Sortie du 3 février 2022 par jump38 Crêt Massuet, Pointe de Roche Noire (2157m) – à raquettes

Ciel temporairement un peu assombri par des voiles d’altitude parfois un peu denses. De bons moments de ciel bleu aussi. Températures plutôt douces. Un peu de vent sur la crête finale.

Nous voilà à nouveau loin de nos ‘bases’, pour retrouver les hauts de Jarrier où nous ne sommes pas venus depuis bien longtemps. Nous découvrons le parking du Léard doté de toilettes … propres.

La petite chute de neige d’il y a un peu plus de 24 heures, nous a valu quelques virages encore enneigés pour arriver jusqu’ici, mais nous vaut également de pouvoir chausser les raquettes à la voiture.

Une fois quitté la large piste, le cheminement jusqu’à la chapelle des Chambeaux est vraiment très agréable : pas trop pentu et avec un beau passage dans un chemin en creux, La trace est faite, et bien faite, même si manifestement il n’est pas encore passé grand monde depuis la récente petite livraison de blanc.

Nous croisons quelques randonneurs à ski qui en ont presque déjà fini avec la descente.

Petite pause à la chapelle, où le panorama est déjà très beau, puis on repart. Le dépôt de neige (une dizaine de centimètres) a effacé toutes les traces à part celles des randonneurs que nous avons croisés ! Tout est uniformément blanc. Mais, un peu au-dessus de la chapelle, nous retrouvons la trace d’une personne en raquettes. Nous gardons sa trace qui semble prendre la direction du Col de Cressua. Le topo annonçait un ‘raidillon’ pour finir ; le mot n’est pas trop fort et le dit ’raidillon’ se trouve être plutôt long. On débouche au col avec un bonheur non dissimulé.

Puis vient le magnifique parcours très esthétique de la crête ; un pur régal, une vraie récompense de l’effort fait pour déboucher au col. Un petit vent nous cueille au point le plus haut, et nous incite a redescendre un peu pour notre pique-nique ; nous rejoignons un large emplacement repéré à la montée, quasi idéal pour nous sept.

La descente est pour sûr bien plus rapide que la montée. Nous rejoignons la chapelle, qu’une personne seule quitte en nous voyant arriver (ferait-on peur ?), pour une nouvelle et assez longue halte, confortablement adossés au mur de la chapelle, à l’abri du petit vent et face au panorama.

Moyennant quelques rares pas sur de courts espaces déneigés, nous posons les raquettes à la voiture.

Vraiment très agréable cette balade en raquettes même si nous garderons un bien meilleur souvenir de la crête que de la pente finale d’accès au col !