gorgée d’eau et parfois très molle sur une bonne épaisseur.

Après Parapurc s’orienter de suite plein nord dans une zone de petit mélèzes pour rejoindre la forêt en contrebas.
Dans la forêt on essaiera de rester à proximité de la croupe nord-ouest pour ne pas se retrouver dans des pentes trop raides.
Des traces de passage facilitent la progression.

On arrive dans une raide zone dégarnie et un crochet droite-gauche pour éviter une petite barre rocheuse nous permet de rejoindre un agréable talweg peu pentu qui est la limite d’une zone forestière (marques aux arbres).

À partir de là on longera de loin le torrent des Sonnailles et en s’en écartant vers la gauche on finit par tomber sur une piste forestière qui nous amène directement au parking.