Sortie du 8 août 2018 par patrick73 Signal du Petit Mont Cenis (3162m), voie normale de l’arête sud-ouest

Grand beau temps chaud, puis se couvrant avec les inévitables cumulus, mais arrivés tardivement.
Vent frais quand même au sommet !

L’arête est parcourue par une sente confortable, il y a quelques pas de crapahut dans les parties rocheuses/blocs de l’arête.
Sinon, ce sont nos schistes habituels de Vanoise, assez détrempés par l’orage de fin de nuit !

Étonnamment, nous n’avons rencontré presque personne !

Horaire :

Refuge du Petit Mont Cenis 7h30 ==> Col de Solière 9h
Col de Solière 9h15 ==>Sommet du Signal 11h30
Pause "pâté" sur l’arête jusqu’à 12h30.
Retour au col de Solière à 13h15 et sieste avec un Patou !
Retour au refuge du Petit Mont Cenis 15h

Signal du Petit Mont Cenis, arête W- voie normale par le col de Solière, le 08 Août 2018.

Un brin de nostalgie

C’était l’occasion avec ma sœur et sa petite famille de se retrouver en montagne.

C’était l’occasion de partager encore un de ces moments là-haut et de se remémorer à l’envi ces fabuleuses journées passées à courir l’Oisans, la Vanoise, la Haute Maurienne quand nous étions gamins... Et que parfois, sur une Dibona, les Bans ou la nord de Méan Martin, notre très jeune cordée faisait l’admiration des "Grands".

Nous avions entre 15 et 20 ans, c’était il y a bien longtemps.

Depuis les aiguilles de la grande horloge de la vie ont tourné, tourné et tourné encore. Avec ses grands moments, ses grands malheurs...

Mais quelques décennies plus tard (Décennies... Au pluriel... Ça fait mal ça !), avec les gamins (enfin gamins... Ils n’ont que l’âge, voire plus ! que nous avions ma sœur et moi à cette belle époque), on se dit qu’aller fait un beau sommet, un poil plus que rando pépère, pas trop long non plus, et si en plus c’est beau...

Et ce fut chouette, chouette d’être en montagne ensemble, chouette de grimpouiller cette grosse pyramide, chouette de voir les sommets de notre jeunesse, chouette d’être avec les jeunes...

Le rythme ne fut plus celui d’antan, les genoux, les chevilles ou les hanches ont grogné, parfois...

Mais la haut, on a bien reconnu nos chers Grande Casse, Pourri, Albaron, Écrins, Pelvoux et autres Ailfroides derrière les Arves et l’Étendard. On leur a fait un coucou juste pour se rappeler les fabuleux moments de notre jeunesse vécus avec eux.

Et en face, discrète mais bien visible, notre Réchasse, notre premier 3000, j’avais 12 ans, ma sœur 7 ans... C’était il y a bien longtemps.