Mont de Salsa (3328m) par le Val Varaita

Du Queyras, franchir le col Agnel (frontière) en empruntant la route qui descend en direction du village italien de Chianale.
Juste avant ledit village, tourner à droite pour se garer sur le grand parking,
Sinon, remonter le Valle Antolina sur environ 850m et se garer au parking avant le pont sur le torrent. Panneau de départ des randonnées.

• Distance et dénivelée importantes (course sportive).
• Vers le Lac du Loup : la pente qui s’escarpe devient plus minérale.
• Au Pas de Salsa : le terrain de haute montagne dévoile un final soutenu.
  Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte

L’approche - Col de Longet

Jusqu’au col de Longet, l’itinéraire emprunte le même cheminement que le topo ci-après :
Cime du Loup (3135m) par le Val Varaita. Le topo propose des photos qui illustrent parfaitement cette première partie d’itinéraire.

Deux autres topos dont l’approche est similaire :

• Lac Bleu et Lac Noir
• Cima di Pienasea.

Vers le Lac du Loup et le Pas de Salsa

Après le col frontalier de Longet (grand cairn), suivre le GR de pays sur environ 500 mètres. Abandonner le sentier en se rapprochant du lac de Longet. Dès lors, opérer un large virage á gauche (sud-ouest).

Entre bosses et ravines, traverser un terrain tourmenté sans toutefois rencontrer de grandes difficultés. Le Lac du Loup qui se cache dans un repli du relief se révèle tardivement.

Longer la rive septentrionale du lac.
La suite du parcours évolue dans un environnement résolument austère. Pour autant, la magie de cet univers minéral agit immédiatement car l’impression de nature indomptée est palpable.

• En l’absence de neige, il est préférable de ne pas emprunter l’itinéraire hivernal (signalé sur la carte par une ligne bleue discontinue).

Rester attentif pour trouver le cheminement se situant en amont du lac et qui marque le début des "hostilités". Suivre un instant le ravin au sud-est.

On se trouve au seuil d’un immense dédale rocheux (cairns).
La pente qui s’escarpe remonte un raide pierrier instable, d’abord au sud, puis en s’orientant à l’est de façon à contourner une grande barre rocheuse.

Vers 3050m, on rejoint une sorte de banquette où la pente s’adoucit.
En se rapprochant du Pas de Salsa, le sentier qui oblique au sud se redresse à nouveau. Selon les années, même au mois d’août, les cols taquinant les 3200 mètres sont parfois encombrés de neige.

Vers le Mont de Salsa

Après le Pas de Salsa (3175m), perdre un peu d’altitude pour franchir au mieux la barre rocheuse longiligne qui raie le grand pan coupé du versant sud.
Trouver un point de faiblesse.

L’adret dévoile une pente terminale soutenue (sente ténue).
Rejoindre l’arête sommitale constituée de dalles inclinées que l’on suit à l’est pour gagner le Mont de Salsa.
Paysage grandiose !

• il est bien sûr envisageable de gravir le Bric de Rubren qui nous fait de l’œil.
  Je l’avais déjà épinglé à mon palmarès en partant de Maljasset quelques années plus tôt.
  Ce jour, je me suis contenté du Mont de Salsa.

Une grande croix ajourée :
Dans toutes les religions, la montagne est le refuge des dieux.
Quand elle se désacralise, son ascension devient le symbole de l’élévation spirituelle.
Après tout, planter une croix en haut d’une montagne, c’est croire que la montagne ne suffit pas !
Cela m’évoque une citation de circonstance : « Si je chausse vos certitudes, j’ai mal aux pieds. »