Sortie du 15 avril 2024 par Agarock Le Cheiron (1778m), en boucle par Gréolières et Coursegoules

Chaud pour un mois d’avril, un air frais au sommet et un ciel voilé.

Sommet très éloigné de mes "bases", il m’aura fallu très longtemps pour aller le "chercher".

L’occasion s’est présentée, et c’était la première fois que je marchais dans le Haut Estéron, et l’endroit est magnifique !

La cime du Cheiron n’était pas un objectif technique ou même sportif pour moi, mais plutôt un endroit emblématique à découvrir et à cocher, un peu comme pour le Mont Mounier, mais rejoindre le Haut Estéron et un de ses magnifiques villages : Gréolières, nécessitait pour moi plus de deux heures de route et une motivation sérieuse.

La douceur de ce mois d’avril, avec les sommets encore bien enneigés au-dessus de 2200 mètres, m’a donc convaincu de tenter cette nouvelle expérience.

Le parcours est long et le dénivelé important, (1400m D+), 100 mètres de moins que le topo, car j’ai décidé de ne pas me rendre jusqu’au village de Coursegoules, mais de me contenter de descendre de la crête du Cheiron par son col éponyme.

Mais avant cela, atteindre la cime du Cheiron a été tout sauf technique, car son sentier est débonnaire, mais là-haut, quelle vue !!!

Notamment sur le Haut Verdon et surtout sur le Mercantour !!!

Je me suis donc amusé à essayer de décrypter leurs plus hautes cimes, et j’ai pu en détacher un certain nombre : Grand Coyer, Côte de l’Ane, Mounier, Argentera, Nasta, Cima del Baus, Bastionne, Brocan, Guillé, Ruine, Agnel, Cougourde, Gélas, Malédie, Clapier, Chamineye, Grand Capelet, Bégo, cime du Diable etc...

Un régal et beaucoup de souvenirs qui ressurgissent.

Ensuite, le bon sentier balisé que j’ai décidé de suivre intégralement m’a fait descendre à l’altitude 880m (balise 179) pour remonter à l’altitude 1163m (balise 192), avant de redescendre vers Gréolières, donc plus de 300 mètres à ajouter au presque 1100 de la montée et traversée de crêtes.

Ceci sur environ 18 kilomètres, qui me permettent de me convaincre de ne pas m’être déplacé pour rien, et de poursuivre ma découverte approfondie des Alpes françaises, débutée en 2010.