AMM et Breton, est-ce possible ?

Daniel Le 20 août 2023 à 11h35

Bonjour à tous,
Cet été, mon fils de 16 ans a découvert la montagne. Il a marché comme jamais, est très senseible à l’environnement (en général), et s’est découvert une passion !
Il a donc eu l’idée de devenir AMM (dans un premier temps).
Le problème est que nous sommes bretons, et à part le Ménez qui culmine à presque 400 m, les randos exigées pour se présenter au probatoire sont difficiles à faire chez nous :).
Je précise que nous n’envisageons pas du tout de déménager...
Est-ce que des personnes inscrites sur ce forum sont dans ce cas (Bretons ou autres, mais en plaine) ?
Pensez-vous que ce soit réalisable concrètement sans habiter la montagne ? Je parle bien sûr de passer les examens, pour exercer il est évident qu’il devra s’y installer.
Cerise sur le gâteau : nous ne sommes jamais allés au ski, donc il ne connaît rien à la neige.
Je vous remercie.

Réponses

  • par Le 20 août 2023 à 13h17

    Bonjour,

    Vous pouvez peut être vous renseigner directement auprès de l’organisme formateur.
    Il sera le mieux placé pour vous répondre.

    https://cnsnmm.sports.gouv.fr/

  • par Le 20 août 2023 à 13h27

    Bonjour
    https://www.labalaguere.com/le-mag/conseils/comment-devenir-accompagnateur-en-moyenne-montagne.html

    Pré requis pas évident
    Pour se présenter au proba il faut avoir 17 ans, être titulaire du PSC1 (premier secours civique niveau 1) et présenter une liste 40 randonnées réellement effectuées. Rajouter à cela les pièces administratives habituellement demandées pour tout examen.
    Bonne chance

  • par Le 20 août 2023 à 14h19

    Bonjour,
    Sans habiter la montagne, oui, mais il faudra quand même y aller en montagne, d’une manière ou d’une autre, pour acquérir de l’expérience et pour réaliser la liste requise. Dans les prérogatives de l’AMM, il y a aussi la raquette, donc il va falloir appréhender ce milieu sous toutes ses facettes. Si les montagnes ne viennent pas en Bretagne, il va falloir aller à leur rencontre et mettre à profit toutes les occasions (vacances scolaires, location, séjours chez l’habitant, etc,) pour s’y rendre car il n’y a pas de dérogation pour ceux qui n’ont pas de montagne à proximité !

  • par Le 20 août 2023 à 14h37
  • par Le 21 août 2023 à 00h03

    Alors moi je lui dirais : « passe ton bac d’abord !! », ça lui laissera un temps de réflexions !! Ça lui laissera aussi le temps de se frotter à quelques randos de la liste pendant des vacances et voir si ça l’intéresse toujours/si son niveau est compatible… En parallèle il peut se renseigner sur le métier : salaire, statut, spécialisation, chômage, précarité, saisonnalité… 😂
    Il faut aussi savoir que le diplôme est un diplôme d’éducateur sportif… ça n’a pas grand chose à voir avec l’environnement sur le fond et d’autres diplômes peuvent être bien plus appropriés avec des débouchés plus vastes si c’est son dada (il pourra aussi si renseigner sur la précarité dans ce domaine !! 🤭)
    Et pour répondre à la question de savoir si c’est possible en habitant en Bretagne, je dirais que oui en théorie mais ça va pas être simple car au delà du probatoire il y a un certain nombre de semaines de formations à faire dans le Jura et les Alpes et des journées de stages donc beaucoup de trajets à prévoir si on est pas dans la région.
    Dans tous les cas, bonnes balades !

  • par Le 21 août 2023 à 07h41

    Être amm, ce n’est pas randonner seul, il faut aimer le contact avec le public, l’encadrer et se mettre à son service. Il faut être pédagogue et acquérir des connaissances sur la faune, la flore, l’orientation, la topographie, etc...

  • par Le 22 août 2023 à 18h17

    Bonjour,
    Je vous remercie pour tous ces renseignements, même si certaines sources m’étaient déjà connues.
    Pour le "Passe le bac d’abord", je préciserais que justement, pour passer le bac, il faut une motivation. ET pour l’instant, c’est la sienne. Donc je m’appuie dessus pour le motiver.
    Pour le lien avec l’envrionnement, je pense quand même que ce métier au coeur de la nature l’est plus que bien d’autres métiers, même si effectivement il y a aussi plein d’autres possibilités.
    Pour l’instant, je lui ai dit de travailler la théorie : faune, folre, La vie de en Montagne (très beau livre d’ailleurs), et gagner quelques sous pendant les vacances pour tout payer, car cela va nous coûter cher s’il va jusqu’au bout de sa démarche 🙂

  • par Le 22 août 2023 à 18h51

    Avis très personnel : amm, c’est un beau métier pour qui aime être dehors, un sort plus enviable désormais que celui de guide HM, un métier déjà foncièrement dangereux mais de nos jours, ça fout franchement la trouille....amm, ça colle bien à notre époque avec l’essort de la randonnée pédestre, j’ai lu récemment que c’était la discipline sportive la plus pratiquée en France, donc des perspectives encourageantes pour qui veut s’engager dans cette voie....

  • par Le 22 août 2023 à 20h26

    Salut Daniel, AMM et Breton ne me semble pas du tout incompatible ! J’ai passé mon BE AMM en 2009 (je n’exerce plus depuis longtemps mais pas pour des questions de précarité) et j’habite Montpellier depuis toujours... Je sais que la formation depuis a changé et je n’en connais pas les détails, mais je suppose que le principe reste le même.
    Il faudra bien sur que ton fils fasse sa liste de course pour se préparer à l’examen probatoire, donc des allers et retours en montagne, ça risque donc de lui prendre un peu de temps, mais à chaque vacances il lui sera possible d’en réaliser quelques-une. Vu qu’il n’a que 16 ans pas vraiment d’urgence, il a tout son temps !
    Le probatoire n’est pas vraiment compliqué, une longue marche avec un sac de 10 kg en un temps limité, un parcours varié, des questions par un jury sur sa liste de courses, et la course d’orientation. Cette dernière est l’épreuve où le plus de personnes échouent... Pourtant rien de compliqué, suffit de s’entrainer, et la Bretagne peut parfaitement constituer un superbe terrain d’entrainement.
    En cas de doutes, il existe des stages de préparation au probatoire, j’en avais suivis un avec l’organisme LE MERLET à St Jean du Gard (juste un exemple, mais il doit bien en exister d’autres plus proche de chez vous, et en général ceux-ci proposent des solutions d’hébergement).
    Une fois le probatoire validé, il lui faudra passer le "tronc commun" (brevet d’état d’éducateur sportif premier degrés), formation commune à tous les métiers sportifs (environ trois mois de salle, avec droits, anatomie, bio mécanique...), pour pouvoir accéder aux différentes unités de formation. Il est important de bien se renseigner sur les différents dates, afin de ne pas perdre inutilement de longs mois d’attentes... En général le tronc commun est organisé par le CREPS, et breton ou pas, il n’y en a pas dans routes les villes de France... Parfois il peut-être judicieux de passé ce dernier avant même le probatoire pour pouvoir enchainer dans la foulée avec le premier UF.
    En général il faut compter une année pour valider les trois UF (entre 10 à 15 jours chacun) car ils se déroulent en différentes saisons, le stage en situation et l’examen final. J’insiste sur le fait que les capacités en orientation sont très importantes pour validé les UF, car il y a une CO de nuit sur L’UF1 et une navigation dans la neige pour l’UF hivernale, toutes deux éliminatoires (la CO est facile à pratiquer en Bretagne).
    Donc pour résumer, trouver un CREPS et hébergement (environ 3mois), et pour les UF des solutions d’hébergement sont en général proposées en gite sur le lieu de formation (environ 6 semaines de gite, le coup est dérisoire comparé à une chambre pour les étudiants...)
    Tous ceci est la base, après, ses connaissances théoriques viendront en cours de formation, et pour la pédagogie le stage en situation permet de l’acquérir ! L’idéal étant de partir sur un trek d’une semaine avec un AMM, et la Bretagne possède des sentiers de grande randonnée, à vous de vous renseigner en temps voulu. Ton fils aura également le temps de rédiger son mémoire pendant l’année de formation (à présenter à l’examen final), cela semble compliqué au départ, et puis au fur et à mesure des connaissances acquises, l’inspiration viendra d’elle même !
    Aucun problème si il n’a jamais été au ski, les AMM n’ont PAS le droit d’encadrer cette activité. Et pour marcher avec des raquettes, il n’y a pas vraiment besoin d’entrainement... L’expérience acquise lors de sa liste de courses en hivernale, cumulée à l’UF hivernal est suffisante (les bases de l’orientation en milieu enneigé ainsi que les risques que comporte ce dernier y sont largement développé dans cette UF).
    Le métier peu parfois être précaire, mais ce n’est pas du tout une finalité... Ce n’est pas pire que tous les métiers saisonnier... L’idéale étant de travailler avec un bureau des guides ou de faire la longue saison d’été et celle d’hiver avec l’UCPA. Une journée de salaire pour un AMM étant le double de celle d’un smicard, suffit de se gérer !
    J’espère que ces quelques infos te seront utiles, et ton fils devrait selon mois commencé dès maintenant à arpenter la nature bretonne afin d’acquérir un maximum de compétence en orientation, qui je le répète est la base pour réussir cette formation !
    A+

  • par Le 22 août 2023 à 21h33

    @dino74 : essort de la randonnée pédestre.... hum c’est à tempérer quand même ! Je cite :
    Tendances depuis le début des années 2000 :
    Depuis plus de dix ans, la fréquentation de la montagne en été (actuellement par environ six millions de Français, contre cinq pratiquant les sports d’hiver), comme celle en hiver, ne cesse de régresser, la montagne étant devenue la cinquième destination estivale derrière la mer, les régions/pays étrangers, les villes, la campagne par ordre décroissant de préférence.
    Volume de nuitées des Français à la montagne

    • en France : en régression : moins 20% en hiver et moins 10% en été !
      = en hiver nous conservons notre rang grâce aux touristes étrangers ;
      = en été le nombre de nuitées total diminue d’environ 1% par an depuis 10 ans.
    • à l’étranger : en augmentation sensible, mais sur un moindre volume…..
      Source : Atout France, chiffres clés du tourisme de montagne en France, 7e édition, 2009

    => je veux bien que les choses aient temporairement évolué après le covid mais ça correspond avec la tendance de fond des nuités en refuges qui ne cesse de diminuer également.

    @Sylvain : le principe reste le même mais il m’a l’air bien plus dispersé dans le temps (UF de 2 semaines avec journées d’observation entre et obligation de faire dans l’ordre : impossible de s’inscrire au tronc commun sans validation du proba, 5 ans maxi pour tout faire quoi qu’il arrive).

    @danycoco35 : mon but n’est pas de casser sa motivation mais il me semble utile de préserver son avenir. Or concrètement s’il aime l’environnement il peut faire une formation dans ce domaine qui lui permettra d’évoluer (Bac,BTS, Licence PRO, master) ce que ne permet pas le diplôme d’AMM (aucune passerelle entre une filière sportive et agricole !). Enfin il faut comprendre que le diplôme d’AMM est très souvent insuffisant pour pratiquer le métier et que d’autres spécialités sont bienvenues (photos, yoga (très à la mode), vtt électrique, peinture, escape game, survie, insertion, etc...). La tendance est de moins en moins à l’activité physique et de plus en plus aux activités de bien être... c’est pourquoi il me semble important de bien cerner le métier avant de s’engager vers cette branche (qui peut être faite en plus d’une autre et pas à la place !). NB : il y a des groupes FB à ce sujet.

  • par Le 22 août 2023 à 22h12

    Ouais...à un détail près : la randonnée pédestre ne se pratique pas exclusivement en montagne mais aussi en plaine, dans les mornes vallées ou au bord de mer....mdr.

  • par Le 23 août 2023 à 07h48

    "mon but n’est pas de casser sa motivation mais il me semble utile de préserver son avenir. Or concrètement s’il aime l’environnement il peut faire une formation dans ce domaine qui lui permettra d’évoluer (Bac,BTS, Licence PRO, master) ce que ne permet pas le diplôme d’AMM (aucune passerelle entre une filière sportive et agricole !). Enfin il faut comprendre que le diplôme d’AMM est très souvent insuffisant pour pratiquer le métier et que d’autres spécialités sont bienvenues (photos, yoga (très à la mode), vtt électrique, peinture, escape game, survie, insertion, etc...). La tendance est de moins en moins à l’activité physique et de plus en plus aux activités de bien être... c’est pourquoi il me semble important de bien cerner le métier avant de s’engager vers cette branche (qui peut être faite en plus d’une autre et pas à la place !). NB : il y a des groupes FB à ce sujet."

    Purée, Max38, un père de substitution ! Faudrait te détendre un peu là !!!!..."préserver son avenir, casser sa motivation"...ça y ressemble un peu quand même ! Lol..."pas à la place", le garçon a 16 ans, il n’est pas dans la vie active à la recherche d’une réorientation professionnelle, c’est un ado qui veut être amm.....
    Amm, ça se pratique aussi dans les Calanques, la montagne Sainte-Victoire et bien d’autres, des sites qui ne sont pas considérés, à tort, dans l’inconscient collectif comme des massifs de montagne...il faut t’enlever de la tête que le terrain de prédilection d’un accompagnateur se résume au tour du mont blanc....mdr !

  • par Le 23 août 2023 à 09h08

    Bonjour,
    @ Sylvain : merci pour ce long message encourageant ! je l’ai fait lire à mon fils, il était content.
    Tous les messages sont utiles, font réfléchir. C’est l’intérêt d’un forum. C’est pur cela que j’ai posté ce message. Je me doutais que j’aurais des réponses positives, et d’autres négatives. L’essentiel est d’argumenter sérieusement.
    Je laisse mon fils dans son rêve, qui deviendra peut être un jour réalité. Peut être pas celle qu’il voit aujourd’hui, mais une réalité qui l’épanouira dans sa vie professionnelle. C’est tout ce que nous souhaitons à nos enfants.
    Ce n’est pas un rêve irréaliste dans l’absolu, même si ce n’est pas facile, c’est sûr. Quand on veut être pilote de chasse dans l’armée de l’air, ou astronaute, je pense que le défi est bien plus difficile,
    Au moins, il ne veut pas être "youtubeur", comme beaucoup de jeunes aujourd’hui (et j’en sais qq chose de part ma profession...). C’est un projet concret.
    Anecdotiquement, c’est aussi une passion pour moi (c’est pourquoi je fréquente ce forum). Qq part, je me retrouve dans son projet. En tant que parents, on a tendance à vouloir faire de nos enfants le reflet de nous-mêmes, et surtout à réaliser ce que nous n’avons pas fait. Mais arrêtons là la psychologie.
    Lui qui ne lisait pas s’est attaqué au livre de B. Fischesser. Déjà, ce sera une première étape s’il le potasse sérieusement, et un grand pas dans sa progression.
    Encore merci pour vos messages

  • par Le 23 août 2023 à 09h27

    Un petit bémol sur les propos de Sylvain concernant les raquettes. Si l’exercice en soi ne requiert pas de technique élaborée comme le ski de rando, etc, la progression en raquettes nécessite de savoir faire une trace adaptée au(x) client(s) et surtout de savoir s’orienter en terrain hivernal J+N, parfois sur des terrains dits "paumatoires" comme l’est, par exemple, le Vercors....à ne pas sous-estimer !

  • par Le 23 août 2023 à 09h37

    La course d’orientation est sans doute la discipline la plus délicate car il faut conjuguer travail intellectuel (lecture de la carte, orientation) et déplacement (course à pied), la tête et les jambes....ce n’est pas inné, ça demande de l’anticipation et un entraînement régulier, n’importe où et la Bretagne constitue un très bon terrain d’initiation. L’orientation à l’ancienne avec carte papier (c’est le cas pour les amm) ce n’est pas l’orientation avec gps et autres outils sophistiqués....méfi.

  • par Le 23 août 2023 à 10h23

    Je me souviens qu’à une époque, une année l’épreuve "montagne " pour le brevet d’AMM a consisté à gravir et redescendre deux fois de suite, lesté d’un sac à dos d’un AMM en pleine activité, la Pointe Percée à partir du Refuge Gramusset, le tout dans un temps qui ne devait pas dépasser de plus de 10% celui établi par un Guide de HM. Pour autant que je me souvienne le temps total de ces AR ne devait guère dépasser les 2h 30.

    Ce qui implique des vitesses de D+ et D- proches de 1000m/h. Ceux qui connaissent le terrain apprécieront. Ceci donne une idée du niveau physique et technique qui était requis.

    Pour pimenter la chose, à noter que dans ces années là pour atteindre la partie rocheuse il fallait traverser en dévers un grand névé assez raide et dur comme du béton avec utilisation du piolet.

    Excellente réflexion de Dino74 : « Être amm, ce n’est pas randonner seul » et j’ajouterais « que c’est le plus souvent avec des inconnus et inconnus entre eux, de tous les horizons professionnels, sociaux, culturels et de tous les âges et... de tous les caractères ! » Autrement dit chaque fois tu pars avec un mélange d’individus qui sera ce qu’il sera...
    Ce qui faisait dire à un AMM dépité : « Il nous manque une bonne formation en Psy »

    Question métier, il n’ y a pas beaucoup d’AMM qui vivent à l’année essentiellement de leur métier. Ils sont pratiquement tous pluriactifs et ce dans une infinité de domaines, y compris en été.

    Je n’aime pas qu’on parle de démotivation quant on aligne les difficultés, le métier d’AMM peut être difficile et dangereux et c’est pas la plénitude tous les jours. Ceux qui sont vraiment motivés transformeront naturellement ces difficultés en challenges et réussiront.

  • par Le 23 août 2023 à 12h37

    @dino74 : "Amm, ça se pratique aussi dans les Calanques, la montagne Sainte-Victoire et bien d’autres, des sites qui ne sont pas considérés, à tort, dans l’inconscient collectif comme des massifs de montagne..." et même sur la plage à Pampelonne pour aller vendre des glaces en inter saison !! L’environnement montagnard n’étant toujours pas défini juridiquement n’importe qui peut encadrer des randonnées dans ces massifs, pas la peine de s’embêter à passer un diplôme (qui du coup ne vaut rien...). Dans les massifs typiquement montagnards (alpes, jura, massif central...) il y a déjà des "concurrences déloyales" sous couvert d’activité principale différente de la randonnée (photo, naturaliste, etc...) mais là c’est plus flagrant.

    @danycoco35 : j’alerte simplement sur la réalité du métier qui peut être idéalisée à 16 ans quand on habite à l’autre bout de la France. C’est comme pour tous les jobs entre ce que voit le client et ce qui se passe dans l’arrière boutique il y a un monde... je l’incite fortement à se renseigner auprès d’amm en activité pour savoir comment ça se passe et se forger une opinion (à lui de voir). Sinon concernant le bouquin de Fischesser, c’est un très bon début et moi aussi il m’a passionné (il est d’ailleurs pas loin de moi...). Cependant à l’image du diplôme la sélection au proba se fait à 90% sur l’épreuve sportive et le QCM est généralement une formalité pour qui a un peu d’expérience de la montagne (à ce sujet il y a des annales de QCM sur le net pour voir). Et j’appuie la remarque de Nardino sur le côté "psy", effectivement le métier ne consiste pas à regarder la nature mais d’abord à encadrer des groupes avec leurs particularités et exigences... j’ai rencontré plusieurs amm qui ont jeté l’éponge à cause de cet aspect un peu lourdingue à la longue, mais ça c’est une question de personnalité aussi...

  • par Le 23 août 2023 à 15h07

    Max38, il faudrait sortir un peu de votre écran d’ordinateur et vous aérer les neurones sur le terrain plutôt que de persévérer dans l’erreur simplement pour avoir le dernier mot. Il y a, notamment, des seniors qui engagent un amm par sécurité, parce qu’ils s’en remettent à lui/elle, ne veulent pas ou n’aiment pas faire la topo, veulent des informations sur la faune/flore, veulent de la rando clés en main, j’en ai croisés précisément dans les Calanques. C’est un peu comme avec un guide hm, si le courant passe bien, des liens de confiance peuvent s’instaurer entre pro et clientèle et il n’y a pas de limite dans le champ d’exercice de l’amm. Vous citez Pampelonne pour la caricature, mauvaise pioche, le sentier du littoral depuis la tour du Portalet (port de Saint-Tropez) en passant par la Madrague (on passe devant le portail de madame Bardot où il y a toujours une gamelle remplie d’eau pour les chiens en promenade !) jusqu’aux plages de Ramatuelle constitue une très belle rando de quelques heures qui vaut largement, par son cadre que vous ne soupconnez pas, une étape du tmb...il faut élargir votre vision étriquée de la randonnée !

    Pour votre culture, il y a un bureau des guides (GHM) et accompagnateurs (AMM) spécialisés dans les Calanques, tous formés par l’ENSA, voici le lien :

    www.guides-Calanques.com

    et

    https://provence-alpes-cotedazur.com/offres/bureau-des-guides-et-accompagnateurs-cassis-calanques-et-cap-canaille-cassis-fr-3044120/

    Bonne lecture !

    PS : j’ai observé avec attention votre avatar, vous êtes trop en flexion, redressez-vous et vos bras doivent rester dans le champ visuel, sans excès, les vôtres sont trop en avant, l’ensemble donne une attitude tassée peu esthétique...ne me remerciez pas, c’est cadeau ! ;)

  • par Le 23 août 2023 à 15h42

    @dino74 : cessez de répondre sur la forme plutôt que sur le fond vous êtes dans la caricature du vieux chnoque !!

  • par Le 23 août 2023 à 15h50

    Allez, c’est bon...vous vous êtes ridiculisé en persistant dans l’erreur...passez à autre chose. Rendez visite aux AMM de Cassis, ils vous feront découvrir les Calanques et les massifs voisins...pour votre plus grand bien.

  • par Le 23 août 2023 à 15h53

    Oh oui et j’espère qu’en hiver leur diplôme sert à encadrer des sorties raquettes en bord de mer 😂😂😂

  • par Le 24 août 2023 à 19h35

    Bien evidemment que c’est possible...Combien de professionnels sont issus du monde de la mer !Et puis,souvent,les grands Marins sont tres proches du Monde de la Montagne ! A 16 piges,on a la CAISSE !

  • par Le 25 août 2023 à 09h41

    Assez d’accord avec pas mal de choses qui ont été dites. Bien faire la différence entre "pratiquer" et "encadrer".
    Cela ne veut pas dire que ce n’est pas fait pour lui et cela peut marcher si cette différence lui convient.

  • par MorvanLe 2 septembre 2023 à 07h31

    Aem depuis 40 ans et breton, il n’y de contre indication à la pratique de ce métier pour un breizoneg l’amour de la montagne de la nature et aimer la compagnie

  • par Le 3 septembre 2023 à 15h47

    Bonjour,
    Merci à tous pour vos messages encougeants, et en même temps réalistes.
    Nous sommes conscients des difficultés à venir, mais nous tentons l’aventure !

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