Sortie du 24 octobre 2021 par Peyuko Les Parias (2512m) - La Pousterle (2508m) - Le Pénas (2363m) en traversée

Très beau temps.

Chasseurs postés en amont et en aval des sentiers. Tirs et aboiements de chiens très proches. Sans parler des impacts de chevrotine sur les panneaux au départ des randos...
S’agissant d’un secteur très prisé par les amateurs de nature (randonneurs, coureurs, vététistes, cueilleurs de champignons...) de tous âges, je ne comprends pas que la chasse n’y soit pas réglementée.

J’avais déjà tenté de faire cette boucle au printemps 2020 mais arrivé au col de Chorges, neige, brouillard et manque d’aisance face à un gendarme m’avaient poussé à renoncer à ce projet.

Aujourd’hui, les conditions sont idéales. Départ assez tardif, vers midi, je file vers le col de Chorges que j’atteins en 1h15.

Je poursuis cette fois sans souci en versant nord, en empruntant le large chemin qui va vers la Rouanne. Je le quitte assez rapidement pour monter hors sentier dans des pentes raides vers les Parias. Belle vue sur Serre Ponçon et les Écrins.

Le cheminement sur la crête en direction de la Pousterle demande de la prudence mais n’est jamais difficile.

Je remonte vers la Pousterle en suivant l’arête mais finis par me retrouver face à un gendarme (dont Mickael explique le franchissement dans son topo). Pour moi, ce sera contournement par la gauche en suivant quelques cairns.

Arrivé à ce second sommet en 2h45, je m’accorde une petite pause bien méritée. Je n’ai malheureusement pas le temps de poursuivre jusqu’au Penas et mon objectif est donc d’atteindre le col de la Gardette.

Celui-ci est juste en contrebas mais descendre cette face sud-est n’a rien d’évident. Je repère tout d’abord un couloir pierreux au pied d’une colonne calcaire caractéristique qui me semble être une bonne option. Mais des cairns me font penser que le bon chemin est ailleurs. Je les suis jusqu’à une brèche, m’engouffre dedans mais en dessous, plus de cairns et des barres rocheuses. Je remonte la brèche pour suivre une vire très étroite mais celle-ci ne mène à rien d’engageant.

Je finis donc par m’orienter vers mon premier "instinct" en reprenant la brèche, puis une vire qui me conduit au couloir et au pilier calcaire repérés au sommet. C’est peu commode et assez glissant avec toutes ces petites pierres mais au moins pas de barres rocheuses. Arrivé à la verticale du sommet, j’essaie de repérer l’accès que j’ai dû rater mais sans résultat. Dans tous les cas, je me dis qu’il doit être plus simple de monter par cette face que d’en descendre comme je viens de le faire.

Arrivé au col de la Gardette, une petite pause pour me remettre de ce passage un peu éprouvant, puis retour vers le parking. Heureusement, les chasseurs sont partis.