La vire du Ranc des Agnelons

Aller à Villard-de-Lans, puis monter au balcon des Glovettes (tout en haut de la station de ski du Balcon de Villard). Garer la voiture au parking de la Croix des Glovettes (altitude 1240 m).

Randonnée du vertige comportant 3 rappels (20 m ; 40 m ; 40 m).

L’arête du Ranc des Agnelons est par endroits délicate, quelques passages où les mains sont utiles + passages très proches du vide côté ouest (souvent facultatifs).

La vire des Agnelons proprement dite est de difficulté moyenne. Peu de traces des bêtes, Quasiment pas d’exposition au vide.
L’accès au premier rappel est par contre très exposé au vide (15 m à descendre, bâton rigide très utile).
L’accès au deuxième rappel comporte un mur de 3 mètres à descendre, presque vertical (mottes d’herbe pour les pieds ; bâton rigide indispensable - ou bien corde).

Départ au parking des Glovettes de la station de ski de Villard-de-Lans.
Monter au col Vert (2h).

Suivre l’arête du Ranc des Agnelons, sur environ la moitié de sa longueur (1h). Il faut dépasser le point coté 1921 m, et arriver au-dessus du début des vires herbeuses du flanc ouest.

Dépasser le point bas de l’arête qui surplombe le tout-début de la vire. Faire une vingtaine de mètres encore, et basculer côté ouest. Descendre une dizaine de mètres dans une pente herbeuse/terreuse, dominant une barre (exposé). Départ du rappel de 20 m.

Arrivé sur une vire étroite mais confortable. Suivre cette vire étroite vers le sud sur 30 m, puis descendre à droite un couloir raide, mais dont les mottes de terre font de bonnes marches (bâton rigide utile). On est arrivé dans les grandes pentes d’herbe de la vire des Agnelons.

Première zone = le grand pré
Petit intermède
Deuxième zone = les montagnes russes (ne peut se comprendre que si le soleil éclaire la zone).
Deuxième intermède = Amphithéâtre romain miniature

Troisième zone = les deux toboggans parallèles
Raccord avec le couloir montant à la Double Brèche.
Quatrième zone = l’autoroute

Fin de la vire = le col de la Bascule (parce qu’à partir de ce col, la vire bascule du flanc ouest au flanc est de la montagne ; mais la suite de cette vire, c’est d’un autre niveau de difficultés) (environ 2h, non compris les temps de photos) = repos bien mérité. Les grimpeurs qui font la traversée du Gerbier passent aussi à ce col.

Tout au long du parcours, il faut trouver le meilleur cheminement possible. Il ne se voit pas beaucoup, mais en général se trouve sous une barre rocheuse (souvent la dernière barre vers le haut).
Le toboggan de gauche est bien raide à remonter, à la fin : Ouf ! Mais des deux, c’est celui qui me semble le plus intéressant à emprunter car la suite au sud est plus jolie, et un peu aérienne.

Une fois coupé le chemin qui monte à la Double Brèche, la trace de la vire devient très nette et confortable. Même dans la zone de l’autoroute, c’est bon (probablement du fait des randonneurs qui utilisent ce chemin… ?).

La descente se prend en repartant sur la vire vers le nord, et en tournant de suite à gauche sous le col de la Bascule dans un cône herbeux. Rapidement la difficulté s’impose : un mur de 3-4-mètres est très délicat à descendre. Le premier rappel de la descente se trouve juste après ce mur, en rive gauche. Rappel facile dans des pentes d’herbes entrecoupées de mur rocheux de quelques mètres. Au bout des 40 mètres, deuxième rappel en rive droite. Ce dernier rappel franchit un premier mur, puis amène dans un étranglement rocheux, qui lui-même domine une dalle de 25 m en excellent calcaire vertical. Arrivée sur une très bonne terrasse. (Tous les spits sont en place ; 1h.)

Descendre la zone d’éboulis en tirant vers la gauche. Rejoindre la pente herbeuse confortable qui amène au Sentier Péronnard.
Retour aux Glovettes par la Combe des Charbonniers et la Bergerie de la Fauge (2h environ depuis le dernier rappel).