Sortie du 17 mai 2022 par roycla Mont d’Arménaz (2158m)

Météo : beau temps, quelques nuages en après-midi.

9h départ du parking du Couvent , une longue ’’bambée’’ solitaire au dénivelé important m’attend dans ce beau vallon de Bellevaux que j’affectionne particulièrement, je prends à travers forêt la piste de la Chapelle, la chapelle de Notre-Dame de Bellevaux, ce sera pour le retour.

Sentier caillouteux à partir de la Culaz forêt d’un vert presque monochrome avec tout de même des nuances de vert tendre printanier, arrêt pour ’’dépailler les cardons’’.

Plus haut 1350m dans le rétrécissement de la Lanche, l’énorme névé résidu d’avalanche, mélange de neige, terre, cailloux et branches nécessite une traversée précautionneuse sur la gauche pour retrouver le sentier.

À l’arrivée sur le joli chalet des Gardes, mon regard se porte vers la montée pour le col de l’Armène (2010m), sont-ils là ? les chamois, oui 2 couples paissent tranquilles dans leurs livrées hivernales usées qui vont tomber en lambeaux.

Du col, la vue est splendide sur les autres grands des Bauges et notre Mt Blanc à qui les nuages font la cour puis c’est la montée sur le fil avec quelques corniches pour rejoindre la vieille croix de bois tronquée, le Pécloz avec ses 41m d’altitude supplémentaire fait le fier et toise l’Armenaz (2158m).

Un panorama à couper le souffle sur les massifs environnants admirés pendant ma longue pause salvatrice avant de reprendre la descente sud sur la croupe tapissée d’une multitude de fleurs, sur une trace bien marquée pour rejoindre le chalet des Gardes.

Je reprends le chemin du matin, caillouteux et piégeux malgré ses lacets pour être confronté au névé du matin, sous celui-ci le sentier est boueux car la fonte l’a transformé en ruisselet.

Re caillasse jusqu’à la Culaz, pause à l’abreuvoir, dernier vestige vivant du village de la Chapelle rasé en 1944 par les occupants.

Petit bonjour à la chapelle de Notre-Dame de Bellevaux et sa rafraichissante fontaine aux propriétés insoupçonnées, pour clôturer une journée pleine de beauté, en hommage à Jo qui m’accompagnait en ces lieux en juillet 2017.