Arva indispensable pour bric de Rubren en mars ?

Le 1er février à 22h10

Bonjour !
Je projette de faire en mars prochain le bric de Rubren en binôme. J’ai fait cette ascension 4 fois mais toujours en été (juillet et septembre) et n’ai donc pas l’expérience sur neige (à part qques névés bien sûr 😁).

D’où ma question : est-il indispensable d’embarquer un ARVA ? outre évidemment raquettes et crampons, pensez-vous que ce soit un équipement impératif en cette saison de mars ? Je crains le ravin de Salcette, peut-être propice aux avalanches...

2e petite question : je randonne avec mon chien (un malinois), et bien que toujours tenu en laisse à l’approche des troupeaux, j’ai souvent eu des problèmes avec les patous et les bergers eux-mêmes... En avez-vous croisés en mars ? En principe non vu que l’estive ne commence que fin mai début juin mais je préfère avoir un retour d’expérience (je ne suis pas montagnard mais varois !).
Merci d’avance si vous prenez le temps de me répondre 🙂
Richard

Réponses

  • par Le 2 février à 10h25

    Bonjour,
    En mars, c’est encore l’hiver à ces altitudes, donc toutes les conditions de neige sont possibles (avalancheuses comme pas).

    Le Rubren en course hivernale demande tout de même une bonne expérience en neige. Des pentes raides (accès au pas de Mongioia par exemple) demanderont une excellente maîtrise des raquettes. Le final, à partir du pas de Mongioia, nécessitera crampons/piolets et s’apparentera plutôt à une course d’alpinisme que de la randonnée-raquettes.
    L’itinéraire hivernal ne franchit pas le ravin de la Salcette mais passe au-dessus dans les alpages entre les cabanes du Ga et de la Blave (traits bleus sur IGN).
    Un DVA (avec pelle/sonde) oui, mais encore faut-il savoir s’en servir, la recherche d’une victime ensevelie ne s’improvise pas.
    Pas de patous, pas de troupeaux en hiver évidemment. En Haute Ubaye, l’estive ne commence que mi-juin.

  • par Le 2 février à 12h31

    Entièrement d’accord avec les remarques ci-dessus.
    Après le Ga, il faut savoir s’orienter pour prendre la bonne draille au dessus du ravin (itinéraire pédestre impraticable).
    Toute la route d’accès à Maljasset est en zone avalanche ! (voir zonage IGN) et au dessus, on s’en doute ... c’est idem.
    Au printemps, le solo ou le sans arva me semble plus raisonnable (coulées possibles mais risque limité en consultant la nivologie des massifs).

  • par Le 2 février à 14h09

    Merci à vous deux pour ces précieux conseils. Je vais donc aviser, avec la sagesse en guise d’aiguillon...
    A vrai dire, je redoutais le ravin de la Salcette et... la redescente dans le pierrier (éboulis) après avoir passé la crête de Mongioia.

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