Sortie du 21 novembre 2021 par Jicépé Grotte des Fours (1330m) et Montagne du Semnoz par Viuz-la-Chiésaz

Météo annoncée changeante dans la journée : ciel se voilant puis se couvrant.
Montée à l’ombre avec un peu de blanc gel.
Soleil sur le sommet.
Nuages arrivant une fois parti.

Le changement météo venant de l’ouest m’a dissuadé de randonner dans le Bugey ou le Vercors et de choisir un parcours réalisable en demi-journée. Et le soleil était effectivement encore présent dans les Bauges au-dessus du brouillard accroché aux vallées.

Pour raccourcir un peu le dénivelé, j’ai choisi une variante par rapport au topo, en partant du hameau du Buisson, permettant une boucle sur le bas. Ce n’était pas forcément un bon choix, car les chemins repérés sur les différents fonds de carte étaient souvent à l’abandon : départ vers le nord, puis très vite à travers champs puis à travers bois, heureusement peu difficiles d’accès, pour rejoindre le sentier balisé montant des Granges aux Mottets.

La suite est classique : remontée de la Combe Noire, puis jusqu’aux falaises dans le secteur de la Grotte des Fours. Voulant profiter du soleil, je monte directement rejoindre les alpages et la ligne de crête, pour obliquer à gauche jusqu’au Crêt de Châtillon, où il y a du monde, vu la proximité de la route.
La Chartreuse et le Jura sont déjà couverts, mais Aravis, Mont Blanc et Arves-Oisans sont encore clairs.

La redescente se fait à travers l’alpage, puis la plongée à hauteur des falaises par le passage "chaîné". J’essaie de rechercher des passages vers la Grotte des Maquis, sans trouver quelque chose de probant et je choisis de faire le détour de la visite à la Grotte des Fours à la descente : beau porche en pied de falaise, mais on ne va pas très loin si on veut éviter de se salir trop dans la glaise.

La descente dans la forêt est agréable ; Au croisement de Combe Noire, je prends la direction de Gruffy, passe la clairière des Guindes, puis au point coté 792m, j’oblique à droite pour retomber directement par de larges chemins sur le Buisson. Du coup, je n’aurai pas vu la stèle des Maquis.

Avec plus de 1000m de dénivellation pour monter à un sommet desservi par une route, je pensais trouver peu de monde : ce fut le cas à la montée de bonne heure, mais plus tard, pas mal de monde croisé : randonneurs, parapentistes, trailers et adeptes du kilomètre vertical ! Une belle journée avant le retour de la neige.