Sortie du 6 avril 2023 par roycla Crêt Massuet, Pointe de Roche Noire (2157m) – à raquettes

Météo : ciel bleu se voilant légèrement en après midi

Participants : Joëlle dit Galipette, Jean-Marie Thomas

Grande prudence pour risque d’avalanche dans zone exposée sous le col

Du parking du Leard de nombreux chalets bien rénovés et disséminés dans une immensité d’alpage s’offrent à nous, avec en point d’orgue la petite chapelle des Chambeaux et son majestueux décor où se dressent çà et là des cimes aux formes étranges telles les Aiguilles d’Arves.

Abandon de notre ’’Galipette’’ au-dessus de la chapelle, nous convenons avec Jean-Marie de poursuivre pour atteindre le col, nous retrouverons Joëlle à la chapelle de Chambeaux.

Une seule trace de skieur subsiste recouverte d’une récente neige, nous oublions le sentier d’été qui remonte dans le goulet pour atteindre le col de Cressua déjà surchauffé encadré par de nombreuses coulées où nous faisons notre trace.

Dret dans le pentu au plus près des rochers purgés sous la crête de Ravelote pour rejoindre le ’’raidillon Galipette ’’ avec un passage à 35° qui ne saurait tarder apparaitre sur les cartes IGN, la neige se transforme déjà et des ’’bouloches’’ débaroulent dans la pente avec élégance.

11 h, apothéose au col de Cressua (2065m), la chaine de Belledonne se dessine pleinement sur un fond de ciel bleu.

Le moment de contemplation passé, nous décidons sagement de redescendre pour cause de corniche et devers sur une neige peu stable, la Pointe de Roche Noire se fera une autre fois dans de meilleures conditions.

C’est la plongée dans le pentu, dans une neige devenue molle, je prends pleinement conscience de notre sobriquet les ’’pingouins’’, raquettes en glissade en travers pour enfin aborder des pentes moins soutenues que l’on descend tout droit.

Nous retrouvons notre pimpante Galipette sur un petit mamelon herbeux au beau paysage avant de rejoindre les bancs de la chapelle de Chambeaux pour le casse-croute face au massif de Arves sillonné par de légers nuages à la forme lenticulaire.

La pause terminée nous coupons au plus court dans l’alpage sous quelques sifflets reconnaissables. L’une d’elles, famélique et au poil ébouriffé, se chauffe sur son îlot déneigé, peu farouche elle se laisse photographier,

C’est la naissance du printemps qui commence, les eaux vives chantent, les discrètes fleurs en bouton émergent du sol, l’alpage verdit, les oiseaux gazouillent et les marmottes commencent à sortir de leur terrier.

Retour au parking du Leard superbement aménagé et ses nombreux panneaux indiquant les itinéraires pour de nombreuses activités, pédestre, ski, raquettes et Vtt.