Sortie du 25 mai 2020 par Jérôme Dauvergne Photographie Plateau de la Dent de Crolles par le Sentier de la Source du Guiers et le Sentier du Prayet, de Perquelin

Très beau et très chaud, on se croirait fin juin. En tout cas bien trop chaud pour moi, j’en ai un peu bavé physiquement.
Bien que peu évident par endroit la montée par la source du Guiers est accessible du moment que l’on a le pied un peu montagnard.

Enfin la reprise post confinement !!

Je voulais reprendre doucement car cela fait un bail que je n’ai pas randonné. La Chartreuse étant le massif le plus proche de chez moi, j’opte pour celui-ci. Je choisis de monter à la Dent de Crolles par un itinéraire que je ne connais pas, la source du Guiers de Perquelin (ça changera du Pas de l’œille du col du Coq).

Je me dis qu’il y fera une bonne fraîcheur et que la Dent sera désormais tranquille après un week-end de grande affluence... Perdu !! Il a fait chaud et il y avait beaucoup de monde ! Incroyable dans les deux domaines !

Au départ, la température est bonne, 4°c à Perquelin c’est normal et j’apprécie. Mais rapidement sous l’effet de la rude montée, moi je monte en température. Malgré le fait d’être en forêt, on sent que la journée va être chaude...

Bien que pas répertorié le sentier de montée est bien marqué et relativement aisé (à condition d’avoir un peu le pied montagnard tout de même).

Rapide coup d’œil au Trou du Glaz puis je reprends ma route.
En franchissant le Pas du Glaz, je laisse échapper le pare-soleil de mon objectif... je le vois rouler et sauter dans le vide... oupsss...

Je débouche sur la plateau sous un ciel bleu et gros soleil.

Force est de constater que je ne suis pas seul... Sans être la cohue il y a du monde un peu partout... Je cherche les chamois mais rien... Seul le chant du Tétras me rappelle qu’il y a de la faune ici.

Je remonte le plateau vers la croix puis entame la descente par le Pas de l’œille. Toujours aussi scabreux ce passage avec ses rochers patinés et son sentier recouvert de petits cailloux qui n’ont qu’une envie, rouler...

Le retour sur Perquelin se fait sans encombres mais sous une forte chaleur qui m’achève...

Vivement un bivouac au bord d’un lac d’altitude !!