Sortie du 17 octobre 2021 par Peyuko L’Aupillon (2916m) en traversée par la station des Orres

Grand beau.
Neige verglacée sous le sommet mais heureusement suffisamment de roches affleuraient, pour permettre de progresser prudemment.

Au départ, j’ai un peu de mal à m’y retrouver entre les nombreuses routes, pistes de skis, chemins, clôtures... Heureusement, la trace GPS de David m’aide bien et je finis par retomber sur le bon itinéraire. Je vois aussi qu’un chemin part à hauteur de la cabane de l’Eyssalette vers le sommet du télésiège de la Pousterle. Effectivement, sur place, un panneau indique "l’aérien" dans cette direction (ronds rouges).

Ce chemin grimpe assez raide à travers une belle forêt de mélèzes (et il n’a rien d’aérien). Arrivé au niveau du télésiège, j’aperçois une draille qui monte à flanc en direction de la crête qui mène à la Tête du Vallon Rémolon et permet d’éviter de passer par une large piste. Cette sente finit par disparaitre mais l’orientation est évidente et j’atteins ce premier sommet en 2h environ.

Direction alors la Montage de l’Alpe de Verdun (étant originaire de Lorraine, si quelqu’un à des infos sur l’étymologie de ce sommet, je suis preneur !). Pas de difficulté particulière jusqu’ici. La descente vers le col de l’Aupillon demande en revanche plus d’attention. On évite l’arête par la droite mais le terrain est assez délité.

Je me rapproche de l’objectif, mais la dernière partie du sentier en face nord, est recouverte de neige. En gravissant la Montage de l’Alpe de Verdun, il restait quelques plaques et j’ai pu voir que la pellicule neigeuse était fine mais très dure. Pourrais-je arriver au sommet ?

Je croise deux groupes de randonneurs au col, qui se posent la même question. Je décide de m’approcher pour mieux me rendre compte des conditions. Par chance, la neige a tout de même fondu par endroits et il y a suffisamment de terre et de roche qui affleurent pour avancer. Je monte très progressivement et prudemment, en espérant ne pas avoir à redescendre car cela serait certainement plus délicat.

Après quelques lacets, je finis par arriver sur l’arête qui est plus exposée au soleil et donc plus libre de neige. J’entrevois finalement un accès au sommet en m’écartant du sentier. Il faut mettre un peu les mains mais heureusement, les rochers sont bien secs.

Au sommet, panorama superbe sur les lacs en versant sud et sur celui de Sainte Marguerite, le Pouzenc, l’Estrop et la Blanche, les Écrins, l’Ubaye, le Dévoluy et même le Mont Blanc.

Une pause bien méritée et j’entame la descente. Un ou deux passages demandent un peu de vigilance mais le plus dur est passé.

Au pied du lac Sainte Marguerite et de ses eaux turquoises, j’ai une belle vision de l’ensemble du chemin de crête parcouru. Retour au milieu des mélèzes revêtus de leur parures d’automne et itinéraire bouclé en 7h environ.