Sortie du 20 février 2021 par Dyn’s Serre les Têtes (1710m) et l’Aupillon (1744m)

Beau temps, un peu de vent !

6h00, le réveil sonne. J’avais prévu de faire le lever de soleil sur la montée à Serre les Têtes, mais la flemme de sortir du lit ! Je reste sous la couette, me rendort un peu. 8h00, j’ouvre les yeux, et me lève. Grand beau comme annoncé. Un café et je décolle.

Je stationne le premier au col de Grimone, le grand terre-plein est transformé en plateforme de débardage boueuse à souhait. Je charge mon sac, claque la portière et c’est parti. J’évite bien sûr le sentier du versant nord de Serre les Têtes, certainement en neige et franchissant de raides pentes exposées. En fait, je monterai comme à ma dernière venue, par le versant est. D’abord direction le col de Lus, puis une fois au pied du versant est à la sortie des bois : droit dedans !

Aujourd’hui, ce versant est quasiment déneigé... Ça fond à une de ces vitesses ! Le ressaut le plus raide se franchit avec prudence. Plus difficile qu’on ne le penserait, vu d’un poil plus bas ! Puis c’est la belle crête menant à l’antécime, avant la dernière pente vers le sommet. Encore un peu de vent, je ne reste pas et enfile la descente du versant sud, bien sec.

Je rejoins le col des Prêtres où une bonne couche de neige persiste. Le sentier vers la crête de l’Aupillon est caché, mais l’itinéraire est facile. Faut suivre les pins aux branches sciées et le balisage abondamment présent ! Un dernier dévers en neige et la crête est atteinte. J’enchaîne avec le sommet rocheux de l’Aupillon par un versant dégagé. Un ultime crapahut et c’est gagné. Quelle vue ! En face, l’envers de Toussière se révèle l’itinéraire le plus aventureux des environs entre le Jocou et cette dernière. Que de bons souvenirs !

Avec le vent, je ne reste pas longtemps et poursuis sur la crête de l’Aupillon, enfin pas sur le fil lorsqu’il est aiguisé. Je me contente de suivre l’itinéraire balisé. Même s’il faut traverser des dévers pentus où ça brasse ! Au bout, je descends par la croupe nord-est pour recouper le sentier provenant du col de Lus, et éviter ainsi un petit rallongi. Encore pas mal de neige sur le chemin forestier avant de rejoindre Combefère. On change d’exposition, de nord-est à sud-est, on passe de l’hiver au printemps en un clin d’œil !